Foxconn, la société taïwanaise la plus connue pour la fabrication sous contrat de produits électroniques Apple, s’associe à la start-up chinoise de véhicules électriques Byton.
La compagnie Byton a confirmé lundi, dans un communiqué de presse, que les deux sociétés ont signé une entente de coopération stratégique dans le but de mettre enfin en production le multisegment électrique le Byton M-Byte d'ici 2022. En vertu de cet accord, Foxconn fournira son expertise, ainsi qu'une solide expérience de la gestion opérationnelle et des ressources industrielles pour faciliter le lancement de la production du M-Byte. Foxconn investira également environ 200 millions de dollars USD (255 millions CAD) dans le projet, selon un rapport de Bloomberg. Les multisegments M-Byte seront toujours construits dans l'usine de Byton à Nanjing, en Chine. Byton a entrepris la préproduction au début de 2020, mais s’est retrouvé à court de financement lorsque le coronavirus a frappé la Chine. D'où la nécessité du partenariat avec Foxconn, ainsi qu'un report d’un an du lancement initialement prévu fin 2021 aux États-Unis.
Byton M-Byte
En prévision de ce lancement, Byton s’était établi aux États-Unis en 2019 et avait signé une entente de partenariat avec Electrify America pour assurer la recharge de ses véhicules. Le concept du M-Byte a été présenté pour la première fois au Consumer Electronics Show 2018. Au lieu de mettre l'accent sur les performances ou l’autonomie (l’autonomie prévue était à ce moment de 386 km selon la norme européenne WLTP), Byton avait plutôt choisi de concentrer ses énergies sur l'info divertissement, en installant un écran de tableau de bord incurvé de 48 pouces, avec un écran plus petit dans le volant. De son côté, Foxconn était impatient de se lancer dans le secteur automobile. L'année dernière, la société a annoncé la création de sa propre plateforme pour les véhicules électriques, ainsi que le développement d’une technologie de batterie à électrolyte. Foxconn et Fiat Chrysler Automobiles (FCA) ont également conclu un partenariat il y a près d'un an, bien qu'il impliquât principalement les domaines concernant le développement de batteries et de connectivités. Pendant ce temps, le client le plus célèbre de Foxconn serait également en train de développer une voiture, ou au moins une technologie connexe. Les rumeurs concernant le "Apple Car" ont été relancées le mois dernier selon lesquelles la société visait le lancement en 2024 d'un véhicule complètement intégré utilisant des batteries de nouvelle génération. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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De nouvelles données publiées aujourd’hui confirment que la vente de voitures tout électriques en Norvège a dépassé les voitures alimentées par des moteurs à essence, diesel et hybrides l'année dernière. Le constructeur allemand Volkswagen remplace Tesla en tant que premier producteur de véhicules électriques.
Les véhicules électriques (BEV) représentaient 54,3% de toutes les voitures neuves vendues dans le pays en 2020, un record mondial, contre 42,4% en 2019 et à peine 1% du marché global il y a une décennie, selon la Fédération routière norvégienne (OFV). Ayant pour objectif de devenir le premier pays à mettre fin à la vente de voitures à essence et diesel d'ici 2025, la Norvège productrice de pétrole exempte les véhicules tout électriques des taxes imposées à ceux qui dépendent des carburants fossiles. Cette politique a transformé le marché automobile du pays en un laboratoire pour les constructeurs automobiles à la recherche d'un avenir sans moteurs à combustion interne, plaçant les nouvelles marques et modèles au sommet de la listes de best-sellers ces dernières années. Parce que la vente de BEV a franchi pendant plusieurs mois la barre des 50%, 2020 fut l’année ou les ventes des voitures tout électriques ont dépassé le volume de vente combiné des modèles à moteurs à combustion interne. Le directeur général de l'OFV Oeyvind Thorsen a déclaré lors d'une conférence de presse « Nous sommes certainement sur la bonne voie pour atteindre l'objectif 2025 ». Les ventes de BEV se sont accélérées au cours des derniers mois de 2020, atteignant leur plus haut niveau pour un seul mois en décembre, soit, 66,7% du marché automobile norvégien. La marque Audi de Volkswagen a dominé le classement 2020 avec son e-tron sportback et ses véhicules utilitaires sport qui ont été les voitures particulières neuves les plus vendues en Norvège l'année dernière, tandis que le Model 3 de Tesla, lauréat 2019, a été relégué à la deuxième place. Les ventes de véhicules électriques devraient continuer de grimper en 2021, ont déclaré des analystes du secteur et des distributeurs de voitures, à mesure que de plus en plus de modèles seront mis sur le marché. « Nous prévoyons que la vente des voitures électriques dépassera 65% du marché en 2021 », a déclaré Christina Bu, qui dirige l'Association norvégienne des véhicules électriques. « Si nous y parvenons, l'objectif de ne vendre que des voitures zéro émission en 2025 sera à portée de main. Le véhicule utilitaire sport de taille moyenne de Tesla, le Model Y, devrait être disponible sur le marché norvégien cette année, tout comme les premiers VUS électriques de Ford, BMW et Volkswagen. En revanche, les voitures équipées uniquement de moteurs diésel sont passées de 75,7% pour l'ensemble du marché norvégien en 2011 à seulement 8,6% l'année dernière. En Norvège, on a vendu l'an dernier 141 412 véhicules, 76 789 étaient des véhicules tout électriques. Alors que la part de marché de l'électrique continuera d'augmenter, il existe une incertitude quant au nombre de voitures qui seront destinés à la Norvège alors que la demande européenne augmente constamment, a déclaré Harald Frigstad, directeur général de l'importateur automobile norvégien Bertel O. Steen. Le vendeur de Mercedes-Benz ainsi que des marques Kia, Peugeot, Opel, Citroën, DS et Smart, prévoit qu'environ 70% de ses ventes seront des modèles entièrement électriques en 2021. The Globe and Mail
Contribution: André H. Martel
Après avoir fêté ses 10 ans sur le marché, la Nissan Leaf 2021 nous est offerte sans changement majeur.
Nissan Canada a annoncé aujourd'hui que le prix suggéré de la Leaf 2021 serait de 44,298$ pour la version intermédiaire SV équipée d’une batterie de 40 kilowattheures. Les fonctionnalités de la SV incluent la compatibilité des smartphones Apple CarPlay / Android Auto, un écran tactile de 8,0 pouces, la navigation, les services télématiques Nissan Connect EV, le régulateur de vitesse adaptatif, l'assistant de messagerie texte mains libres, les phares antibrouillard et les roues de 17 pouces. Avec la batterie de base de 40 kWh, la Leaf obtient une autonomie estimée par l'EPA de 240 km et produit 147 chevaux et 236 livres-pied de couple.
2021 Nissan Leaf Plus
Nissan Canada propose également la variante Leaf Plus, avec une batterie de 62 kWh qui offre une autonomie estimée par l'EPA de 363 km pour le modèle S, et 349 km pour les modèles SV et SL (ce dernier disponible uniquement avec la plus grosse batterie ). Les modèles Plus accroissent la puissance à 214 chevaux et 250 lb-pi de couple. Indépendamment de la batterie, tous les modèles Leaf sont à traction avant. Les modèles Leaf Plus S et Leaf Plus SV seront disponibles respectivement à partir de à 44,298$ et 49,898$, offerts avec un équipement identique aux versions 40 kWh. Pour 52,898$, le modèle SL ajoute un revêtement en cuir et un système audio Bose. Tous ces véhicules possèdent le ProPilot Assist, qui permet de centrer sa conduite, service intégré au régulateur de vitesse adaptatif. Tous les modèles ont droit aux incitatifs de 5,000$ du fédéral et de 8,000$ du provincial, calculé après les taxes. Nissan a livré son premier VÉ à un client américain en décembre 2010. Depuis, Nissan a produit plus de 500 000 Leaf sur deux générations, dont 148 000 ont été vendues aux États-Unis. S'il a fallu à Nissan beaucoup plus de temps que prévu pour atteindre cette étape, la Leaf a néanmoins joué un rôle important dans l'essor des voitures électriques modernes. Nissan semble vouloir maintenant mettre l’accent sur le multisegment Nissan Ariya 2022 . Pour ce modèle Nissan vise une autonomie de 482 km et un prix de base de 40 000 USD. L'Ariya sera le premier de nombreux véhicules électriques à venir sur le marché mondial dont certains véhicules seront issus des marques Infiniti, Mitsubishi et Renault, tous montés sur la nouvelle plateforme modulaire VÉ de Nissan . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le gouverneur Andrew Cuomo, a annoncé une série d'initiatives visant à augmenter le nombre de bus électriques dans l’état. Plus précisément, cet effort inclut une somme de 16,4 millions de dollars en incitatifs pour accroitre l'utilisation des bus électriques parmi les autorités de transport en commun, ainsi que 2,5 millions de dollars pour les exploitants d'autobus scolaires afin de faire l’acquisition de modes de transport plus propres et moins polluants.
