Les trois propriétaires de voitures électriques rencontrés à Amos partagent les mêmes préoccupations: l'économie monétaire et la protection de l'environnement.
Ces économies sont particulièrement significatives pour Félix Dumont, 19 ans, qui est possiblement le premier propriétaire d'un véhicule 100 % électrique en Abitibi, une Nissan Leaf achetée usagée il y a trois mois. Voyez aussi: Ils partagent leur passion pour la voiture électrique «Je suis livreur chez Morasse à Rouyn-Noranda et je parcours 150 km par jour. On a une borne installée au restaurant. Depuis trois mois, j'ai roulé 10 000 km et ça coûte en moyenne 1,24 $ du 100 km en électricité. Le moteur est puissant, la voiture possède une bonne tenue de route et est très spacieuse pour une compacte. Mon but était d'abord d'économiser sur l'essence, mais je me suis finalement retrouvé avec un véhicule performant que j'aime beaucoup», fait-il valoir. Pour le moment, Félix n'entrevoit que deux problèmes à l'horizon. D'abord, le garage le plus près pour réparer sa Leaf est à Timmins. Puis, il n'y a pas de bornes de recharge dans la Réserve faunique La Vérendrye. «Je peux faire entre 120 et 200 km avec ma pile. Il me faudrait dormir dans un camping en route pour recharger. L'idéal serait d'avoir des bornes à Dorval Lodge et au Domaine», estime-t-il. Une suite logique Pour Alexandre Mercier, il s'agit d'une suite logique. Cet ingénieur mécanique se spécialise en efficacité énergétique. «C'est la première raison pour laquelle je me suis intéressé aux voitures électriques. Au Québec, l'électricité est une énergie propre. J'ai fait mes recherches et j'ai réalisé que l'économie monétaire était aussi très importante», souligne-t-il. Avec l'aide d'un site internet, il compile d'ailleurs toutes ses données. Il sait par exemple que sur 22 000 km, il a en roulé 73 % à l'électricité et 27 % à l'essence. «Ce qui tue mes statistiques, c'est que nous avons fait cinq voyages à l'extérieur, ce qui représente 6000 de mes 8000 km à l'essence. J'ai fait une moyenne de 2 litres aux 100 km, mais sans les voyages, j'aurais été plus près du litre», croit-il. Rattraper l'écart en 3 ans Selon lui, l'économie monétaire demeure un argument de taille. Il a bon espoir de récupérer l'écart du coût d'achat de sa Volt en trois ans. «Il y a un rabais sur les assurances. On dit que les frais d'entretien représentent 20 % de ceux d'une voiture à essence. Il existe des subventions pour s'installer une borne électrique à la maison. Si Hydro-Québec utilise ses nouveaux compteurs intelligents pour moduler ses tarifs, il sera possible d'économiser encore plus en rechargeant dans les moments où ça coûte le moins cher», précise celui qui assure que le prochain 2e véhicule de la famille sera 100 % électrique. Un plein depuis le 21 avril Joël Côté s'imaginait mal parcourir autant de kilomètres pour aller travailler chaque jour avec une voiture à essence. Il ne regrette nullement le choix qu'il a fait, il y a 2 ans et demi. «J'ai fait le plein d'essence le 21 avril, je roule 220 km par jour et même si on parle d'un cycle de 60 km pour la batterie, je suis toujours sur ce même réservoir», fait-il valoir. Cet article en est un autre qui s'ajoute à ceux déjà publiés sur ce premier éVÉnement AVÉQ du genre en Abitibi. Ceci démontre une fois de plus l'importance de ces événements qui s'inscrivent en plein dans le cadre de la mission de l'AVÉQ, soit la promotion de l'électrification des transports dans la population du Québec. Suite à la lecture de ces articles, des milliers de personnes à travers le Québec auront un nouvel intérêt envers les VÉ, et disposeront maintenant d'outils de qualité afin d'en apprendre davantage. Encore merci à nos propriétaires bénévoles ainsi que nos directeurs régionaux qui font un travail formidable car sans eux, ces événements ne pourraient avoir lieu. Source: L'Écho Abitibien Le Citoyen Contribution: François Viau
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