Une guerre de brevet sur une technologie avancée, impliquant deux des plus grandes industries au monde, pourrait retarder l'adoption massive du VÉ. Ces compagnies sont engagés dans une bataille juridique de plusieurs millions à propos des batteries au lithium-ion. La chimie d’une batterie serait au cœur du litige et plusieurs experts croient que ce procédé chimique constituerait la clé pour une pénétration significative du VÉ sur le marché. Le litige oppose la compagnie allemande BASF, leader mondial dans le domaine de la chimie, à Umicore, entreprise belge et un des fabricants de composants de batteries les plus importants sur la planète. Le 20 février dernier, BASF a accusé Umicore de vendre un composant majeur de batterie pour lequel BASF détiendrait une licence d’exclusivité. Pour ajouter au fléau, deux géants européens pourraient à présent entrer en conflit sur la propriété du brevet au cœur du litige. Il s’agit de la compagnie bien connue 3M Corp. et de Argonne National Laboratory, un laboratoire américain qui a porté plainte aux côtés de BASF. La dispute, à moins qu’elle ne soit réglée avant le procès, devra se résoudre devant jury. Avec cette poursuite, BASF et Argonne mettent en lumière les enjeux économiques des batteries. Bien que les avancées dans le domaine de la batterie pour VÉ se soient fait attendre, le secteur du lithium-ion a connu une forte croissance pour atteindre une valeur de 18 milliards $. Cela est en partie dû à la popularité des téléphones intelligents et des tablettes, mais également à la vente de VÉ comme la Tesla S, la Volt, la LEAF et tous les autres. Le marché devrait encore croître pour atteindre 38 milliards $ d’ici 2020. Source: Quartz
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