Dans le cadre du programme NYTVIP (New York Truck Voucher Incentive Program), 16,4 millions de dollars venant du fonds de règlement Volkswagen seront mis à la disposition des cinq plus grands opérateurs de transport en commun de l'État - la Capital District Transportation Authority, Niagara Frontier Transportation Authority, Rochester-Genesee Regional Transit Authority, Suffolk County Transportation et Westchester County Bee-Line Bus System, pour faciliter la transition de leurs flottes vers des flottes à 100% zéro émission d'ici 2035. Dans le cadre de ce programme, les acheteurs de nouveaux autobus de transport en commun entièrement électriques pourront bénéficier d’une subvention couvrant 100% de la différence de coût avec les bus à combustion à condition que ces autobus soient stationnés dans des dépôts d'autobus ou circulent sur des itinéraires situés à moins d'un kilomètre d'une communauté défavorisée. Ce financement s'appuie sur l'expansion du programme NYTVIP prévue plus tôt cette année. Ensemble, ces opérateurs de transport en commun exploitent actuellement plus de 1 300 autobus. Pour fournir un soutien supplémentaire, la New York State Energy Research and Development Authority (NYSERDA) et la New York Power Authority (NYPA) ont conclu un accord prévoyant un financement de plus d'un million de dollars pour un nouveau programme destiné à aider les cinq grands transporteurs urbains et suburbains à élaborer des plans de conversion vers des autobus de transport en commun entièrement électriques. Dans le cadre de ce programme, le NYSERDA et le NYPA travailleront avec un entrepreneur présélectionné selon les normes pour étudier comment passer aux flottes de bus électriques et comment installer des réseaux de bornes de recharge nécessaires de manière rentable. Les domaines qui seront évalués comprennent les installations exploitées par les transports en commun et les parcs de stationnement qui pourraient potentiellement devenir des centres de recharge à grande échelle, les mises à niveau des services publics, les modes de recharge en fonction des itinéraires, le besoin de recharge à grande vitesse pour accroitre l’autonomie des bus, le développement de la capacité de résilience et la création de solutions d'alimentation de secours. De plus, 2,5 millions de dollars supplémentaires sont désormais disponibles via le NYTVIP pour les opérateurs d'autobus scolaires de tout l'État pour soutenir l'achat d'autobus plus propres et moins polluants. Le financement aidera à couvrir jusqu'à 100% de la différence des coûts des autobus scolaires entièrement électriques par rapport aux bus à combustion circulant près d'une communauté défavorisée. Le programme permet également de réduire le coût d'achat d'autobus neufs, électriques propres ou à carburant de remplacement grâce à des remises offertes par des fournisseurs qualifiés. Le Bureau des services généraux (OGS) de l'État de New York a également émis une demande de renseignements (RFI) le 23 décembre dernier auprès des fabricants et des concessionnaires pour connaitre le nombre d’autobus électriques et hybrides actuellement disponibles sur le marché. Les réponses prévues au plus tard le 21 janvier 2021, permettront d’entreprendre un processus de demandes de soumissions pour des bus électriques et hybrides dans le but de fournir aux transporteurs publics des véhicules verts pour leurs flottes. Les autorités de transport de tout l'État ont aidé OGS à finaliser la demande de renseignements, et elles seront également impliquées dans l'évaluation des réponses reçues pour s'assurer que les bus disponibles répondent adéquatement à leurs besoins. Le NYTVIP offre également du financement aux entreprises et aux municipalités qui souhaitent acheter de nouveaux véhicules électriques propres ou des camions commerciaux électriques. Le NYTVIP est administré par le NYSERDA en partenariat avec le Département des transports de l'État de New York et le Département de la conservation de l'environnement de l'État de New York. Les 63,4 millions de dollars du programme comprennent 53,4 millions de dollars venant de l'allocation fédérale de 127,7 millions de dollars perçus par l’État dans le cadre du règlement Volkswagen, qui est supervisé par le plan multi-agences Clean Transportation NY et environ 10 millions de dollars de fonds fédéraux pour l'amélioration de la qualité de l'air alloués au Département des transports de l'État de New York. En plus de soutenir le programme le NYTVIP, le NYSDOT a fourni une aide directe supplémentaire de 7 millions de dollars pour faciliter l'électrification des flottes de transport en commun du nord de l'État. L'annonce de ce nouveau financement s'appuie sur les progrès supplémentaires réalisés par l'État en matière de transport propre cette année, y compris la récente augmentation du rabais à 4500 $ par borne de recharge installée dans une communauté défavorisée dans le cadre du programme Charge Ready NY. Le programme aide les employeurs publics ou privés, les propriétaires d'immeubles, les municipalités et les organismes sans but lucratif à installer des bornes de recharge de niveau 2 dans les stationnements publics, les lieux de travail et les immeubles d'appartements ou les condominiums. Parmi les autres annonces cette année, mentionnons la commande Make Ready de 701 millions de dollars, qui consacre 206 millions de dollars à un accès équitable et à des avantages pour les collectivités défavorisées; et les 11 millions de dollars tirés du fonds de règlement Volkswagen dans le cadre du programme Direct Current Fast Charger mis sur pied pour construire le réseau de stations de recharge rapide pour véhicules électriques dans les secteurs où l’accès aux bornes de recharge est limité et où la disponibilité de l’infrastructure de recharge dans les communautés défavorisées peuvent être améliorées. De plus, à ce jour, le NYTVIP a aidé la Rochester-Genesee Regional Transit Authority à acheter cinq de ses dix autobus électriques, tandis que la Capital District Transportation Authority a acquis trois de ses quatre autobus électriques dans le cadre du programme. D'autres opérateurs de transport en commun, notamment le Tompkins Consolidated Area Transit et l'Autorité portuaire de New York et du New Jersey, ont également acheté des bus électriques dans le cadre du programme. D'autres agences de transport en commun, notamment Niagara-Frontier Transportation Authority, Suffolk County Transportation et Westchester County Bee-Line Bus System, sont actuellement en processus d’acquisition. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Selon le groupe vert Transport & Environnement (T&E), le projet de la Commission européenne pour l’application de la toute première loi concernant les batteries durables sur la planète permettra de rendre les batteries encore plus propres qu'aujourd'hui et de garantir que leur approvisionnement sera conforme à l'éthique et respectueux de l'environnement.
Il appartient désormais aux députés européens et aux gouvernements européens de s’entendre sur un règlement ambitieux et à l'épreuve du temps qui stimulera le développement d'une industrie européenne compétitive et durable de batteries. Alex Keynes, responsable de la division des véhicules propres chez Transport & Environnement, a déclaré: « La nouvelle loi sur les batteries sera la première du genre et sera en vigueur lorsque les ventes de voitures électriques augmenteront et que d'énormes usines seront érigées à travers l'Europe. Qu'elles soient produites dans l'UE ou ailleurs dans le monde, cette loi garantira que les batteries utilisées en Europe seront encore plus propres qu'actuellement, achetées dans un cadre responsable et qu'elles seront recyclables. Si elle est mise en œuvre rapidement, elle fera de l'Europe un leader mondial dans la nouvelle technologie stratégique zéro émission. T&E a accueilli favorablement la proposition de la Commission d'exiger des fabricants de batteries qu'ils appliquent les directives « OCDE sur le devoir de rigueur » lors de l'approvisionnement en matériaux, conçus pour respecter les droits de l'homme et garantir des chaînes d'approvisionnement responsables. Cela signifie que les entreprises devront résoudre les problèmes dans leurs chaînes d'approvisionnement qui contribuent à des violations des droits de l'homme ou du travail, notamment dans des situations conflictuelles, ou elles devront être bannies du marché de l'UE. Les fabricants de batteries devront également rendre compte de l'empreinte carbone de l'ensemble de la chaîne, à partir de l'exploitation minière à la production de batteries en passant par le recyclage, des données, lesquelles seront ensuite utilisées pour définir l'empreinte CO2 maximale des batteries, ce qui devrait inciter les producteurs à utiliser une énergie propre pour leur production. Cependant, l'obligation, d'ici 2030, de ne récupérer que 70% du lithium des batteries usagées, alors que l’on en récupère environ 90% aujourd'hui, place la barre trop basse. T&E a déclaré que ces nouvelles normes seraient insuffisantes pour stimuler les investissements et l'innovation dont le secteur européen du recyclage des batteries a besoin pour devenir le leader dans ce secteur stratégique. Alex Keynes a ajouté: « Le recyclage des principaux matériaux que l’on retrouve dans nos batteries permettra aux producteurs de suivre le rythme d'une demande croissante sans accroître les activités minières. Cela créera également des emplois et de nouvelles entreprises tout au long de la chaîne de recyclage en Europe. Mais le pourcentage de recyclage proposé pour le lithium pour l’année 2030 est inférieur aux meilleures pratiques actuelles, ce qui est à peine suffisant pour assurer la croissance européenne. Les députés européens et les gouvernements devront les réviser à la hausse. Malgré la pandémie, les ventes de véhicules électriques ont augmenté depuis janvier et atteindront plus de 10% des ventes totales de voitures dans l'UE cette année et devraient représenter 15% en 2021. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Lordstown Motors, basé dans l'Ohio, se concentre sur la clientèle qui représente les flottes pour son prochain pick-up électrique l’Endurance. À la suite de l’annonce de partenariat hier après-midi, les propriétaires d’un pickup Endurance pourront maintenant profiter d'un réseau de service et Lordstown s’est potentiellement donné une nouvelle avenue de développement: les VR électriques.
En effet, Lordstown a confirmé une entente commerciale avec Camping World, basé dans l'Illinois, pour développer un réseau national de service et d’entretien pour son pickup qui devrait s’étendre au développement de nouveaux produits et solutions pour le marché des VR électriques montés sur la plateforme Endurance». Dans un premier temps, les plans visent à l’intégrer une batterie au lithium-ion dans les caravanes classiques, ce qui éliminerait les génératrices autonomes bruyantes et polluantes. À terme, le partenariat vise à produire le premier véhicule récréatif entièrement électrique à grande production. Dans le cadre de ce partenariat, les deux sociétés développeront simultanément des batteries. Bien que rien n'ait été confirmé sur les cellules qui pourraient être utilisées dans ces batteries, Lordstown prévoit utiliser des cellules lithium-ion cylindriques dans l'Endurance, le même format que Tesla utilise dans les Model 3 et Model Y.
Endurance de Lordstown
Lors d'une conférence de presse à laquelle assistait virtuellement Green Car Reports mardi, le PDG de Lordstown Motors, Steve Burns, a confirmé la construction d’une usine de batteries de 800 000 pieds carrés prévue sur le site de l'usine de l'Ohio et a noté qu’elle pourrait atteindre plus rapidement sa capacité de production avec l’ajout de VR. Les dirigeants ont expliqué que l’objectif était de construire la batterie pour les véhicules récréatifs dans les installations de l'Ohio, ainsi qu'un nouveau VR de classe C construit sur la plateforme de planche à roulettes de l'Endurance, essentiellement monté sur un châssis de pickup sur lequel on montera une nouvelle carrosserie. Les nouveaux partenaires ont ajouté que les VR électriques seront abordables, Leur groupe cible sera principalement les milléniaux car ils croient qu’ils représentent l'avenir de l'industrie.
