Avere-France a révélé les ventes de véhicules 100% électriques pour 18 pays européens (Norvège, France, Allemagne, Royaume-Uni, Suisse, Danemark, Suède, Espagne, Autriche, Italie, Irlande, Portugal, Finlande, Benelux, Islande et Grèce). L’année 2014 affiche l’immatriculation de 65 199 véhicules en Europe, une hausse de 60,9 % par rapport à l’année précédente! Le grand gagnant est la Norvège avec 18 649 immatriculations, soit près du double par rapport à 2013. La France se retrouve donc en 2e place. Depuis 2005, plus de 43 000 véhicules tout électriques ont été immatriculés en France. La troisième position est occupée par l’Allemagne, suivie par le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Source: Inside EVs
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Le 5 février, à l’occasion de la sortie de la feuille de route 2015 issue des travaux de la conférence environnementale, Ségolène Royal a annoncé les primes de conversion des vieux véhicules diesel en véhicules propres. Prime à la conversion de véhicules diesel polluants en véhicules propres Le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte a introduit le principe d’une prime exceptionnelle pour le remplacement d’un vieux véhicule diesel par un véhicule propre. La feuille de route 2015 issue des travaux de la Conférence environnementale des 27 et 28 novembre comporte la mise en place de cette prime. Sont éligibles les remplacements de véhicules diesel les plus polluants, c’est-à-dire ceux qui sont âgés de plus de treize ans, en véhicule propres. Cette prime est cumulable avec le bonus écologique qui a été reconduit depuis le 1er janvier 2015. La prime de conversion s’adresse aux particuliers. Elle sera mise en place à compter du 1er avril 2014. Son montant dépend de la nature du véhicule acquis en remplacement. En complément, est prévue pour les ménages non imposables, une prime de 500 € pour le remplacement d’un véhicule diesel de plus de 13 ans par un véhicule de classe euro 6 émettant moins de 110 g/CO2. Le taux de change du jour de la banque du Canada pour l'euro est de 1.4176 dollars canadiens.
L'aide publique totale de 10 000 euros est donc équivalente à 14 176 dollars canadiens. La société canadienne Hydro-Québec, l’un des premiers producteurs d’électricité dans le monde, vient d’annoncer l’implantation en France prochainement d’un laboratoire d’une des filiales du groupe, SCE France. Dédié à la recherche sur les batteries, ce laboratoire sera basé à Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques. La Région Aquitaine est partenaire du projet et a participé à son financement, au titre de sa politique de soutien à l’innovation. L’alliance d’Hydro-Québec et de la Région Aquitaine doit permettre de créer 600 emplois L’entreprise publique canadienne de production d’électricité (de source hydraulique principalement) Hydro-Québec vient de dévoiler, conjointement avec la Région Aquitaine, son souhait d’implanter en France un nouveau laboratoire de sa filiale SCE, spécialisée dans la recherche et le transfert de technologie en matière d’électrification des transports et de stockage d’énergie. C’est à Lacq, dans le Département des Pyrénées Atlantiques, que le laboratoire de SCE France sera implanté et débutera son activité dès le mois d’avril 2015. Ce laboratoire dans un premier temps générera six emplois mais devrait permettre de créer environ 600 postes à l’horizon 2020. Cette annonce fait suite à la signature d’une entente entre Hydro-Québec et la Région Aquitaine intervenue en juillet 2014 visant à faire collaborer les deux structures dans le domaine des matériaux de batteries avancés pour l’électrification des transports. Le Conseil Régional participe à ce projet au titre de sa politique de soutien à la recherche, à l’innovation et au développement industriel (qui représente 12% de son enveloppe budgétaire totale annuelle). Avec le soutien d’un fonds européen, ce ne sont pas moins de 5,5 millions d’euros qui vont être investis par la Région dans ce projet. Développer des batteries plus performantes et plus durables La recherche en matière de stockage d’énergie est l’un des axes forts de la politique de R&D d’Hydro-Québec, qui consacre au total chaque année plus de 100 millions de dollars à l’innovation. A ce titre, le laboratoire implanté dans les Pyrénées-Atlantiques a pour objectif de développer des batteries à base de phosphate de fer lithié et de nano-titanate, dont la capacité de stockage est dix fois supérieure à celle des modèles actuels et qui peuvent supporter plus de cycles de chargement. Plus généralement, le laboratoire conduira des recherches sur les batteries utilisant des matériaux avancés. Alors que les capacités de production et les besoins en électricité augmentent à travers le monde et que le recours aux énergies renouvelables intermittentes est de plus en plus fréquent, la question du stockage de l’énergie est un véritable enjeu. La demande de batteries au niveau mondial connait une hausse exponentielle. Des batteries à la fois plus performantes et plus durables permettraient par exemple de mieux gérer l’intermittence des modes de production renouvelable et de limiter les pertes d’énergie. Par ailleurs, la hausse de l’autonomie des véhicules électriques constitue l’un des multiples enjeux liés au développement de batteries plus performantes. Source: Paperblog.fr |
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