Suite à la conférence fort intéressante de M. Pierre Langlois sur la mobilité durable ce dimanche, nous avons crû bon de revenir sur le sujet de TM4 alors que M. Langlois discutait du moteur-roue d'Hydro-Québec et que les questions fusaient de part et d'autre de la salle où incompréhension, frustration et dégoût se sont fait sentir. On croit à tort que tout est tombé à l'eau; or, selon le site Patent Buddy, les brevets de TM4 sont bel et bien actifs, même ceux des années 90. Depuis ce temps, ils n'ont pas chômé à TM4! On sait qu'Hydro-Québec a dépensé une fortune à développer une technologie révolutionnaire qui n'a su trouver preneur dans les années 90, mais les brevets sont toujours détenus par TM4 qui reste une filiale détenue à 100% par Hydro-Québec. Dernièrement dans les actualités, nous avons remarqué que l'intérêt du moteur-roue a été ravivé en Allemagne, en Chine et aux États-Unis, et que des usines sont déjà prêtes à le commercialiser à grande échelle - et bonne nouvelle, certains partenariats semblent être nés en Chine et en Inde avec de nouvelles technologies TM4. Si on regarde le passé d'Hydro-Québec avec TM4, Pétrolia, et plus récemment Circuit Électrique, on note l'entêtement de notre fleuron national à toujours vouloir trouver des partenaires pour mener à bien un projet, et à défaut de réussir, laisser tomber le projet avec des pertes colossales. L'émission Découvertes avait fait un reportage à ce sujet, que vous pouvez regarder ci-dessous pour mieux comprendre la situation à ce moment dans l'histoire. Il semblerait qu'on puisse apprendre de nos erreurs, après tout! Corrections apportées à cet article le 27 mai 2013
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