Conférence de presse pour VR électrique - Usine de Lordstown Motors
«L'objectif final est de faire travailler plus d’employés que GM ne le faisait à son apogée», a déclaré Burns, s'exprimant depuis l'usine de Lordstown , acquise de GM en 2019. Marcus Lemonis, PDG de Camping World, a déclaré que la société sera prête à assurer l’entretien des Endurance dès juin 2021, même si les véhicules ne seront livrés aux clients que plus tard dans l'année. Camping World compte 170 centres, près de 2 000 aires de service, une assistance routière nationale et quatre centres de distribution. «Nous allons offrir le meilleur service de VÉ possible», a déclaré Burns. «Pour les flottes pour qui la disponibilité est essentielle, c'est extrêmement important.» Pour accompagner ce plan, les nouveaux partenaires souhaitent établir un réseau de recharge que l’on baptisera «Good Sam» dans les emplacements de Camping World, qui se re trouvent généralement le long des autoroutes principales. Les prototypes du prochain véhicule récréatif seront fabriqués d'ici l'été 2021 et Lemonis a confirmé qu'il s'agirait d'un modèle 2022, puis suivront plus tard les VR électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
L'entreprise de Toronto prévoit déployer les deux premières des six véhicules légers électriques (LEV) dans le marché croissant de la micro mobilité d’ici la fin de 2021
Le fabricant torontois de vélos électriques et de scooters électriques Daymak a annoncé son intention de mettre sur le marché six véhicules électriques légers (LEV) sous la bannière «Avvenire», alors qu’elle s’investit de plus en plus dans le marché en pleine croissance de la micro mobilité. La gamme proposée comprendra: un vélo électrique capable de parcourir 100 kilomètres sur une seule charge; un vélo électrique monoplace avec caméra de recul; un scooter de mobilité quatre saisons à traction intégrale, un véhicule avec cabine à traction intégrale; un véhicule tout-terrain sans émissions; un coupé deux places à trois roues; et un drone habitable piloté par un pilote breveté. Tous les véhicules, sauf le drone, pourront bénéficier de recharge solaire. Selon le fondateur de l'entreprise, Aldo Baiocchi, les LEV seront fabriqués au Canada et créeront jusqu'à 500 nouveaux emplois. Alternatives solaires «Le lancement de cette gamme de véhicules devrait redéfinir le transport en véhicules électriques légers. La technologie que nous concevons intègrera l'énergie solaire à notre gamme de véhicules pour offrir une alternative efficace, confortable et écologique aux véhicules traditionnels émetteur de carbone», déclare Baiocchi. La stratégie de fabrication de la société contraste avec l'annonce faite plus tôt cette année par son concurrent Electra Meccanica, qui a décidé de produire la Solo aux États-Unis, une voiture électrique à trois roues conçue pour un seul passager. Selon Daymak, lles LEV de Avvenire sont déjà en développement alors que la gamme complète sera disponible d'ici 2025. Elle prévoit débuter la livraison des deux modèles de vélos électriques, le Terra et le Foras, dès la fin de 2021. «Chez Daymak, notre objectif est de fabriquer des véhicules propres exceptionnels qui auront un impact positif sur l'environnement pour les générations actuelles et futures. Nous construisons nos véhicules pour offrir une liberté de mouvement auxquels s’ajoutera le plaisir de conduire », a ajouté Baiocchi. Passage vers le haut de gamme Incorporé en 2002, Daymak est surtout connue en tant que distributeur et développeur de vélos électriques de milieu de gamme, de scooters électriques et d'autres véhicules légers électriques personnels. La nouvelle gamme Avvenire a une allure beaucoup plus futuriste, pensez à des cadres noirs élégants et à des portes ou des trappes d’accès de type papillon laisse entrevoir la production de véhicules haut de gamme pour la société. Le prix de lancement de la Terra sera 3500 $ alors que nous attendons toujours de connaitre le prix du drone Skyrider . Il s'agit de la deuxième annonce majeure de Daymak cette année. En février dernier, la compagnie avait dévoilé un vélo électrique pliable et facile à assembler destiné au marché des consommateurs. Selon son site Web, le vélo est actuellement distribué au Canada, dans certaines régions des États-Unis, dans quelques pays européens, ainsi qu'au Japon, à Porto Rico et au Guatemala. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Lucid Motors a annoncé l' achèvement de la première phase de construction de la nouvelle usine Lucid AMP-1 (Advanced Manufacturing Plant) à Casa Grande, Arizona, prévoyant la mise en service de son équipement et le début de la production du Lucid Air dès le printemps 2021 .
Lucid a conçu son complexe AMP-1 en fonction d’une croissance future qui permettra d’ajouter des phases supplémentaires d'expansion sur le site, la phase suivante devant être mise en œuvre dès le début de 2021, cette nouvelle étape pour la production du premier VUS, baptisée Project Gravity est prévue pour 2023. « Nous avons entrepris les travaux sur le site Lucid AMP-1, qui couvre 590 acres à Casa Grande, en Arizona, le 2 décembre 2019, et un peu moins d'un an plus tard, nous avons complété notre nouvelle usine consacrée exclusivement pour bâtir des VÉ. Les efforts et l'efficacité démontrés par nos équipes sont vraiment stupéfiants, car nous pourrons déjà mettre en service des équipements compatibles avec le système de fabrication Lucid pour démarrer la production d’un VÉ de nouvelle génération, le Lucid Air, d’ici quelques mois seulement. » - Peter Rawlinson, PDG et CTO, Lucid Motors Pour assurer la mise en service de l'usine, Lucid a déjà entrepris de tester ses processus de production qu’elle croit innovateurs et ses équipements de pointe. La société a déjà construit sa flotte de prototypes bêta pour assurer ses tests et est à l’étape de construction de versions finales pour production de la Lucid Air
Le système de fabrication Lucid intègre des processus avancés tels qu'une structure de carrosserie monocoque rivetée et collée inspirée des avions remplaçant les points de soudure, ce qui confère au Lucid Air une meilleure efficacité structurelle.
Les voitures commandées par les clients commenceront à sortir de la chaîne de production au printemps 2021, avec une capacité initiale annuelle de 30 000 unités pour approvisionner les marchés mondiaux, à commencer par l'Amérique du Nord. Il s'agira dans un premier temps des éditions Lucid Air Dream, suivies rapidement des modèles Grand Touring et Touring. Lucid Air Pure rejoindra la gamme au début de 2022, elle sera disponible à partir de 69 900 $ USD.
Le site de l'Arizona a été choisi pour plusieurs raisons, incluant l'infrastructure, le personnel qualifié disponible, l'emplacement géographique et la chaîne d'approvisionnement automobile préexistante, mais il offrait également l'espace requis pour répondre aux besoins actuels et futurs. Certaines zones clés de l'usine ont été spécifiquement conçues en prévision de cette croissance. Cela comprend par exemple, un atelier de peinture à l'eau suffisamment grande pour répondre au besoin actuel mais qui pourra être agrandi pour répondre aux besoins futurs de l'usine. Au total, quatre phases sont prévues jusqu'en 2028, faisant passer la superficie de l'usine de ses 999 000 pieds carrés actuels à 5,1 millions de pieds carrés. Dans sa forme définitive, la capacité de fabrication d'AMP-1 pourrait atteindre jusqu'à 400 000 unités par an. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Le but d’un régime fiscal n'est pas seulement de percevoir des revenus, c'est également un moyen de façonner la société comme nous l'entendons. Ce n'est pas un hasard si les aliments frais sont exclus de taxation et ce n'est pas un hasard si la taxe sur l'alcool est plus élevée que la taxe sur l'eau. Ce n'est pas non plus un hasard si certaines des plus grandes sociétés pétrolières et gazières d'Australie ne paient pratiquement aucun impôt. Nous devons assumer le régime fiscal qui répond aux objectifs de nos gouvernements.
Le système fiscal australien est façonné en fonction du pouvoir politique et non de notre économie. Nous imposons les bénéfices des entreprises à des taux inférieurs à ceux des salaires des travailleurs; nous imposons le revenu des grandes entreprises à la moitié du taux d'imposition du revenu ordinaire; et les frais scolaires privés ne sont pas taxés, mais les transports publics sont taxés. Nous avions une taxe sur le carbone, mais nous ne l’avons pas appliquée. La politique fiscale est ce qui définit le mieux le pouvoir politique. Et, comme il est mal vu de parler de pouvoir politique en Australie, la fiscalité se traduit généralement comme faisant partie d’une vision de politique économique. En effet, le rôle principal de l'économie dans le débat public australien est de justifier l'intérêt de ceux qui détiennent le pouvoir comme étant dans l'intérêt national de la population. En d’autres termes, l’économie aide à justifier la vision politique d’un parti plutôt qu’une vision sociale. La recrudescence d'intérêt pour taxer l'utilisation des véhicules électriques en est un exemple classique. Pendant des décennies, les économistes ont soutenu que l'Australie devrait introduire une tarification pour les véhicules lourds. Lorsque vous augmentez le poids d'un véhicule, les dégâts qu'il inflige à la route augmente de façon exponentielle. Par conséquent, un véhicule lourd peut causer jusqu'à 20 000 fois plus de dommages à une route qu'une voiture particulière. C'est un gros problème. Mais les entreprises de camionnage paient un taux de taxe sur les carburants bien inférieur à celui des citoyens australiens. Alors que le taux de taxation sur le carburant que vous payez lorsque vous remplissez votre voiture est de 42,3 cents le litre, pour les véhicules pesant plus de 4,5 tonnes, il n'est que de 25,8 cents le litre. Et tandis que le taux d'accise sur le carburant payé par les véhicules de tourisme est indexé sur l'inflation, la redevance des véhicules lourds a été réduite. Si nous voulons encourager plus de gens à acheter des véhicules à faibles émissions, nous devons les subventionner Ceux qui revendiquent une redevance routière pour les véhicules électriques ont raison de soutenir que quelqu'un doit payer pour la construction et l'entretien de nos routes, mais suggérer de taxer le nombre pitoyablement faible de voitures électriques qui circulent actuellement sur nos routes est tout simplement cocasse. La sous-facturation des camions pour les dommages qu'ils causent à nos routes a conduit à un transfert important dans le transport de marchandises en Australie du rail vers le transport routier. Chaque nuit, plus de 3000 camions circulent désormais entre Sydney et Melbourne, tandis que la part du fret ferroviaire entre ces villes est passée de 20% à 2% depuis les années 1990 . Selon la Commission nationale des transports, l'organisme qui fixe le niveau de taxe sur les carburants payé par les camions, les dépenses publiques consacrées aux routes ont augmenté à un point tel qu'il faudrait augmenter les redevances des véhicules lourds de 11,4% pour 2020-2021 pour parvenir à un recouvrement des coûts engendrés. Mais les taxes sur le carburant des camions n'ont pas augmenté, elles ont baissé. D'où l’envie de taxer les véhicules électriques. Si les gouvernements australiens prenaient au sérieux les notions d’économie et d’équité, en ce qui concerne la tarification des transports, nous imiterions le système Néo-Zélandais de tarification dans lequel les véhicules lourds paient environ 37% des taxes de transport terrestre, alors qu’en Australie, les poids lourds paient seulement 12,5%. De même, si nous prêtions attention à l'économie et à l'équité, nous chercherions à supprimer la taxation dans les transports publics, à investir massivement dans davantage de transports publics, à introduire une tarification concernant la congestion dans nos centres urbains et, de toute évidence introduire une taxe carbone sur tous les combustibles fossiles. Mais les gouvernements australiens prennent rarement l'économie au sérieux, car cela imposerait des coûts supplémentaires aux puissants industriels. S'ils prenaient leur rôle au sérieux, nous aurions non seulement une taxe sur le carbone, mais aussi une taxe sur les énormes profits du secteur minier, des allocations de chômage plus élevées et des services de garde moins chers. Les conservateurs qui s'opposent généralement aux nouvelles taxes et règlementations sont cependant enthousiastes à l'idée de nouvelles taxes et règlementations pour les propriétaires de véhicules électriques. Comme tout ce qui concerne les carburants fossiles en Australie, le débat sur la taxation des véhicules électriques est plus une question de choix de camp que de cohérence. Les subventions pour le charbon, le gaz et l'éthanol n'ont jamais dérangé la droite australienne comme semblent le faire les subventions aux énergies renouvelables. En Norvège, ils ont taxé la pollution par le carbone, et non l'air pur. Un article du Centre de politique nordique de « l'Australian Institute » , lancé mercredi via un webinaire, détaille les incitatifs offerts par le gouvernement norvégien pour faire des véhicules électriques une alternative intéressante. Une Volkswagen Golf électrique en Norvège est moins chère que son homologue à combustible fossile, et les ventes de véhicules rechargeables ont atteint une part de marché record de 82% des ventes de voitures neuves en septembre. D'autres pays ont décidé de fournir des incitatifs financiers pour acheter des voitures électriques afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais l'Australie semble déterminée à freiner la vague de la nouvelle technologie. Même si le nombre de véhicules électriques augmente en Australie, et que les taxes d'accises sur le carburant diminuent, ce n’est pas nécessairement une bonne idée de taxer l'utilisation des véhicules électriques. Le montant d'argent que les Australiens dépensent pour des articles exempts de taxes tels que les frais de scolarité privée et l'assurance maladie privée a augmenté, mais cela ne signifie pas que nous devons augmenter les taxes sur les livres et les vêtements. Nous taxons les cigarettes et l'alcool parce que nous voulons décourager leur consommation. Nous subventionnons les vaccins et les produits pharmaceutiques parce que nous voulons encourager leur utilisation. Si nous voulons encourager plus de gens à acheter des véhicules à faibles émissions, nous devons les subventionner alors que si nous voulons dissuader les gens de les acheter, il faut les taxer. Si nous voulons trouver un moyen équitable et efficace de facturer l’utilisation de nos routes, les gouvernements australiens devraient suivre les recommandations de la Commission nationale des transports et augmenter considérablement les taxes payées par les poids lourds. Faire payer les camions pour les dommages qu'ils causent permettra de collecter beaucoup plus d'argent, de réduire considérablement les émissions et de réduire le nombre de morts sur nos routes. Mais cela risquerait de bouleverser les industries puissantes, alors n’y comptez pas trop, même si les particules diésel subventionnées par nos gouvernements remplissent nos poumons. Richard Denniss est l'économiste en chef du thinktank indépendant, l'Australian Institute. The Guardian
Contribution: André H. Martel
Le Rivian R1T, sera disponible d’abord pour les clients qui ont réservé et il sera également disponible au grand public pour en faire l’achat à partir du 23 novembre. La compagnie a révélé que les acheteurs qui souhaiteront bénéficier de l’autonomie maximale devront payer une prime substantielle.
