À la Ville de Brossard, sur la Rive-Sud de Montréal, un projet pilote proposé par le conseiller municipal Alexandre Plante lui a donné raison. M. Plante prétendait qu’il serait rentable de rouler avec des voitures électriques dans la ville. On le sait maintenant : il faut faire différents calculs pour arriver à justifier l’acquisition de VÉ du point de vue comptable. On l’a vu dans le dernier numéro de CamAuto, le champion vendeur de Chevrolet Volt au Québec, Bourgeois Chevrolet, situé à Rawdon, se fait un point d’honneur de vous démontrer leur rentabilité par les chiffres. À Brossard, il aura fallu qu’un élu à la fibre écolo s’en mêle pour que la gestion de parc ajoute en avril 2014 quatre Chevrolet Volt ainsi qu’une Toyota Prius enfichable au parc de plus de 100 véhicules motorisés. Jusque-là, on roulait avec quatre Prius à motorisation hybride, mais le temps était venu de faire mieux. De la théorie à la pratique Depuis l’arrivée des cinq voitures électriques enfichables, deux bornes de recharge 240V 30A, comportant chacune deux pistolets, ont été installées derrière le centre socioculturel ainsi qu’au garage municipal. Stratégiquement positionnées, les bornes permettent aux utilisateurs des travaux publics, du génie et de l’urbanisme de recharger les batteries à environ 25 % durant la pause du dîner. La recharge complète s’effectue durant la nuit. Aux yeux de M. Plante, l’utilisation de ces véhicules pour les services municipaux est idéale. « En effet, les inspecteurs du service de l’urbanisme ainsi que les ingénieurs se déplacent continuellement sur de courtes distances dans les limites de la ville. Ces courts trajets sont parfaits pour les VÉ, qui se rechargent efficacement en roulant en milieu urbain. Nous avons donc évalué qu’au-delà de 90 % des kilomètres parcourus le sont en mode électrique », affirme le conseiller municipal, qui est bien heureux que l’on ait choisi les voitures tout électriques plutôt que les hybrides préalablement prévues. De bons résultats De juin 2014 à mai 2015, on a surveillé de près la consommation des neuf voitures vertes de la Ville (quatre Chevrolet Volt, quatre Prius hybrides et une Prius hybride enfichable). D’abord, le tableau indique que ces voitures ont maintenu une consommation d’essence moyenne de 5,5 à 6,4 L aux 100 km. La Prius enfichable a très bien fait avec 5,5 L aux 100 km. D’ailleurs, les utilisateurs ont préféré la voiture tout électrique aux modèles hybrides à essence ; on préfère se brancher souvent plutôt que d’avoir à faire un détour pour aller mettre de l’essence aux Travaux publics. En ce qui a trait aux Chevrolet Volt, la consommation se situait entre 0,6 et 1,87 L aux 100 km ! Trois des Volt ont surtout été utilisées localement, alors que celle ayant parcouru de plus longs trajets a consommé davantage. Contrairement aux Prius, aucune des Volt n’a nécessité de changement d’huile après un an. On prévoit plutôt les effectuer après deux ans… Ainsi, la seule opération nécessaire sur ces voitures demeure les changements de pneus, deux fois par année ! Les utilisateurs ont dit apprécier particulièrement les Volt, qui n’imposent aucun compromis en regard du confort, des performances et de la tenue de route. D’ailleurs, la Ville lorgne présentement la nouvelle génération de Volt, qui offriront un autonomie purement électrique plus longue (80 km). On considère également l’achat de Smart EV, qui sont très abordables à l’achat et 100 % électriques. Source : Autosphere.ca Contribution : Martin Archambault
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