Stéphane Sylvestre est le premier conducteur faisant partie de la révolution UberX d'Ottawa, un fonctionnaire par jour et chauffeur privé de soir avec sa Tesla Model S. Le reportage de CTV NEWS.
Le controversé système de covoiturage commercial Uber a été officiellement lancé à Ottawa. La société a lancé son service UberX à 10h mercredi le 1er Octobre 2014. Les dirigeants de Uber disent que ce n'est pas une compagnie de taxi mais à la place une société de technologie. UberX, la plate-forme de covoiturage commercial de l'entreprise, offre des tarifs à bas prix, jusqu'à 40 pour cent de moins cher que le trajet moyen de taxi d'Ottawa. Stéphane Sylvestre est l'un des premiers pilotes Uber d'Ottawa. Un fonctionnaire fédéral de jour, il est excité par son nouveau travail, "C'est une autre façon de payer les factures. J'arrive à rouler sur mon propre temps », raconte Sylvester à CTV au volant de sa voiture de luxe électrique Tesla Model S. Les régulateurs de la ville et l'industrie du taxi ne vont certainement pas dérouler le tapis rouge. Le maire d'Ottawa Jim Watson dit qu'il n'y a pas de différence entre Uber et un taxi, "Je pense qu'ils (Uber) peuvent l'appeler tout ce qu'ils veulent, mais à la fin de la journée la plupart des gens comprennent que vous appelez un véhicule grâce à la technologie pour vous déplacer. C'est un taxi. " La directrice des règlements d'Ottawa Susan Jones dit que travailler pour Uber est illégal, parce que la société n'a pas obtenue un permis de courtier, et ses pilotes ne sont pas autorisés de travailler dans la ville. Elle dit qu'ils ont l'intention de cibler Uber et ses conducteurs. "Nous avons des taxis illégaux opérant dans la ville de temps en temps, nous aurons des agents d'infiltration qui vont faire des tours et une fois que nous obtiendrons des preuves nous porterons des accusations." Jones dit que ces frais peuvent aller d'infractions simples aux règlements jusqu' à une amende de 20.000 $ en vertu du Code de la route pour "offrir un service de transport sans la licence appropriée." Quant à Stéphane Sylvestre, la menace de fortes amendes le rendent nerveux. Il est encore indéterminé à savoir si son nouvel emploi en vaut la chandelle: «Je ne veux pas faire quelque chose d'illégal, mais si le covoiturage est autorisé j'ai du mal à voir pourquoi Uber est sous un tel contrôle". Sylvester mentionne que lorsqu'il s'agira de faire face aux amendes potentielles il compte sur Uber pour le protéger. "Ils (Uber) m'ont dit qu'ils protègent leurs conducteurs, mais ils ne m'ont pas donné d'informations supplémentaires sur la façon ou dans quelles circonstances" Le syndicat de taxi d'Ottawa menace également de défier Uber avec des manifestations publiques. Uber est actuellement offert dans plus de 200 villes du monde entier. Source: CTV News
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