La plus grosse batterie de 180 kilowattheures avec plus de 645 km d'autonomie selon l’estimation de l'EPA, que Rivian a baptisé le «Pack Max» nécessitera un versement supplémentaire de 10 000 $ au prix initial. L'option « Pack Mack » pourra être ajoutée à la version originale du R1T dont le lancement a été confirmé la semaine dernière . Rivian a confirmé que son prix de base sera de 75 000 $ USD pour le « Large Pack » équipé d’une batterie de 135 kwh, qui assurera une autonomie supérieure à 485 km.
Rivian R1T
On devait débuter les livraisons des modèles Launch Edition avec le « Large Pack » en juin 2021, mais Rivian a confirmé la semaine dernière que la version haute autonomie de 645 km ne serait pas disponible avant janvier 2022. Une version offrant une autonomie de 330 km, incluant une batterie de 105 kwh, est également en préparation, l’échéancier sera confirmé dès que débutera la production. Rivian avait précédemment annoncé qu'une cuisine de camping serait disponible dans la nouvelle configuration, et les données fournies nous permettent de confirmer que cette option justifierait un investissement additionnel de 5000 $ USD. Conçu pour glisser hors d'un compartiment de rangement situé à côté du lit, elle comprend une table de cuisson à induction, un évier, un réservoir d'eau de quatre gallons (15 litres) et une pompe. Une batterie de cuisine sera également offerte en option.
Rivian R1T
Bien que le prix du « Pack Max » puisse vous paraitre élevé, cela semble être une offre plus intéressante que, par exemple, le prix de la berline Air de la compagnie Lucid ou le prix que General Motors a l'intention de demander pour son GMC Hummer EV . Mais ces prix de ventes devraient permettre à Rivian d’atteindre une certaine profitabilité. Se basant sur le coût moyen de 156 $ / kWh en 2019 le pack de 180 kWh coûte à Rivian environ 7000 $ USD de plus que le pack de 135 kWh. Si vous prévoyez effectuer occasionnellement du remorquage, vous voudrez probablement utiliser la grosse batterie. Mais la structure de prix de Rivian pourrait inciter les gens à mieux évaluer leurs besoins afin de bien déterminer quel modèle ils souhaitent acquérir Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette, ont dévoilé, ce lundi, le Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) et son premier plan de mise en œuvre 2021-2026, doté d’une enveloppe de 6,7 milliards de dollars sur cinq ans.
L’importance des sommes consacrées à cette politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques démontre la volonté du gouvernement de faire du Québec un leader de l’économie verte en s’appuyant sur sa grande force, son électricité propre. Avec le PEV 2030, le gouvernement jette les bases d’une relance économique verte et réitère l’engagement du Québec de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 37,5 % d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990. Il trace ainsi la trajectoire qui mènera le Québec vers la carboneutralité en 2050. Le Plan contribuera également à notre résilience collective en outillant notre société pour qu’elle puisse faire face aux conséquences déjà importantes des changements climatiques. Dans un contexte d’incertitude causée par la crise sanitaire qui continue de mettre à l’épreuve les travailleurs ainsi que plusieurs secteurs économiques, le gouvernement présente un premier plan de mise en œuvre pour la période 2021-2026 qui, en plus de permettre de réduire les émissions de GES, stimulera la relance économique et la création d’emplois. D’ici 2030, le gouvernement estime que cet ambitieux projet d’électrification et de lutte contre les changements climatiques devrait ajouter 2,2 milliards de dollars au PIB du Québec en termes réels et créer plus de 15 500 nouveaux emplois. Les investissements additionnels qui soutiendront le développement des filières vertes, comme celles des batteries et de l’hydrogène vert, viendront bonifier ces retombées. Priorité à l’électrification Le gouvernement lance un grand chantier d’électrification, principalement dans le secteur des transports, mais aussi dans ceux du chauffage des bâtiments et des activités industrielles. Au cours des cinq prochaines années, 3,6 milliards de dollars découlant du plan de mise en œuvre du PEV 2030 seront investis dans le secteur des transports, responsable à lui seul de plus de 43 % des émissions de GES du Québec. À cette somme s’ajoutent des investissements sans précédent de 15,8 milliards de dollars en transport collectif dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2020-2030. Trains légers, autobus urbains et scolaires, taxis, voitures et camions seront tous progressivement électrifiés. Un nombre de plus en plus important de Québécois se déplaceront dans des véhicules électriques, équipés le plus possible grâce au savoir-faire québécois et fabriqués à partir des ressources d’ici. On vise une cible de 1,5 million de véhicules électriques sur les routes du Québec en 2030. Voici quelques-unes des mesures qui stimuleront l’électrification des transports, des bâtiments et des industries et la réduction des GES : Reconduction du rabais à l’acquisition ou à la location d’un véhicule électrique et de bornes de recharge pour les citoyens, ainsi que des programmes d’aide à l’intention des entreprises et de l’industrie du taxi; Rehaussement des exigences de la norme sur les véhicules zéro émission pour inciter les constructeurs à alimenter le marché québécois avec un plus grand nombre de véhicules et une plus grande diversité de modèles; Interdiction de vendre des véhicules neufs à essence à partir de 2035; Accélération du déploiement des bornes de recharge rapide par Hydro-Québec et des bornes de recharge standard; Investissements de 768 millions de dollars pour rendre plus vert et plus compétitif le secteur industriel (soutien aux projets de réduction d’émissions de GES, bonification de programmes et accompagnement personnalisé); Injection de plus de 550 millions de dollars pour réduire de 50 % les émissions de GES liées au chauffage des bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels. Cette cible sera atteinte notamment par une complémentarité optimale entre les réseaux électrique et gazier et le recours à la biénergie, par l’efficacité énergétique, par la conversion du mazout vers l’électricité ainsi que par l’utilisation du gaz naturel renouvelable et d’autres sources d’énergie renouvelable. Propulser les filières vertes les plus prometteuses Le PEV 2030 participera à la construction de l’économie de demain. Pour la période 2021-2026, 401 millions de dollars serviront à la mise en œuvre d’un ensemble de stratégies visant à favoriser l’émergence de nouvelles entreprises dans des domaines stratégiques et innovants. Le gouvernement soutiendra le développement d’un écosystème industriel dynamique autour des véhicules électriques, des infrastructures de recharge et des batteries. En complément de l’électricité, de nouvelles sources d’énergie renouvelable viendront diversifier le portefeuille énergétique du Québec au cours des prochaines années. Des investissements de 213 millions de dollars sont prévus pour appuyer la filière émergente du gaz naturel renouvelable, et 15 millions de dollars seront investis pour appuyer la filière de l’hydrogène vert dans son développement et sa recherche d’innovation. La toute première stratégie québécoise de l’hydrogène vert et des bioénergies sera d’ailleurs présentée au cours de l’année 2021 et visera à positionner le Québec comme leader pour l’avenir. L’ambition du gouvernement est que le Québec soit reconnu dans le monde pour son hydrogène vert, comme il l’est déjà pour son électricité propre. Efficacité énergétique : consommer moins, consommer mieux Par ailleurs, le gouvernement continuera de miser sur l’efficacité énergétique et sur la consommation responsable. Plus de 307 millions de dollars seront investis au cours des cinq prochaines années dans les mesures suivantes : Dans le cadre du programme ÉcoPerformance, 113 millions de dollars serviront à soutenir des projets de conversion et d’efficacité énergétique dans les bâtiments commerciaux et institutionnels. De plus, 75 millions de dollars sont prévus pour encourager les projets de récupération et de valorisation de la chaleur; Le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques 2018-2023 est prolongé jusqu’en 2026; En parallèle, Hydro-Québec doublera son objectif en matière d’efficacité énergétique, en l’amenant à 800 gigawattheures (GWh) par an dès 2021. Améliorer notre résilience face aux changements à venir Les changements climatiques ont déjà des conséquences importantes sur les activités économiques, le bien-être, la santé et la sécurité d’un grand nombre de citoyens et de communautés de même que sur les infrastructures et les écosystèmes. En mettant l’accent sur la prévention et en prenant en compte le climat futur dans toutes ses décisions, le gouvernement agit de façon responsable afin de minimiser les coûts liés aux impacts des changements climatiques. Il consacrera plus de 384 millions de dollars à l’adaptation aux impacts des changements climatiques au cours des cinq prochaines années. Un État responsable et exemplaire Le gouvernement fera sa part en réduisant son empreinte carbone, notamment dans l’acquisition de produits et de services québécois et dans la gestion durable de son parc immobilier et de sa flotte de véhicules. Ses objectifs en cette matière sont les suivants : Réduire les émissions issues de son parc immobilier de 60 % en 2030, comparativement à leur niveau de 1990, une cible encore plus exigeante que celle fixée pour l’ensemble du Québec; Électrifier au maximum ses véhicules légers pour qu’en 2030, 100 % de ses automobiles, fourgonnettes et VUS ainsi que 25 % de ses camionnettes soient électriques. Une approche pragmatique Le plan quinquennal de mise en œuvre sera réévalué annuellement et couvrira systématiquement les cinq années suivantes, ce qui permettra de bénéficier d’une approche à la fois prévisible, flexible et pragmatique. Grâce notamment à la gouvernance mise en place à la suite de l’adoption du projet de loi no 44, le gouvernement prendra en compte les résultats obtenus, l’évolution du climat, les connaissances scientifiques, le contexte économique, le niveau d’adhésion de la population et les innovations technologiques dans chacune de ses mises à jour. Citations : « Parmi tous les États américains et toutes les provinces canadiennes, le Québec est l’endroit qui émet le moins de gaz à effet de serre par habitant. Il s’agit d’une réalité dont nous pouvons être fiers. Mais plutôt que de nous en satisfaire, j’invite les Québécois à miser sur cette fierté pour aller plus loin, pour relever le défi des changements climatiques et pour transformer notre économie en profondeur. Le cœur de notre projet, c’est l’électrification de notre économie. Cet atout inestimable qu’est l’hydroélectricité, conjugué avec l’énergie éolienne et d’autres formes d’énergie propre, nous permettra de réduire de façon importante nos émissions de gaz à effet de serre tout en créant plus de richesse. Avec notre électricité propre, nous pouvons devenir la batterie verte du nord-est de l’Amérique et relever notre défi climatique. » François Legault, premier ministre du Québec « Le Plan pour une économie verte 2030 représente un geste fort de notre gouvernement pour répondre aux nombreux défis collectifs que nous pose l’urgence climatique. Il s’agit d’un plan solide et ambitieux pour transformer notre société de façon durable et remplacer le plus possible les énergies fossiles par notre électricité propre. Notre gouvernement est déjà au travail, et je suis convaincu qu’avec la collaboration de mes collègues du Conseil des ministres ainsi qu’avec celle des municipalités, des entreprises et des citoyens, nous réussirons notre transition climatique, une transition juste qui tiendra compte des différences entre les régions, entre les générations et entre les secteurs d’activité. Ensemble, nous construirons un Québec plus vert, plus résilient et plus prospère.» Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval Faits saillants : Pour atteindre sa cible climatique, le Québec doit ramener ses émissions de GES à 54 millions de tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2030, comparativement aux 79 millions de tonnes émises en 2017 et aux 86 millions de tonnes émises en 1990. Selon les données les plus récentes (2017), le Québec n’a réduit ses émissions de GES que de 8,7 % en comparaison avec les émissions de 1990. Avec son premier plan de mise en œuvre du PEV 2030, le gouvernement prévoit actuellement une réduction de 12,4 Mt de GES au cours des 10 prochaines années. Les actions permettant d’obtenir les réductions additionnelles nécessaires pour atteindre la cible de 2030 seront déterminées lors des révisions annuelles du plan de mise en œuvre. Le PEV 2030 s’appuiera sur des politiques et des plans d’action complémentaires tels que le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques, la Politique énergétique, la Politique de mobilité durable, la Stratégie québécoise de développement de la filière batterie, le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques, la Vision internationale du Québec et la Stratégie gouvernementale de développement durable. Ces politiques et plans d’action contribueront à l’atteinte la cible de réduction des émissions de GES. À un cadre financier d’une ampleur inégalée s’ajouteront des investissements en infrastructures de plusieurs milliards de dollars prévus dans le cadre du Plan québécois des infrastructures, les efforts engagés par le gouvernement pour réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre ainsi que des actions placées sous la responsabilité directe d’Hydro-Québec, d’Investissement Québec et d’autres organismes gouvernementaux. Lien connexe Pour prendre connaissance du Plan pour une économie verte 2030 et de son plan de mise en œuvre 2021-2026 Gouvernement du Québec
Contribution: André H. Martel
General Motors a annoncé vendredi qu'une enquête était en cours sur le risque d’incendies qui entraînait un large rappel concernant la plupart des modèles Chevrolet Bolt EV 2017-2019 .
Le rappel comprend 68 667 véhicules dans le monde incluant 50 925 modèles aux États-Unis. Étant donné que GM ne connait pas la cause de ces incendies, il ne peut confirmer le pourcentage de véhicules touchés. Pour l'instant, le remède prescrit est en fait un pansement. GM a développé en toute vitesse un logiciel qui permettra de limiter la capacité de recharge maximale du Bolt EV à 90%. Ce qui signifie pour les modèles 2017-2019 ayant une autonomie de 385 km , que celle-ci sera diminuée d’une trentaine de km
Chevrolet Bolt EV 2019 à la borne de recharge publique
GM ne rappelle que les véhicules dont les batteries ont été fabriqués par LG Chem en Corée du Sud. Les Bolt qui sont équipées de batteries LG Chem fabriquées dans son usine de Hollande, dans le Michigan, depuis le milieu de l'année 2019, ne sont pas incluses dans ce rappel; Les Bolt EV de l'année modèle 2020, qui ont été équipées de la nouvelle batterie LG Chem, ne le sont pas non plus, à la suite d’une mise à niveau à 66 kWh offrant une autonomie de 416 km. L'annonce fait suite à une enquête de sécurité lancée par la NHTSA en octobre dernier, en réponse aux rapports impliquant au moins trois cas d'incendies. Jusqu'à présent, cinq cas ont été confirmés, chacun d'entre eux s’est produit lorsque le véhicule était garé avec une recharge complète ou presque complète. «Nous avions déjà entrepris notre propre enquête», a déclaré Jesse Ortega, ingénieur en chef de Bolt EV, lors d'un appel conférence avec les médias annonçant le rappel. Garder les voitures sur la route mais avec une recharge maximale réduite réduit le risque tout en laissant le temps à GM d'identifier le problème et de trouver la solution.
Chevrolet Bolt EV 2019 en pleine charge
La limite de 90% est une réduction temporaire, et GM espère avoir un remède en place dès le début de l'année 2021. GM a publié une page d'information et une vidéo expliquant aux propriétaires comment s'assurer que leur véhicule soit programmé pour se recharger à 90% et pour activer le mode Hilltop Reserve tel que recommandé. S'ils choisissent de ne pas suivre cette directive, GM recommande aux propriétaires de ne pas garer leur voiture dans le garage. Il a également été décidé de cesser la vente de certains modèles, incluant les derniers modèles 2019 disponibles qui devront recevoir les correctifs avant d'être mis en vente, et la compagnie demande aux concessionnaires d’effectuer une mise à jour avant de vendre des Bolt EV d'occasion ou certifiés d'occasion. Les concessionnaires ont également été informés de ce rappel et ils ont également été informés que le nouveau logiciel pour corriger la situation sera disponible dès le 17 novembre. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Hyundai aura mis sur le marché américain au moins dix nouveaux véhicules électriques d’ici 202212/11/2020
En confirmant le lancement d’une sous-catégorie de véhicules électriques prévue l'année prochaine, Hyundai a confirmé que ses modèles grand public aux États-Unis seront priorisés dans le cadre de cette nouvelle initiative pour électrifier ses véhicules.
La société a annoncé hier qu'elle mettrait sur la route un total de 10 modèles électriques, hybrides et hybrides rechargeables aux États-Unis d'ici la fin de 2022.
Hyundai Santa Fe 2021
En parcourant les prévisions, nous constatons qu'il s'agit principalement de versions de modèles familiaux populaires, et non de véhicules de niche. La gamme de modèles électriques en 2022 comprendra des berlines Elantra et Sonata hybrides et hybrides rechargeables, des VUS hybrides et hybrides rechargeables Santa Fe, et un VUS hybride et hybride rechargeable, le Tucson .
Hyundai annonce le lancement de la marque Ioniq dédiée aux véhicules électriques
En plus du véhicule à pile à combustible Nexo et de la berline Kona électrique, il existe également deux autres modèles électriques qui ont été confirmés aux États-Unis en août: le multisegment Ioniq 5, qui sera disponible à l'automne 2021, et la berline Ioniq 6, qui sera mise en vente en 2022. Ces deux derniers modèles seront vendus sous la marque Ioniq. Détails à venir. Il est cependant surprenant que les modèles hybrides, hybrides rechargeables et électriques actuels de la Ioniq de Hyundai n’aient pas été inclus dans cette nomenclature . Bien que Hyundai Motor America ait confirmé qu'ils seront toujours disponibles en 2021 pour l'année 2022, il n'est pas clair si ces berlines seront retirées du marché pendant la période précédent le retour d’une deuxième génération ou si elles seront toujours disponibles sur le marché dans leur forme actuelle.
Hyundai Kona électrique 2021
La demande pour le seul véhicule électrique longue autonomie de Hyundai, le Kona Electric, dépassait considérablement l'offre, comme en témoignent les marges bénéficiaires des concessionnaires qui se situait autour de de 3000 $ l'an dernier. Mais il semble que Hyundai ait remédié à cette pénurie ces derniers mois. Hyundai n'a donné aucun indice sur ses plans pour augmenter les ventes de ses modèles rechargeables. Il faut entrevoir une croissance progressive du processus et de la disponibilité des VÉ; Hyundai Motor America a confirmé que les hybrides seront disponibles dans l’ensemble du pays, cependant, les modèles rechargeables seront dirigés principalement vers les États qui comme la Californie ont adopté des normes environnementales auxquelles la compagnie doit se soumettre. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Volvo Trucks North America a annoncé qu’il commencera à vendre le modèle de camion Volvo VNR Electric le 3 décembre 2020 aux États-Unis et au Canada.
En tête du déploiement des véhicules zéro émission de classe 8 dans l’industrie du camionnage nord-américaine, Volvo Trucks commencera à produire le modèle Volvo VNR Electric dans son usine de New River Valley à Dublin, en Virginie, au début de 2021. « Volvo Trucks s’est engagée à mener le secteur du transport commercial vers des solutions plus durables en faisant progresser l’électromobilité. Nous continuerons à investir et à stimuler le développement de cette technologie, tant au niveau mondial qu’ici même en Amérique du Nord », a déclaré Peter Voorhoeve, président de Volvo Trucks North America. « Nous sommes enthousiastes à l’idée de mettre sur le marché le Volvo VNR Electric dans quelques semaines ». Volvo Trucks, en tant qu’organisation mondiale, a annoncé aujourd’hui, lors de la journée des marchés financiers du groupe Volvo, qu’elle proposera une gamme complète de poids lourds électriques en Europe en 2021, et qu’au cours de cette décennie, cela sera suivi par le développement de véhicules électriques pour les opérations lourdes sur longue distance, y compris des camions électriques à batterie et à pile à combustible avec une plus grande autonomie. Volvo Trucks prévoit de commencer à vendre des camions électriques alimentés par des piles à combustible à hydrogène dans la seconde moitié de cette décennie, et l’objectif est de disposer d’une gamme de produits sans fossiles d’ici 2040. « En augmentant rapidement le nombre de camions lourds électriques, nous voulons aider nos clients et les acheteurs de transport à atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de durabilité. Nous sommes déterminés à continuer à conduire notre industrie vers un avenir durable », a déclaré Roger Alm, président de Volvo Trucks Corporation. Du point de vue de Volvo Trucks, la transition vers des transports plus durables consiste essentiellement à rendre changement aussi doux que possible pour les exploitants de flottes, afin qu’ils puissent commencer à s’adapter. Les solutions proposées doivent être sans fossiles et permettre aux flottes d’atteindre les niveaux de rentabilité et de productivité nécessaires. « Dans le cadre du très fructueux projet Volvo LIGHTS, que nous avons lancé en 2019 en Californie du Sud en collaboration avec quatorze autres organisations pionnières, nous avons validé la viabilité et la fiabilité du Volvo VNR Electric dans des opérations réelles et prouvé ce qu’il faut pour créer une solution électromobile holistique de bout en bout afin de favoriser une véritable durabilité dans l’industrie du camionnage », a déclaré M. Voorhoeve. « Nous sommes tout à fait convaincus de pouvoir mettre cette nouvelle technologie sur le marché commercial ». Source Transport Magazine
Contribution: André H. Martel
General Motors prévoit d’embaucher 3 000 nouveaux employés principalement axés sur le développement de logiciels alors que l’entreprise accélère ses projets de véhicules électriques, a annoncé lundi le constructeur automobile.
