Le syndicat du secteur UAW (United Auto Workers) veut ouvrir une section dans l'usine de Tesla à Fremont, en Californie, alors que les cadences de travail pour produire la nouvelle Model 3 s'accélèrent.
En effet, le PDG de Tesla Elon Musk prévoit produire 10 000 exemplaires par semaine du nouveau modèle dès l'an prochain, et cela réveille les craintes de certains des quelque 6000 employés de l'usine. Ceux-ci les ont exposées dans une lettre envoyée au Conseil d'administration de l'entreprise. Ils y demandent notamment plus de clarté sur leur paie et les promotions ainsi que la promesse qu'ils ne feront pas l'objet de mesures de représailles s'ils tentent de former une section syndicale. Le salaire d'embauche à Fremont est de 18 dollars de l'heure, bien inférieur à la moyenne des autres ouvriers du secteur (25,58 dollars) et au salaire moyen dans le Comté d'Alameda où se trouve l'usine (28,10 dollars). Louer un appartement peut ainsi nécessiter jusqu'à 70 % de la paie d'un ouvrier de l'usine. Musk au pied du mur Plusieurs ouvriers essaient en conséquence de créer une section syndicale au sein de l'usine et le président du syndicat UAW (United Auto Workers), Dennis Williams, a déclaré le mois dernier que l'organisation était prête à organiser un vote chez Tesla pour y parvenir. En attendant, elle a ouvert un bureau près de l'usine et engagé deux personnes pour recruter des adhérents. Elon Musk n'a pas fait preuve de beaucoup de compréhension. Il a répondu à cette offensive syndicale par Twitter et par courriels aux employés, accusant les tentatives de l'UAW de recruter à Fremont d'être fallacieuses. Il a aussi rejeté les accusations selon lesquelles les conditions de travail seraient dangereuses.
Source : La Presse
Contribution : Naïma Hassert
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