Mise à jour 23 septembre: L'AVÉQ a aussi pris le pouls de ses lecteurs, et les résultats diffèrent légèrement de l'échantillon de Green Car Reports, alors que les Québécois estiment qu'une autonomie plus élevée n'est pas nécessairement préférable. L'échantillon AVÉQ est de 341 votes contre 203 pour le site GCR.
D'une part et d'autre, environ 18% des répondants estiment que 240 km est un minimum pour séduire, un autre 18% croyant que la seule façon de courtiser les consommateurs nécessite 480 km, alors que la majorité (61%) croient que les véhicules promis en 2e génération dont la Bolt et la Tesla Model 3 avec leurs 320 km d'autonomie seront les VÉ qui créeront le vent de changement souhaité à l'adoption en masse de cette technologie. En terminant, 2% croient que les véhicules électriques disponibles présentement sont la solution grand public.
Le site Green Car Report a sondé ses abonnés sur Twitter pour déterminer combien d’autonomie serait suffisant pour qu’un véhicule électrique intéresse les acheteurs nord-américains. Les résultats indiquent que 320 km (200 miles) pourraient les convaincre.
Ce résultat représenterait le minimum attendu, alors que pratiquement aucun des répondants n’ont estimé qu'une autonomie de 195 km (120 miles) ou même de 240 km (150 miles) était suffisante.
Un peu plus de la moitié des répondants (54%) ont plutôt estimé que 320 km (200 miles) conviendrait pour obtenir l'approbation du marché de masse. Mais plus d'un tiers (36% des répondants) ont estimé que 480 km (300 miles) représentait le minimum nécessaire. Tesla est le seul fabricant à offrir présentement des voitures avec 320 km d’autonomie. Depuis leurs débuts, chaque véhicule, à commencer par le Roadster 2008, a été livré avec une autonomie cotée EPA d'au moins 320 km. D'autre part, ce n’est que cette année qu’on a pu mettre en vente le premier véhicule doté d'une autonomie de 480 km : les Tesla Model S et Model X version P100D, qui possèdent la plus grande capacité de batterie que l'entreprise n'a jamais livrée. Et le pari est que la Bolt, la prochaine LEAF, et la Model 3 seront toutes cotées d'un minimum de 320 km, mais probablement pas plus de 10% au-dessus.
Bien que quatre véhicules américains sur cinq couvrent 65 km (40 miles) ou moins chaque jour, les acheteurs acquièrent généralement des véhicules pour leurs caractéristiques d'utilisation les plus extrêmes. En effet, dans de grandes parties des États-Unis, après 70 ans de développement suburbain à faible densité, un véhicule à moteur est toujours essentiel et le transport en commun est inexistant ou considéré avec mépris.
Ces acheteurs ne choisissent donc pas des « voitures urbaines » ou des « voitures de ville », mais des véhicules qui peuvent faire tout ce qu'une famille ou un individu peut rechercher. Et cela inclut un déplacement impromptu à l'hôpital à 3h du matin avec un enfant malade dans des conditions hivernales, quand une Nissan LEAF de 133 km d’autonomie ne peut en offrir que seulement 80 à 89 km en réalité. Par contre, une voiture de 320 km offre généralement au moins 225 km d'autonomie, même en conditions hivernales. Les auteurs du sondage supposent donc que cela suffirait pour apaiser les parents inquiets de la possibilité d’une course vers l'hôpital dans une voiture électrique. Selon eux, il reste clair que les véhicules électriques de 320 km ne pourront répondre à tous les besoins. Les résidents du Wyoming qui voyagent 113 km pour se rendre dans un magasin à grande surface et charger leur camionnette pourraient continuer ainsi pendant une décennie ou plus. Mais au final, ils se demandent si 480 km d'autonomie est « essentiel » ou « accessoire » pour le tiers des répondants et si l'expérience pratique avec un véhicule offrant 320 km pourrait changer ce résultat au fil du temps. Source : Green Car Reports Contribution : Peggy Bédard
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