GM a déclaré que les nouveaux emplois seront concentrés vers l’ingénierie, la conception et la technologie de l’information pour accroître la diversité et l’inclusion et contribuer aux priorités de GM en matière de VÉ et d’expérience client. GM prévoit embaucher jusqu’au premier trimestre de 2021. De nombreux postes pourraient être à l’étranger car GM souhaite étendre ses sites de développement sur la planète. «Au fur et à mesure que nous évoluons et développons notre expertise et nos services logiciels, il est important que nous continuions à recruter et à ajouter de nouveaux talents dans de nouveaux secteurs», a déclaré dans un communiqué, le président de GM Mark Reuss. «Nous voulons clairement démontrer que nous sommes déterminés à poursuivre le développement des logiciels nécessaires pour nos les véhicules électriques, améliorer l’expérience client et développer une main-d’œuvre axée sur l’expertise logicielle.» Le blitz de recrutement intervient alors que le constructeur automobile prévoit se concentrer davantage sur les véhicules électriques, notamment en proposant au moins 20 nouveaux véhicules électriques sur la planète d’ici 2023. GM a annoncé plus tôt cette année qu’elle prévoyait d’ investir 20 milliards de dollars dans les véhicules électriques et autonomes d’ici 2025. Ken Morris, vice-président de GM des programmes de véhicules autonomes et électriques, a déclaré aux journalistes lors d’un appel conférence lundi que le constructeur automobile prévoyait rapidement mettre sur le marché au moins deux véhicules électriques après le GMC Hummer EV, qui est le premier véhicule bâti sur la plateforme de véhicules électriques de nouvelle génération de GM incluant la batterie Ultium. «Nous progressons en mode virtuelle aussi rapidement que possible au développement de ces nouveaux véhicules.», a déclaré Morris. «Mais, même virtuellement, nous sommes plus efficaces que jamais.» Les actions du constructeur automobile ont atteint un nouveau sommet pour la dernière année à 39,72 $ USD avant l’annonce de lundi. De plus, l’action a augmenté de 5% lundi midi à la suite du vent d’optimisme créé par l’annonce d’un vaccin Covid-19 et par la confirmation du président élu Joe Biden de soutenir les véhicules électriques. «Nous sommes impatients de travailler avec l’administration Biden et de soutenir les politiques qui favoriseront une plus grande adoption des VÉ dans les 50 États et encourageront les investissements dans la R&D et la fabrication», a déclaré Morris. «En fin de compte, le changement climatique est une préoccupation mondiale et la meilleure façon de supprimer les émissions des véhicules automobiles de l’équation environnementale est d’investir dans un avenir entièrement électrique et sans émissions.» Les 3 000 emplois supplémentaires s’ajoutent à l’annonce précédente de GM pour embaucher 1 100 nouveaux employés dans le cadre d’un investissement de 2,3 milliards de dollars pour développer un partenariat avec LG Chem afin produire des batteries Ultium dans le nord-est de l’Ohio. GM employait environ 164 000 personnes dans le monde en 2019, contre 215 000 en 2015, la société ayant restructuré et réduit ses activités ces dernières années. Michael Wayland CNBC
Contribution: André H. Martel
La croissance rapide de l'énergie éolienne et solaire rendra la décarbonisation des réseaux plus facile, mais le transport demeurera un problème majeur sur la planète.
Les véhicules à moteur à combustion sont omniprésents, les entreprises vendent des véhicules plus gros et plus émetteurs de gaz et les consommateurs les achètent toujours, et il semble y avoir une ferme réticence à s'engager dans un changement à l'échelle mondiale dans le secteur de l'énergie. Nous savons tous que ce sera une route difficile. Pour en savoir un peu plus sur les options à envisager tournons-nous vers le leader mondial de l'électrification des transports: la Norvège. C'est un pays connu pour deux facteurs climatiques clés: le pétrole et les véhicules électriques. En ce qui concerne les véhicules électriques, ils sont incroyablement difficiles à manquer, dans les faits, ils sont plutôt faciles à manquer, car ils sont pour la plupart silencieux et nécessitent donc une prudence supplémentaire si vous êtes cycliste ou piéton. Le gouvernement norvégien a vivement encouragé l’intégration de cette alternative aux véhicules à moteur à combustion et, par conséquent, la Norvège mène facilement le monde pour leur déploiement. Pour un citoyen d’Oslo, la région de Norvège avec la plus forte concentration de véhicules électriques, il est facile de voir comment la politique gouvernementale agressive du pays a entraîné ces changements. Sur le nombre total de voitures neuves achetées chaque mois, un pourcentage croissant de celles-ci est électrique. Depuis les derniers mois, cette proportion ne cesse d'augmenter. C'est une très bonne nouvelle: ces véhicules demeureront populaires pendant des décennies et ils rouleront sur le réseau électrique propre de Norvège. En octobre, un peu plus de 60% des véhicules neufs étaient électriques. Cependant, les excellentes statistiques norvégiennes sur les nouvelles voitures doivent faire face à un réel défi: les consommateurs conservent leurs voitures si longtemps que les véhicules à combustibles fossiles dominent toujours le parc de véhicules automobiles, malgré les nombreux achats de voitures neuves. Cette situation est expliquée sur le site Web de statistiques de base de la Norvège, Statistisk sentralbyrå (SSB), qui confirme le léger mais notable accroissement de la flotte de VÉ du pays:
Le nombre total de véhicules en Norvège augmente régulièrement , conformément à la croissance de la population. Cette demande accrue est satisfaite presque entièrement par les véhicules de la catégorie «électrique» et «autres carburants verts». Il est clair qu'il se passe quelque chose en ce qui concerne les émissions causés par le transport routier en Norvège:
En fait, les émissions totales de la Norvège pour 2019 étaient à leur niveau le plus bas depuis les années 1990 mais il y a encore beaucoup plus de travail à faire pour atteindre les objectifs visés. La baisse de 7% du trafic routier a le plus contribué à la baisse entre 2018 et 2019. Mais il faut apporter un bémol à ces données: ce ne sont pas seulement les véhicules électriques qui sont classés comme «zéro émission» dans ces données. Les voitures fonctionnant aux biocarburants sont également classées comme zéro émission.
Selon le SSB : «Une des causes de la baisse des émissions fut la réduction des ventes d'essence et de gazole combinée à une part accrue de biocarburants dans le mélange du carburant en 2019» Ce n’est définitivement pas une alternative à l'électrification des transports que d’utiliser de l’huile de palme controversée et extrêmement nocive. «Une enquête auprès des vendeurs de biocarburants confirme que 36 millions de litres de biocarburant liquide ont été vendus pour le transport routier en 2019. Sur ce total, environ 15 millions de litres étaient de l'huile de palme», a écrit l'Agence norvégienne pour l'environnement en septembre. 2020. Selon le chercheur norvégien sur le climat Glen Peters, l'impact sur les émissions des véhicules électriques est assombri par l'implication des véhicules alimentés au biocarburant en Norvège. Il est clair que la baisse des émissions due au transport doit s'accélérer et que la proportion de cette baisse qui repose sur des biocarburants controversés doit diminuer. Cela me semble être une demande difficile pour un pays qui en fait déjà tant, mais plusieurs options sont disponibles, par exemple en réduisant simplement l'utilisation de véhicules privés, en encourageant des alternatives de transport actif comme la marche et le vélo, ou en augmentant les services de transports publics. D'autres options incluent des programmes «cash for clunkers» pour permettre d’échanger les véhicules les plus anciens et les plus émetteurs de pollution et les remplacer par des alternatives électriques simples et bon marché. La date de la prochaine rencontre mondiale sur le climat (COP26) a été reportée à novembre 2021. Actuellement, de nombreux pays examinent leur profil d'émissions et se posent des questions sur le succès des programmes existants. Pour le déploiement des véhicules électriques en Norvège, il est très clair que ce qui s'est passé jusqu'à présent est extrêmement efficace, mais il est également clair que ces efforts doivent être doublés ou triplés pour atteindre les objectifs climatiques du pays au cours de la prochaine décennie. Le pays est en bonne position pour franchir les prochaines étapes vers un avenir électrique. Ketan Joshi The Driven
Contribution: André H. Martel
La compagnie d’Autobus Volvo présente une nouvelle alternative pour recharger les bus électriques4/11/2020
À l'automne 2021, Volvo Bus introduira une autre alternative pour la recharge des bus électriques. Outre les solutions de charge efficaces d'aujourd'hui, OppCharge et Combo2 / CCS, Volvo proposera également la recharge via un pantographe monté sur le toit, appelé panto up.
La solution panto up de Volvo est basée sur la toute dernière technologie de Schunk, avec des avantages tels qu'une installation compacte impliquant une faible augmentation de poids pour le véhicule. Panto up sera disponible comme alternative aux Volvo 7900 Electric et Volvo 7900 Electric Articulated en Europe à partir de l'automne 2021. Le 21 octobre dernier, Volvo a présenté sa gamme de solutions de recharge à haut rendement lors d'un événement à Göteborg, la ville qui, à bien des égards, donne le ton aux transports publics électrifiés. L'événement fait partie du projet ASSURED de l'UE, dont le but est d'encourager l'électrification des véhicules utilisés pour le transport urbain grâce à l'interopérabilité entre les différents fabricants de véhicules et de bornes de recharge. Les alternatives de recharge des bus Volvo
Source: Institut de recherche stratégique, STEELGURU
Contribution: André H. Martel
Volvo a confirmé lundi l’inauguration de son laboratoire dédié à la recherche et au développement de moteurs électriques à Shanghai. En combinant les travaux avec son centre de recherche de Göteborg, en Suède, le développement futur du moteur à l'interne sera accéléré, a déclaré dans un communiqué de presse, le constructeur automobile.
Selon Volvo, le développement de moteurs à l’interne permettra de travailler en concertation avec d'autres composants, ce qui devrait entrainer des gains d'efficacité énergétique et de performances. "Grâce à la conception et au développement à l’interne, nous pourrons amener nos moteurs électriques à des niveaux supérieurs", a déclaré dans un communiqué Henrik Green, directeur technique de Volvo Cars. L'année dernière, Green a déclaré à Green Car Reports que les moteurs du Volvo XC40 Recharge 2021 et du Polestar 2 2021 avaient été développés à l’interne et que le constructeur avait l'intention de continuer à favoriser cette approche.
