Le journal La Presse rapportait hier, sous la plume de son journaliste Sébastien Templier, les résultats d’une nouvelle enquête sur les véhicules électriques menée pour Environnement Canada. On y apprenait entre autres que les Québécois ont un intérêt plus prononcé envers les VÉs que n'importe quelle autre population au pays, même si on est encore loin d’une adoption généralisée de ce type de véhicule.
L’enquête s’est déroulée sous forme de sondage en ligne conduit par la firme Environics Research et a permis de recueillir les réponses de 2512 Canadiens entre le 1er août et le 1er novembre 2016. Premier constat : la proportion des propriétaires de VÉs, hybrides rechargeables ou hybrides est plus élevée au Québec que dans le reste du Canada. VÉs hybrides Véhicules Sans véhicule ou rechargeables à essence/diesel Canada 4% 80% 16% Québec 7% 75% 18% Deuxième constat : l’intention d’achat est aussi plus élevée au Québec que dans le reste du Canada. Prochain achat électrique (probablement ou certainement) Canada 26% Québec 42% Sur cet aspect, il faut noter que les populations urbaines l'envisagent dans une proportion plus grande (32%) que les populations rurales du pays (17%). Troisième constat : Les obstacles à l’achat diffèrent Le coût L'infrastructure Le manque d’autonomie de recharge Canada 63% 52% 50% Québec 70% 43% En plus de considérer le coût comme un obstacle majeur dans une plus grande proportion que le reste du Canada (70% vs 63%), les Québécois sont plus intéressés que les autres Canadiens par un rabais à l'achat, par une exemption de taxes ou par une réduction de 10% du prix dans l'éventualité de l'achat d'un VÉ. Ils sont par contre moins sensibles aux limites de l'infrastructure de recharge (43% vs 52%), probablement parce que le Québec est un des endroits en Amérique du Nord ou on retrouve le plus de bornes de recharge. Le climat froid ne semble pas non plus inquiéter les Québécois, puisque seulement 32% le considère comme un obstacle aux VÉs. Au-delà de ces constats connus, la firme Environics Research note qu'il faudrait davantage « éduquer les Canadiens sur les conséquences positives de l'achat d'un véhicule électrique, puisque plusieurs d'entre eux ne sont pas conscients, par exemple, des coûts d'entretien réduits d'un modèle électrique comparativement à ceux d'un véhicule traditionnel ». Source : La Presse Contribution : Peggy Bédard
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