C’est peut-être une victoire temporaire et symbolique pour Tesla, mais tout de même importante dans sa quête pour rendre les voitures électriques plus populaires. Peu de temps après le début des échanges le 10 avril, la capitalisation boursière de Tesla a dépassé celle de GM - elle valait environ 51 milliards de dollars US, soit 1,7 milliard de dollars de plus que son rival établi.
Bien qu'il ne soit pas clair si ça durera, cela demeure un exploit pour une entreprise qui n'a construit que trois modèles de voitures dans son bref historique de 13 ans. La grande question est maintenant de savoir si Tesla pourra soutenir cette valeur avec des chiffres de ventes bruts. Dans une large mesure, l'évaluation de Tesla repose davantage sur son potentiel que sur ce qu'elle a fait jusqu'à maintenant. Toutes ses voitures existantes sont des modèles de luxe qui ont réalisé des ventes modestes. Elle a par exemple vendu 25 000 voitures au dernier trimestre et GM près de 690 000 au cours de la même période. Même si on considère les prix premium de Tesla, c'est relativement un petit acteur de l'industrie automobile qui n'est pas encore rentable. La combinaison d'investissements élevés et de production relativement faible draine beaucoup d’argent et freine de réels profits. L’espoir repose maintenant sur la Model 3. Tesla a accumulé des centaines de milliers de dépôts pour son VÉ plus abordable, ce qui en ferait vraisemblablement le premier constructeur automobile à vendre des VÉs en très grand nombre. La haute capitalisation boursière équivaut vraiment à un pari, une prédiction selon laquelle Tesla représente l'avenir du transport. Ce n'est pas un pari farfelu (Chevrolet prévoit de vendre seulement 30 000 Bolt en 2017), mais ce n'est pas non plus un reflet des performances réelles. Source : engadget Contribution : Peggy Bédard
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