Développement de moteurs électriques Volvo
Les deux modèles sont basés sur la même plateforme CMA (Compact Modular Architecture) et partagent de nombreux composants. Les performances du Recharge XC40, qui est la première voiture électrique grand public de la marque Volvo, confirment que le constructeur automobile peut encore s'améliorer en matière d'efficacité. Son autonomie de 335 km, selon l’EPA , est environ 50% inférieure à celle de son rival le Model Y de Tesla. La Polestar 2 n’est guère plus performante, avec une autonomie de 375 km. Le laboratoire de recherche et développement automobile de Shanghai est opérationnel depuis le mois dernier et se concentrera dans un premier temps sur le développement de voitures électriques et d'hybrides rechargeables basés sur la nouvelle plateforme SPA2. Le premier modèle basé sur cette plateforme sera le VUS Volvo XC90 de nouvelle génération, qui pourrait bénéficier d'une recharge entièrement électrique. Volvo serait également à développer un VUS emblématique entièrement électrique, baptisé XC100 Recharge, qui se situerait dans la gamme de véhicules au-dessus du XC90. Ce modèle ne devrait cependant pas être disponible sur le marché avant la fin de 2023 comme modèle 2024. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le nouveau PDG Jim Farley, a révélé que la stratégie de Ford pour pénétrer le marché des véhicules électriques serait la production de véhicules abordables, et non des modèles à six chiffres.
Le prix de la Mach-E n'est pas très cher, mais ce n'est pas non plus vraiment bon marché.
Le prix des voitures électriques ne sont se compare toujours pas avec le prix des véhicules traditionnels équipés d'un moteur à combustion interne. Bien que l'on ne sache toujours pas quand nous verrons une vraie parité, les analystes s'attendent à ce qu'elle soit plus tard cette décennie, Ford a promis que les prix de ses futurs véhicules électriques ne seront pas exagérés et un modèle à 20 000 $ USD pourrait être dans les cartes. Le PDG Jim Farley lors d’une conférence virtuelle adressée aux investisseurs à la suite de son dernier rapport financier a partagé sa stratégie axée sur les VÉ, baptisée Blue Oval, qui repose fortement sur les véhicules utilitaires électriques. En ce qui concerne les consommateurs, il a déclaré que les prix de ces nouveaux véhicules se situeraient entre 20 000 $ et 70 000 $ USD. "Nous ne visons pas le marché de plus de 100 000 $. Nous souhaitons produire des véhicules abordables", a déclaré le PDG lors de l'appel conférence. Ford n'a cependant pas donné plus de détails ni d’informations supplémentaires sur la stratégie de VÉ. En offrant ce large éventail de prix, Farley a ajouté que le constructeur automobile s'attend à ce que les futurs véhicules électriques représentent plus de 10% des revenus de l'entreprise à l'avenir. Ford présente une stratégie d'électrification beaucoup moins agressive que ses rivaux, alors que General Motors, par exemple, envisage un futur entièrement électrique. Mais, Ford veut également produire des véhicules électriques. La Ford Mustang Mach-E donne le coup d'envoi cette année, tandis que le F-150 EV devrait faire ses débuts en 2022. La camionnette commerciale Transit entièrement électrique devrait être dévoilée la semaine prochaine, et Farley a confirmé la mise en marché d’une gamme complète de véhicules électriques afin de répondre aux attentes du marché. Selon Ford, un véhicule électrique de 20 000 $ USD pourrait vraiment aider les VÉ à se propulser dans cette nouvelle tendance dominante. Road Show
Contribution: André H. Martel
La compagnie Roush CleanTech mettra bientôt sur le marché des véhicules tout électriques de classe 628/10/2020
Penske est la première société de location de camions à vouloir offrir des véhicules électriques à ses clients californiens.
ROUSH CleanTech, connu pour ses solutions avancées de transport propre, fournira à Penske Truck Leasing de tous nouveaux camions tout électriques Ford F-650 pour un déploiement dans le sud de la Californie. «Penske a étendu son parc de véhicules électriques au cours des dernières années», a déclaré Paul Rosa, vice-président senior des achats et de la planification de la flotte chez Penske Truck Leasing . «Nous travaillons avec nos clients pour évaluer les camions électriques ROUSH CleanTech dans divers environnements de travail.» Les camions ont été construits selon les spécifications de Penske pour garantir une expérience de qualité à de nombreux segments de marché. ROUSH CleanTech s'appuie sur des décennies de développement en ingénierie de la société mère, Roush Enterprises. L'expertise de Roush en électricité, acquise en partenariat avec des entreprises comme Canoo et FarmWise, comprend la conception de la production, la validation des performances fonctionnelles, les tests de conformité, la configuration de l'assemblage et la fabrication des véhicules. Les unités de démonstration ont été financées en partie par le South Coast Air Quality Management District, l'organisme de réglementation axé sur l'amélioration de la qualité de l'air dans de vastes zones des comtés de Los Angeles, Orange, Riverside et San Bernardino. «Notre travail avec Roush a joué un rôle majeur dans le développement et la commercialisation de technologies favorisant la pureté de l'air», a déclaré Wayne Nastri, directeur général de South Coast AQMD. «Au cours de la dernière décennie, ROUSH CleanTech a mis plus de 37 000 véhicules sur les routes nord-américaines», a déclaré Todd Mouw, président de ROUSH CleanTech. «Nous apportons cette expérience et cette expertise au marché des véhicules électriques et à des partenariats comme celui que nous avons développé avec le South Coast Air Quality District et Penske pour proposer des solutions qui ont pour objectif d'assurer un avenir sain et durable.» Les véhicules électriques à batterie ROUSH CleanTech:
Dans le passé, ROUSH CleanTech a été la première entreprise à proposer un moteur autogaz au propane proche de zéro, 0,02 g / bhp-hr, certifié par le California Air Resources Board. Selon l'Agence de protection de l'environnement, l'utilisation de véhicules équipés de moteurs à émissions ultra faibles ou nulles améliorait considérablement la qualité de l'air et réduisait les impacts sur la santé humaine. La production des nouveaux camions électriques devrait démarrer à l'été 2021. Image et communiqué de presse avec l'aimable autorisation de ROUSH CleanTech . Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Volkswagen vise la mi-2021 pour le lancement canadien de son VUS entièrement électrique ID.420/10/2020
Le lancement mondial de l'ID.4, un VUS promettant une autonomie de plus de 400 kilomètres, fait suite au lancement du compact ID.3 sur certains marchés, marque le lancement du programme visant à déployer 75 modèles VW entièrement électriques dans le monde d'ici 2029
Le Groupe Volkswagen Canada a officiellement dévoilé l’ID.4, un VUS tout électrique qui devrait être disponible en quantité limitée sur les routes canadiennes d'ici juin ou juillet 2021. Le véhicule aura une autonomie potentielle de plus de 400 kilomètres et sera offert dans les éditions à traction arrière et à traction intégrale, une première pour un VUS compact entièrement électrique. «L'ID.4 représente le futur de notre entreprise. Futur qui sera brillant, progressif et plein d'énergie électrique », a déclaré Pierre Boutin, président et chef de la direction du Groupe Volkswagen Canada lors du lancement virtuel du véhicule.
Image de Volkswagen ID4
Pierre Boutin a en outre décrit l'ID.4 comme le résultat d'importants investissements réalisés pour faire de Volkswagen l'un des plus grands producteurs mondiaux de véhicules à combustion interne en un leader de l'électromobilité». L'ID.4 est l'un des premiers 75 modèles entièrement électriques que Volkswagen avait promis produire dans le monde d'ici 2029. En tant qu'entreprise, VW s'est engagée à atteindre une neutralité carbone complète d'ici 2050.
Image de Volkswagen ID4
Prix à venir La tarification canadienne de l'ID.4 n'a pas encore été dévoilée. Le premier modèle américain est disponible en fonction d’un prix de détail suggéré d'un peu moins de 40 000 $ USD. Par contre il semble que les acheteurs canadiens auront droit à deux ans de recharge gratuite sur le réseau Electrify Canada, une filiale de Volkswagen alors que les acheteurs américains bénéficieront de trois ans de recharge gratuite via Electrify America. L'ID.4 pourra bénéficier d’un potentiel de recharge de 125 kW DC, permettant de passer d’une recharge de 5% à 80% en moins de 40 minutes. Les modèles canadiens seront également dotés d'un certain nombre de caractéristiques conçues pour la conduite hivernale, notamment la technologie de préchauffage du véhicule et de pompe à chaleur, qui absorbe l'énergie thermique de l'extérieur du véhicule afin de réduire la charge énergétique du chauffage intérieur, améliorant ainsi l’autonomie de la batterie en période hivernale. Plus grande disponibilité en 2022 Dans un premier temps, l'ID.4 sera fabriqué uniquement à Zwickau, en Allemagne. C’est ce qui fait que l'offre sera probablement limitée la première année. Cependant, en 2022, une nouvelle usine à Chattanooga, au Tennessee, assurera la production nord-américaine de l'ID.4, permettant une plus grande distribution. Bien que VW ait déjà accepté des précommandes du véhicule aux USA, les informations concernant les ventes au Canada ne seront disponibles que l'année prochaine. Volkswagen a indiqué que même si l'offre limitée nécessitera une approche progressive dans la vente de l'ID.4 partout au Canada, le véhicule sera éventuellement disponible chez tous ses concessionnaires canadiens
Image de Volkswagen ID4
Volkswagen a également noté que le personnel de vente recevra une formation appropriée afin d'éduquer les acheteurs potentiels sur les avantages et le fonctionnement des véhicules électriques. «Nous allons nous assurer que chacun de nos concessionnaires a au moins un vendeur clé qui sera en mesure d’entrer dans les détails et d’expliquer les avantages inhérents à la possession d'un véhicule électrique. Il pourra également mettre en valeur toutes ces caractéristiques exceptionnelles qui diffèrent d'un véhicule à essence », a déclaré Patrick Danielson, directeur de la planification des produits chez Volkswagen Canada. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Mercedes-Benz envisage de mettre sur le marché les nouveaux véhicules électriques de luxe EQS et EQE7/10/2020
Le constructeur automobile prévoit sortir six nouveaux véhicules électriques au cours des deux prochaines années.
