Christian Roy, ambassadeur et unique propriétaire de Taxi électrique de Québec effectue un aller-retour Québec-Rimouski pour un coût de 10$ en énergie électrique. Vous en avez ras le pompon des coupures du gouvernement ? De l'augmentation des taxes ? Bientôt, des frais de garderie ? De votre régime de retraite ? De l'avenir des CRÉ, de nos CLD ? Du prix de l'essence ? Et en prime, le mois de novembre est plutôt déprimant. J'aimerais ainsi changer quelque peu le « mal de place » en vous suggérant l'histoire de Christian Roy, ce propriétaire de taxi de la région de Québec, qui était de passage à Rimouski en fin de semaine, afin de nous faire découvrir son nouveau « bureau », une Tesla 2014 … 100 % électrique, un petit bijou de 97 000 $. Gagnant honorablement sa vie derrière son volant, en parcourant autour de 65 000 kilomètres par année, M. Roy en avait marre de payer plus de 800 $ par mois en essence, sans compter l'entretien régulier de son véhicule : changements d'huile, freins, etc. « J'ai longuement suivi l'histoire de la Tesla, avant de me pencher sérieusement sur le produit. Personnellement, je croyais que ce véhicule était tout simplement inaccessible. Après discussion avec mon comptable et analyse de tous les coûts, dont le financement, j'ai décidé d'aller de l'avant et je suis devenu au printemps dernier, le premier propriétaire d'un taxi, en Amérique du Nord, à me munir d'une Tesla 100 % électrique. Jusqu'ici, je ne regrette aucunement mon investissement ». Samedi, il avait « branché » son véhicule avant de partir de Québec à destination de Rimouski. « J'ai parcouru la distance Québec/Rimouski sur la même charge et à une vitesse moyenne de 100 km/heure, il me restait une cinquantaine de kilomètres d'autonomie, lors de mon arrivée à Rimouski. La Tesla est le seul véhicule au monde actuellement qui bénéficie d'une autonomie pouvant atteindre près de 400 kilomètres avec une seule charge. C'est la première fois que je parcourais une telle distance », souligne Christian Roy, qui en a profité pour saluer son oncle, Bruno Jutras du Dépanneur Jessop à Rimouski. Fabriquée en Californie, la Telsa est vendue uniquement par commande via Internet et ici au Québec, on en compte près de 300 unités. Compte tenu de son prix, il va sans dire que ce véhicule n'est pas accessible à toutes les bourses, mais pour notre propriétaire de taxi, pas question de regretter sa décision à ce jour, après 45 000 km parcourus. La voiture, en plus d'offrir la plus grosse autonomie de l'industrie à date, se déplace à l'aide d'un moteur de 362 chevaux. On parle de 100 km/h en moins de 4 secondes. Évidemment, qui dit « auto électrique » signifie « borne » eh oui, on ne refait pas le plein actuellement où l'on veut. « Chez nous, dit-il, je possède ma propre borne de 80 ampères, ce qui me permet de recharger en 4 heures. En région, comme ici à Rimouski par exemple, la majorité des bornes sont de 30 ampères, ce qui représente un minimum d'une dizaine d'heures pour une recharge. Comme propriétaire de taxi, je n'ai pas le temps d'attendre des délais aussi longs. Heureusement qu'il y a de plus en plus de bornes qui peuvent correspondre à nos besoins. À Rimouski, j'ai pu me recharger à l'Hôtel l'Empress qui possède une borne de 70 ampères ». En faisant un bref calcul de son voyage dans le Bas du fleuve, Christian Roy nous indique qu'en frais d'électricité, il en aura coûté environ 10$ aller-retour pour Québec/Rimouski. Évidemment, l'avenir lui dira s'il a fait un bon investissement, mais jusqu'à présent, le test est concluant. « Je ne peux que recommander ce véhicule, même s'il représente un gros investissement. Je veux donner l'exemple et je me fais un plaisir d'être l'ambassadeur de la voiture électrique. Avec l'ajout de bornes additionnelles et de plus en plus de voitures sur le marché, le véhicule électrique mérite de se faire connaître. « Je remercie Fin Taxi pour le financement de la voiture et de m'avoir fait confiance. » Entre temps, il est sans aucun doute le meilleur ambassadeur de cette nouvelle technologie qui suscite de plus en plus l'intérêt du consommateur, surtout lorsqu'on sait à quel point nous nous faisons exploiter avec le prix de l'essence à la pompe. Source : L'avantage
Contribution : Richard Lemelin, membre AVÉQ
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