Aux États-Unis, un des arguments les plus communs contre les véhicules électriques est que 45% de l’électricité du pays provient du charbon. Selon cette logique, les VÉ seraient donc également responsables d’émission de CO2.
En Californie, les raffineries de pétrole sont le 2e consommateur d’électricité. Elles nécessitent également une quantité importante d’eau. Il est connu que raffiner un gallon d’essence nécessite 6 kWh d’électricité. Les coûts en électricité et en gaz naturel correspondraient à 43% des dépenses des raffineries aux États-Unis. Si on ajoute à cela les coûts énergétiques pour transporter le pétrole à la raffinerie, l’essence à la station d’essence et les coûts énergétiques de la station d’essence elle-même, on peut facilement ajouter quelque kWh par gallon à ce chiffre. Basé sur cette prémisse, le chiffre de 8 kWh par gallon pour extraire, transporter et raffiner le pétrole semble conservateur. Aux États-Unis, un véhicule à essence consommant 21 mpg aura besoin d’environ 5 gallons pour parcourir 100 miles. En se basant sur les 8 kWh d’électricité par gallon, cela signifie que 40 kWh sont nécessaire pour parcourir ce 100 miles. Une voiture électrique a besoin d’environ 30 kWh pour parcourir 100 miles (3,3 miles par kWh). En résumé, les voitures essence utilisent donc plus d’électricité qu’un VÉ, donc ils sont plus polluants. Dans les grandes villes américaines, les émissions générées par le secteur du transport constituent au moins 70% des émissions produites par les humains. Source : Solar Charged Driving Collaboration : Benoit Raymond |