Mercedes-Benz a dévoilé une gamme de nouveaux véhicules électriques construits sur une architecture évolutive qui permettra au constructeur automobile d'adapter sa production à une variété de types et de formes de véhicules. Certains des nouveaux modèles prévus sont:
De plus, le Mercedes EQA, un VUS compact basé sur la série GLA du constructeur automobile, entrera en production plus tard cette année, suivi du VUS multisegment EQB en 2021. Soit un total de six nouveaux véhicules électriques sortis au cours des deux prochaines années. Cela contribuera grandement à aider Mercedes à atteindre son objectif de lancer 10 nouveaux véhicules électriques dans cette décennie. L'EQS sera le premier construit sur la nouvelle plateforme de véhicules électriques modulaires de Mercedes. Mercedes a révélé très peu de détails sur ces véhicules. Le constructeur automobile a cependant déclaré que l'EQS devrait atteindre une autonomie de 700 kilomètres selon les normes européennes WLTP. Il est cependant possible d’extrapoler certaines des spécifications et caractéristiques de conception de l'EQS en se basant sur le concept-car Vision EQS présenté l'année dernière. Cette annonce a été faite dans le cadre d'une mise à jour de Daimler, la société mère de Mercedes-Benz, au cours de laquelle les dirigeants ont présenté des plans de réduction de coûts d'exploitation de 20% d'ici 2025 et la disparition de certains de leurs modèles qui ne seront plus offerts dans le futur. Les réductions de coûts entraîneront presque certainement de nouvelles mises à pied, alors que Daimler avait déjà annoncé l’été dernier qu'il supprimerait 30 000 emplois. L'entreprise souhaite repositionner Mercedes-Benz en tant que marque de «luxe», par opposition à une marque «premium» qui a été son positionnement depuis des décennies. En d'autres termes, ils veulent se positionner plus comme Rolls-Royce et Bentley plutôt que comme Audi, BMW, Jaguar et Lexus. Mercedes est largement considérée par les spécialistes comme en retard par rapport aux autres grands constructeurs automobiles en ce qui concerne la sortie de nouveaux véhicules électriques. Par exemple, le VUS EQC évalué à 68 000 USD était censé être expédié aux États-Unis au début de 2020, mais ce projet a été repoussé jusqu'en 2021 . The Verge
Contribution: André H. Martel
La concurrence dans le secteur des camions électriques à pile à combustible continue de s'intensifier, avec l'annonce d’hier confirmant qu'un tracteur de classe 8 sera développé conjointement par Hino Trucks et Toyota Motor North America. Cet effort s'appuie sur une technologie précédemment développée par Toyota dans le cadre du Projet Portal, qui a démarré en 2017.
Les deux sociétés (Toyota est la société mère de Hino ici aux États-Unis) tireront parti du châssis de la série Hino XL , dévoilé en 2018, ajouté à la technologie éprouvée de la pile à combustible de Toyota pour offrir des capacités exceptionnelles sans émissions nocives, dit Hino. Cette collaboration pour développer un camion électrique à pile à combustible de 25 tonnes pour le marché japonais, qui a été annoncé plus tôt cette année permettra de desservir un plus grand marché . Le projet de camion à pile à combustible fait partie d'une nouvelle initiative que Hino baptisée le projet Z. Associé au camion à pile à combustible, le projet Z est l’avenue qu’a choisie l'entreprise pour développer des véhicules électriques zéro émission, allant de la classe 4 à la classe 8. «Une version à pile à combustible de la série Hino XL est une solution gagnant-gagnant pour les clients et la communauté. Le véhicule sera silencieux, doux et puissant tout en n'émettant que des vapeurs d’eau », a déclaré Tak Yokoo, ingénieur exécutif sénior chez Toyota Research and Development. «Plus de 20 ans de technologie de pile à combustible de Toyota, combinés à l'expérience des camions lourds de Hino, créeront un produit innovant et performant. Ce nouveau camion s'appuiera sur le travail que Toyota a entrepris en 2017 avec le Project Portal, qui a vu un tracteur de classe 8 équipé de deux piles à combustible Toyota Mirai transportant du fret des ports de Los Angeles et de Long Beach vers les gares et les entrepôts de Los Angeles. «Le Project Portal roule depuis 2017, il nous a permis de développer le système de pile à combustible pour les camions de classe 8», a déclaré Yokoo dans une présentation vidéo lors du lancement du projet Z de Long Beach, en Californie. «Nous sommes très confiants qu'il nous permettra d’évoluer jusqu’à la classe 8. Nous sommes prêts à proposer prochainement ce nouveau camion avec un système de carburant zéro émission. Et je suis ravi d'annoncer que nous allons construire notre premier camion l'année prochaine, au cours du premier semestre 2021. "C’est pour bientôt, mais ce n'est pas encore assez tôt pour le marché", a-t-il ajouté. "Le marché a besoin de ces camions zéro émission maintenant."
Hino et Toyota collaborent également sur un bus de transport en commun à pile à combustible de 80 passagers destiné à être déployé aux Jeux olympiques d'été de 2021 à Tokyo.
Toyota a commencé à développer des systèmes de piles à combustible pour les voitures particulières il y a plus de 20 ans, a déclaré Yokoo. «Nous avons apporté notre première voiture à pile à combustible aux États-Unis en 2015 et, à la fin de 2019, nous avons vendu plus de 6 000 voitures». «S'étendant sur notre fier héritage du groupe motopropulseur Hino, Toyota Fuel Cell Technology offre à nos clients un véhicule commercialement viable, à autonomie étendue et à zéro émission à court terme», a déclaré Glenn Ellis, vice-président senior de Hino - Customer experience. «Hino partage un objectif commun avec Toyota en matière de durabilité, de fiabilité et d'innovation, le client étant au centre de la conception, ce qui fait de cette collaboration un changement de donne.» Projet Z En plus du tracteur Hino XL à pile à combustible de classe 8, les produits VZE présentés lors de l'événement virtuel en direct du 5 octobre comprenaient:
Pour les véhicules électriques à batterie, Hino examinera à la fois les moteurs d'entrainement centraux et les essieux électriques. Selon la société, le projet Z permettra de tester des véhicules de démonstration dès le premier semestre 2021, de faire des démonstrations clients en 2022 et de produire avant 2024. «Notre démarche globale avec des chefs de file technologiques tels que Toyota, Hexagon Purus et Xos se traduira par une gamme de produits durables et à faible coût qui répondra aux besoins de nos clients à mesure que notre industrie évoluera vers des véhicules zéro émission», a déclaré Ellis, notant que le modèle SEA Electric est déjà disponible sur le marché . HDT Trucking Info
Contribution: André H. Martel
Tesla a battu un nouveau record de livraisons de véhicules, affirmant avoir livré 139 300 véhicules dans le monde de juillet à septembre 2020, selon les chiffres préliminaires publiés vendredi matin dernier.
Ce résultat du troisième trimestre est en hausse spectaculaire par rapport aux chiffres du premier et du deuxième trimestre de 2020, qui étaient respectivement de 88 400 et de 90 650. Il a également battu le record précédent de 112 000 livraisons au quatrième trimestre de 2019. La production pour le trimestre qui vient de se terminer de 145 036 véhicules était supérieure aux véhicules livrés par Tesla pour le trimestre. Cela comprenait la production combinée à l'usine Tesla de Fremont en Californie, et en Chine. La berline Model 3 et le multisegment Model Y ont représenté 124 100 livraisons pour le trimestre, tandis que les Model S et Y plus grands et plus dispendieux ont représenté 15 200 livraisons. Bien que Tesla ne publie pas de chiffres spécifiques aux États-Unis, le constructeur automobile entièrement électrique continue de contrer la tendance dominante ailleurs dans l'industrie automobile. Tesla demeure une exception en cette année au cours de laquelle les ventes d'automobiles ont considérablement baissé, même par rapport aux niveaux quelque peu réduits qui étaient initialement prévus, en raison de la pandémie de coronavirus. De nombreuses marques automobiles ont signalé un rebond des ventes d'automobiles aux États-Unis en septembre, mais la grande majorité d'entre elles ont diminué de pourcentages supérieurs à 10% pour le trimestre par rapport à l’année dernière. Plus tôt cette année, il y avait beaucoup de spéculations sur la question à savoir si les ventes de véhicules électriques augmenteraient pendant la pandémie, par rapport à l'ensemble de l’industrie ou si le marché des véhicules électriques serait plus affecté . Se basant sur ces données et selon plusieurs autres constructeurs automobiles rapportant récemment de fortes ventes de véhicules rechargeables, nous sommes de plus en plus convaincus que les consommateurs à la suite de la pandémie vont de plus en plus favoriser la durabilité et les véhicules à énergie renouvelable non polluantes. Selon un rapport de Detroit News, l'inventaire chez les concessionnaires franchisés des constructeurs automobiles traditionnels est demeuré dans la cour en quantité anormalement élevée, et l’arrivée du stock de nouveaux véhicules de 2021 est en retard en cette période de l'année. Étant donné le modèle de vente directe de Tesla et les données de production dépassant les livraisons, il semble que Tesla ne vive pas ce problème. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Si vous suivez le marché américain des véhicules électriques depuis quelques années, vous savez que l’arrivée historique du Model 3 de Tesla a fait grimper la demande de voitures électriques, que ce soit à l'étranger ou aux États-Unis, mais c’est aux États-Unis que l’impact fut le plus marquant.
Pour représenter cette croissance, le département américain de l'énergie a publié un graphique basé sur les données du Laboratoire national d'Argonne montrant à quel point la capacité de la batterie lithium-ion dans les nouveaux véhicules électriques a augmenté de 2017 à 2018, puis encore un peu plus en 2019.
Selon le département américain de l'Énergie : «Avec une augmentation de 1% des ventes et une augmentation de la taille des batteries, les véhicules tout électriques ont représenté une quantité record de capacité de batteries de véhicules rechargeables vendues en 2019, soit l’équivalent de 17,4 gigawattheures». «Par contre, les véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV) représentaient une plus petite partie de la capacité globale des véhicules rechargeables en raison de leurs volumes de ventes plus faibles et du fait qu'ils sont équipés des batteries plus petites que les véhicules tout électriques, car ils sont assistés de moteurs à essence pour accroitre leur autonomie. Les ventes de PHEV ont diminué de 32% de 2018 à 2019. L'année 2018 a également été la première année complète de ventes du Model 3 de Tesla, ce qui explique la forte augmentation de la capacité totale du nombre de batteries entre 2017 et 2018. »
En effet. Le Model 3 a amené le marché des véhicules électriques, en particulier le marché américain, à un autre niveau. Le Model Y devrait aussi le stimuler, bien que de manière moins spectaculaire en raison de l’intérêt marqué du consommateur moyen pour le Model 3. De plus, le Cybertruck de Tesla qui devrait bientôt être disponible sur le marché devrait intéresser une nouvelle vague d'acheteurs. Durant la même période, une poignée d'autres voitures, camions et VUS électriques intéressants seront également disponibles pour le consommateur. Beaucoup d'autres véhicules sont en développement sur les marchés européen et chinois, mais, de nombreux arrivages de VÉ sont également prévus aux États-Unis. En 2020, la Ford Mustang Mach-E débarquera sur le marché. Ensuite, 2021 amènera la Volkswagen ID.4. La Ford F-150 électrique sera également bientôt disponible. Rivian devrait bientôt produire des modèles très attendus quoiqu’un peu trop chers, un VUS électrique et une camionnette électrique. Et puis il y a le Nikola Badger. Les véhicules électriques ne représentent encore que 2% du marché automobile américain, contre environ 10% en Europe actuellement, mais nous voyons des signes encourageants chez les manufacturiers et les consommateurs. Les choses devraient redevenir intéressantes et excitantes dans les années à venir. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
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