L'Institut Économique De Montréal (IEDM) a publié le 25 juillet dernier un document intitulé "Quotas de voiture électriques : une taxe déguisée". L'AVÉQ a analysé ce document et les interventions de l'IEDM dans différents médias depuis sa parution. Aujourd'hui, nous publions notre réponse officielle.
Le document, produit par le chercheur associé senior Germain Belzile de l'IEDM, est truffé d'erreurs, de demi-vérités et d'omissions faisant en sorte que les conclusions sont complètement dans "le fossé".
Voici donc, point par point les éléments qui mènent à des conclusions hypothétiques, voire farfelues :
Analyse du chroniqueur du Soleil, Gilbert Lavoie
En réponse aux 2 derniers documents publiés par l'IEDM sur les véhicules électriques, M. Lavoie a publié dans Le Soleil une chronique intéressante intitulée «Le procès de l'auto électrique», dans laquelle il se questionne sur les intentions des études de l'IEDM et constate que «l'arrivée de l'automobile électrique sur le marché provoque un certain malaise dans l'industrie, et qu'il faut se méfier du jeu des lobbies avant de prendre une décision». Quelques jours suivant cette chronique, l'IEDM a fait publier une réponse dans le quotidien intitulée «Quand le chroniqueur prend le fossé» décriant «un travail bâclé» et accuse le chroniqueur de n'avoir rien lu ou compris. La réplique de M. Lavoie aux accusations de l'IEDM affirme qu'il n'est que plus convaincu que l'IEDM est à solde de l'industrie de la voiture à combustion. Enfin, M. Lavoie se questionne sur les motifs de l'IEDM de ne pas dévoiler les entreprises et organismes qui les financent...
En conclusion, avec toutes les erreurs, demi-vérités et omissions, les documents de l'IEDM sur les véhicules électriques doivent-ils être considérés comme de la «malhonnêteté intellectuelle» ?
Sources : MDDELCC, Publications du Québec, Journal de Montréal, Le Soleil, InsideEVs, IEDM
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
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