Dans le cadre de la conférence COP21, Ici Radio-Canada nous offre un reportage sur une autre innovation. Il s'agit du premier traversier entièrement électrique pour voitures au monde, mis en service en Norvège. Il se nomme le MF Ampere et il est entré en service au printemps 2015. Plus de détails Le propriétaire du traversier Norled a commencé l'exploitation du navire électrique sur l'itinéraire de Sognefjord entre Lavik et Oppedal. Le traversier, entièrement électrique, parcourt six kilomètres à travers le fjord 34 fois par jour, à chaque aller prendre environ 20 minutes. Le traversier, qui est de 80 mètres de long et 20 mètres de large, est mu par deux moteurs électriques, chacun d'une puissance de 450 kilowatts. Il est composé exclusivement d'aluminium léger, ce qui le rend moitié moins lourd que les traversiers similaires, et ce, malgré ses dix tonnes de batteries. Il a une une capacité de 360 passagers et de 120 véhicules. Construit en collaboration avec le constructeur Fjellstrand, Siemens a installé le système complet de propulsion électrique et a mis en des stations avec batteries lithium-ion à chaque quai. Ces batteries sont chargées à partir d'électricité de source hydroélectrique. Avec ce passage à l'électricité, Siemens affirme que Norled réduira le coût du «carburant» jusqu'à 60 pour cent. Le ferry est alimenté par trois piles, une batterie au lithium-ion à bord du traversier, et un à chaque embarcadère pour servir de tampon. Les batteries de 260 kWh alimentent le traversier lorsqu'il est à quai. Ensuite, la batterie est rechargée lentement à partir du réseau électrique jusqu'à ce que le navire revienne à nouveau pour déposer des passagers et se recharger. Les batteries embarquées du navire sont rechargées directement à partir du réseau durant la nuit alors que le traversier n'est pas utilisé. A bord du traversier, Siemens a installé son système de propulsion électrique BlueDrive plusC. Il comprend une batterie et un système de direction assistée, un régulateur de propulseur à hélices, un système de gestion de l'énergie et un système d'alarme intégré. Les systèmes d'automatisation intégrés contrôle et de surveille les machines et appareils auxiliaires sur le traversier et sont connectés via le «Profibus» à tous les autres sous-systèmes. Le traversier va utiliser environ deux millions de kWh par an, alors qu'un traversier traditionnel consomme au moins un million de litres de diesel par an et émet 570 tonnes de dioxyde de carbone et 15 tonnes d'oxydes d'azote, selon Siemens. Source: Téléjournal, Ici Radio-Canada et World Maritime News
Contribution: Dany Labrecque
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