Un nouveau VUS de la part d’une « start-up » australienne

Si vous vous baladez près d’une ville australienne, vous aurez bien des chances de rencontrer des véhicules parfaitement classiques. Par contre, comme le territoire est vaste et parfois inhospitaliers, dès qu’on sort des centres urbains, on a besoin de se déplacer dans d’autres types de véhicules, plus adaptés aux conditions.
 
Ces véhicules doivent être robustes. Rien à voir avec le look d’une Buick Encore, mais plus à celui de modèles utilitaires comme le Peterbilt.
 
L'industrie automobile australienne est en déclin depuis des années. Il coûte moins cher de fabriquer des voitures en Corée ou au Japon et les importer que de les construire localement. Toutes les grandes compagnies automobiles nationales ont annoncé qu'elles cesseront leurs activités d’ici la fin de 2018.
 
Cela pourrait créer des opportunités pour de nouveaux fabricants nationaux. L’un d’eux est Red Automotive Technologies, fondée par un ingénieur d’Adelaide, Paul Van de Loo. Il a annoncé son intention de construire un VUS électrique de 4 roues-motrices et doté de la technologie de suspension active. Comme une Tesla, la batterie sera installée dans le bas du châssis, entre les roues.
 
Le VUS électrique de Van de Loo n’aura rien d’un modèle banlieusard. Il affirme qu'il aura une portée électrique de 120 miles (193 km) et un moteur qui pourra monter ce chiffre à plus de 700 miles (1125 km). Il sera capable d’accélération à 60 mph (95 km) en moins de 4 secondes et d’atteindre une vitesse de pointe de 150 mph (240 km), grâce à sa transmission à 2 vitesses.
 
Pour plus de détails sur sa conception, c’est ici.
 
L'objectif de Red est de construire jusqu'à 75 000 VUS électriques chaque année d’ici 10 ans, dont 5000 seraient destinés à l'exportation vers les États-Unis, le Moyen-Orient et l’Europe par exemple. Les prix se situeront dans la gamme des 85 000$ et 200 000 $.
 
Ne manque maintenant que le financement pour mettre de l’avant ce projet. Van de Loo sollicite présentement les gouvernements locaux et nationaux pour se lancer.
 
 Source : Ecomento
Contribution : Peggy Bédard