Depuis des générations, on peut lire et entendre des gens se prononcer sur le sujet de l’automobile.
Au fur et à mesure du temps, des avancées technologiques et de la diversification de ce secteur, des spécialités sont nées, ce qui a ouvert la voie à des spécialistes reconnus :
Sachant cela, la plupart des gens qui travaillent dans le milieu du transport individuel et collectif connaissent ceux et celles qui ont développé cette spécialité et c’est pourquoi nous ne recevrons pas d’appels de constructeurs automobiles pour faire l’essai du tout dernier modèle de Corvette ou de Bentley et c’est très bien comme ça. Ainsi, il nous est arrivé dans le passé de refuser de donner des entrevues sur un sujet ou un véhicule si celui-ci n’était pas dans nos cordes, préférant plutôt suggérer le nom d’une autre personne plus férue dans le dossier par respect pour le métier, les gens qui s’y connaissent et les spécialités. C’est pourquoi plusieurs sorties faites au cours des dernières années dans les médias par des représentants de CAA-Québec sur le sujet des véhicules électriques laissent de plus en plus de gens dubitatifs à la lumière des « informations » qu’ils ont diffusées sur le sujet.
Ce faisant, de plus en plus de personnes qui lisent et suivent de près le dossier des véhicules électriques se grattent la tête et se demandent ce qui se passe chez CAA-Québec. Se prononcent-ils à tort et à travers sur le sujet des véhicules électriques par un trop grand besoin de visibilité, est-ce parce qu’ils ont une trop grande proximité avec des joueurs de l’industrie ou est-ce une combinaison des deux? Quoiqu’il en soit, la crédibilité de CAA-Québec perd des plumes à vitesse grand V sur le sujet des véhicules électriques depuis quelques mois auprès des connaisseurs. Comme il s’agit d’une société connue auprès du grand public, une introspection et un travail d’apprentissage sur le sujet seraient bienvenus de leur part. Après tout, une partie importante de sa mission étant « d’agir au quotidien pour défendre les intérêts de ses membres, tout en proposant une multitude de services dans des secteurs variés. »*, cela implique donc que l’équipe de CAA-Québec fasse rapidement le virage vers l'électrique afin de bien pouvoir servir ses membres qui possèdent des véhicules partiellement ou entièrement électriques et le public en général. Plus de 120,000 survoltages de véhicules à essence en quelques jours plus tard, il serait temps que CAA-Québec se “branche”. Car on ne peut pas dire n’importe quoi dans les médias si on est soucieux de travailler de façon professionnelle. * : https://www.caaquebec.com/fr/a-propos/mission/
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