Nous ne sommes pas encore sur le point de pouvoir nous acheter une voiture volante, mais la voiture qui se conduit seule n’est pas aussi loin que l’on pense, ou, si nous sommes payés pour évaluer la conduite d’un véhicule, qu’on le souhaite. Plusieurs technologies sont actuellement en développement chez la majorité des grands constructeurs de l’industrie qui permettront éventuellement d’offrir aux consommateurs une voiture qui peut se rendre à destination par elle-même. Nous retrouvons d’ailleurs dans plusieurs modèles vendus aujourd’hui des dispositifs embryonnaires de conduite autonome. Nous n’avons qu’à penser au système de stationnement automatique de Ford qui peut garer la voiture en n’exigeant pratiquement aucun effort de la part du conducteur, ou la technologie pilote automatique de Tesla qui prends le contrôle de la voiture dans certaines situations, laissant le conducteur agir comme spectateur. Mercedes-Benz, Acura et Audi ne sont que quelques exemples de manufacturiers offrant sur certains modèles le système de prévention des sorties de voie qui ajuste automatiquement la trajectoire du véhicule pour qu’elle demeure entre les lignes sur l’autoroute. Il y a aussi les innombrables régulateurs de vitesse adaptatifs qui freinent le véhicule lorsqu’il s’approche trop près d’une autre auto jusqu’à un arrêt complet. Certains de ces dispositifs peuvent également suivre le véhicule qui précède dans le trafic en modulant l’accélérateur. Toutes ces technologies utilisent divers systèmes de radars, de caméras et de capteurs pour comprendre l’environnement autour de la voiture et s’ajuster en conséquence. Avec toutes les ressources financières à la disposition des constructeurs, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils trouvent le moyen de les appliquer à grande échelle. C’est déjà fait d’ailleurs. Volvo mettra des voitures autonomes sur les routes de Göteborg en Suède en 2017 afin de permettre à des consommateurs de les évaluer au quotidien. Pour ce faire, la ville mettra en place une section de 50 kilomètres où une centaine de véhicules autonomes pourront circuler. Cadillac a annoncé en septembre dernier l’introduction dès 2016 d’une technologie baptisée Super Cruise qui permet à la voiture en étant équipée de rouler à plus de 100 km/h sur l’autoroute sans que le conducteur n’ait à toucher aux freins, à l’accélérateur, ou au volant. En mars, la Mercedes-Benz F 015, un prototype d’une voiture entièrement autonome, a été aperçue sur les routes de San Francisco. En octobre dernier, une Audi RS7 autonome a prouvé qu’il est possible pour une voiture très performante de se débrouiller sans l’intervention d’un conducteur. La voiture propulsée par un moteur de 560 chevaux a réussi un tour du circuit de Hockenheim en deux minutes environ sans commettre d’erreurs, soit le même temps qu’il faut à un pilote professionnel au volant de la même voiture. Puis, il y a Google. Loin d’être un constructeur automobile, l’entreprise a tout de même fait avancer la cause des voitures autonomes depuis 2012, expérimentant au départ avec des modèles Lexus et Toyota, et développant finalement sa propre voiture. Daimler, Nissan et Honda sont parmi les autres manufacturiers qui travaillent à l’heure actuelle sur une voiture autonome, ou du moins une technologie permettant de faire en sorte qu’un véhicule puisse se conduire soi-même. Aucun doute, la voiture autonome s’approche! Source: Huffington Post / Charles Jolicoeur
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