Renault a profité du Salon de Genève pour présenter son nouveau moteur électrique qui équipera la Zoé, le R 240. Il vient d’entrer en phase de production en série au sein de l’Usine Renault Cléon en Normandie. Grâce à cette nouvelle production, la marque au losange a annoncé cette semaine qu’elle allait embaucher 100 personnes qui permettront de renforcer les compétences de Renault dans la conception et la fabrication des véhicules électriques. UN MOTEUR 100% FRANÇAIS Contrairement à son prédécesseur qui a été développé par l’équipementier allemand Continental, le R 240 a été intégralement conçu en France par Renault. Fruit de 2 ans de recherche et de l’expérience acquise en Formule E, le R 240 est 10 % moins encombrant que la génération précédente et augmente l’autonomie de la Zoe de 30 km 50 millions d’euros ont été investis dans la conception de ce moteur synchrone à rotor bobiné qui se révèle très performant, puisqu’il permet à la Zoé de bénéficier d’une plus grande autonomie, soit 240 kilomètres. Le moteur bénéficie de 95 brevets spécifiques issus de l’expérience électrique acquise par le groupe. Ce moteur bénéficie aussi de l’engagement de Renault dans le championnat de voitures électriques Formule E, qui lui permet de développer de nouvelles approches et de les tester en conditions extrêmes, à la fois en terme de performances et d’autonomie. Miniaturiser l’électronique C’est un moteur synchrone à rotor bobiné de 65 kW avec un couple de 220 Nm, refroidi par air. Ce choix technique de rotor bobiné, ainsi que le choix de technologie de bobinage, font partie des solutions qui améliorent la performance du moteur et l’autonomie du véhicule. La ligne stator est celle sur laquelle les innovations sont les plus nombreuses. Le bobinage, le laçage, et son imprégnation sont les opérations ayant nécessité les études et mises au point les plus complexes. Plusieurs centaines de mètres de fil de cuivre sont utilisées sur chaque stator. La ligne d’assemblage du moteur présente également plusieurs innovations, notamment la liaison entre le carter moteur et le stator bobiné. Une bonne part des travaux a porté sur l’intégration et la miniaturisation de la partie électronique du moteur. L’empilage de modules d’interconnexion entre les différentes éléments (moteur, batterie, secteur), de contrôle de la puissance du moteur et de la charge de la batterie, fait place à un module unique. Les câbles d’alimentation externes intermodulés ont ainsi été supprimés. Le volume du Power Electronic Controller a été réduit de 25%. Renault prévoit une production de 50 000 unités au lancement, mais, la chaîne est configurée pour pouvoir produire le double à terme.
Commentaires
|