Le Journal de Montréal nous exposait dernièrement l'impact du freinage sur la pollution. Phénomène peu connu mais qui produirait plus de particules polluantes que celles émises par échappement d'un pot catalytique.
Ceci met en relief le fait qu'avec une voiture électrique, nous contribuons également à une qualité de l'air grâce à notre freinage régénératif. En effet, sur les véhicules électriques , les batteries se rechargent lors d'un ralentissement ou d'un freinage. Ceci a pour effet de créer une force qui freine la voiture , sans frottement.
Le freinage régénératif
Son principe repose sur la capacité des moteurs électriques à pouvoir fonctionner en générateur : par exemple une machine à courant continu fonctionne en moteur lorsqu'elle reçoit son énergie d'une source d'électricité, mais elle fonctionne en générateur, (ou traditionnellement dynamo), si elle est entraînée mécaniquement. C'est-à-dire qu'elle est capable de fournir de l'énergie électrique à partir de l'énergie mécanique. Lors du ralentissement, l'énergie captée par le fait que le véhicule est encore en mouvement est convertie en électricité et retournée vers la batterie. Ceci met une pression sur le système d'entrainement, ce qui ralenti le véhicule. Nos véhicules ont donc besoin de beaucoup moins de friction mécanique pour ralentir et/ou s'immobiliser. Résultat : Nous émettons beaucoup moins de particules fines dues au freinage. Il n'y a donc pas uniquement que les émission de CO2 évitées qui sont un avantage des VÉ... Le freinage aussi contribue ! Source : Journal de Montréal / Wikipédia Contribution : Martin Archambault
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