La société canadienne Hydro-Québec, l’un des premiers producteurs d’électricité dans le monde, vient d’annoncer l’implantation en France prochainement d’un laboratoire d’une des filiales du groupe, SCE France. Dédié à la recherche sur les batteries, ce laboratoire sera basé à Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques. La Région Aquitaine est partenaire du projet et a participé à son financement, au titre de sa politique de soutien à l’innovation. L’alliance d’Hydro-Québec et de la Région Aquitaine doit permettre de créer 600 emplois L’entreprise publique canadienne de production d’électricité (de source hydraulique principalement) Hydro-Québec vient de dévoiler, conjointement avec la Région Aquitaine, son souhait d’implanter en France un nouveau laboratoire de sa filiale SCE, spécialisée dans la recherche et le transfert de technologie en matière d’électrification des transports et de stockage d’énergie. C’est à Lacq, dans le Département des Pyrénées Atlantiques, que le laboratoire de SCE France sera implanté et débutera son activité dès le mois d’avril 2015. Ce laboratoire dans un premier temps générera six emplois mais devrait permettre de créer environ 600 postes à l’horizon 2020. Cette annonce fait suite à la signature d’une entente entre Hydro-Québec et la Région Aquitaine intervenue en juillet 2014 visant à faire collaborer les deux structures dans le domaine des matériaux de batteries avancés pour l’électrification des transports. Le Conseil Régional participe à ce projet au titre de sa politique de soutien à la recherche, à l’innovation et au développement industriel (qui représente 12% de son enveloppe budgétaire totale annuelle). Avec le soutien d’un fonds européen, ce ne sont pas moins de 5,5 millions d’euros qui vont être investis par la Région dans ce projet. Développer des batteries plus performantes et plus durables La recherche en matière de stockage d’énergie est l’un des axes forts de la politique de R&D d’Hydro-Québec, qui consacre au total chaque année plus de 100 millions de dollars à l’innovation. A ce titre, le laboratoire implanté dans les Pyrénées-Atlantiques a pour objectif de développer des batteries à base de phosphate de fer lithié et de nano-titanate, dont la capacité de stockage est dix fois supérieure à celle des modèles actuels et qui peuvent supporter plus de cycles de chargement. Plus généralement, le laboratoire conduira des recherches sur les batteries utilisant des matériaux avancés. Alors que les capacités de production et les besoins en électricité augmentent à travers le monde et que le recours aux énergies renouvelables intermittentes est de plus en plus fréquent, la question du stockage de l’énergie est un véritable enjeu. La demande de batteries au niveau mondial connait une hausse exponentielle. Des batteries à la fois plus performantes et plus durables permettraient par exemple de mieux gérer l’intermittence des modes de production renouvelable et de limiter les pertes d’énergie. Par ailleurs, la hausse de l’autonomie des véhicules électriques constitue l’un des multiples enjeux liés au développement de batteries plus performantes. Source: Paperblog.fr
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