Alimentation Couche-Tard fut à nouveau approché par des investisseurs lors d'une récente conférence téléphonique pour connaitre la position de la compagnie par rapport à l'électrification des transports au Québec. La réponse: On teste les bornes rapides à nos stations Statoil en Norvège puisque la demande y est, mais au Québec on s'attend à ce que les véhicules moins énergivores continuent à dominer les VÉ pour les prochains 25 ans.
Présent sur plus de 300 sites en Norvège - la capitale mondiale du véhicule électrique par habitant -, Alimentation Couche-Tard s'affaire à tester de nouvelles initiatives dans ce marché que l'entreprise qualifie de «laboratoire». «C'est exploratoire à ce stade-ci (...) mais nous sommes très engagés afin d'identifier les solutions les plus efficaces», avait expliqué le président et chef de la direction de Couche-Tard, Brian Hannasch, au cours d'une récente conférence téléphonique. L'essence est responsable de 40% des profits de la compagnie. Selon l'association norvégienne des voitures électriques, de plus en plus de compagnies ont les yeux rivés sur le pays européen pour comprendre comment s'adapter. "Elles de réveillent, affirme sa secrétaire généale, Christina Bu, en entrevue téléphonique depuis Oslo. Si les stations-service ne s'adaptent pas, d'autres joueurs vont s'emparer de ce marché." Au Québec, nous avons déjà des signes que ce virage commence. Groupe Harnois Pétrolier a débuté l'installation de 10 nouvelles bornes de recharge à ses stations Esso, dont la moitié seront des bornes de recharge rapides. La première a d'ailleurs été inaugurée il y a quelques semaines à Ste-Adèle. «Des établissements de restauration se trouvent sur les sites, explique Claudine Harnois, vice-présidente de l'entreprise. Les électromobilistes s'arrêtent une dizaine de minutes et peuvent casser la croûte ou aller dans le dépanneur.»
Pour le président de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ), Simon-Pierre Rioux, le nombre de ces véhicules devrait grimper de façon plus rapide au cours de la prochaine décennie, notamment en raison de l'arrivée des batteries de nouvelles générations, ce qui devrait faire fléchir les prix.
Ainsi, à son avis, les exploitants de stations-service ont tout intérêt à réfléchir à leur modèle d'affaires pour répondre aux besoins des électromobilistes qui devront s'arrêter au moins 10 minutes pour recharger leur véhicule. «Les entreprises ont tout à gagner, dit-il. Elles se retrouvent avec un consommateur captif. Il va aller s'acheter un café ou peut-être même faire des courses.» Bien que les propriétaires de stations-service «traînent légèrement de la patte» en ce qui a trait à leur virage vers l'électrification, M. Rioux estime que ceux-ci se «rendent compte» qu'il y a un retard à combler. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Lire les articles complets de Julien Arsenault (La Presse Canadienne) ici:
Juillet 2017: http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/503900/vehicules-electriques-les-exploitants-de-stations-service-reflechissent Novembre 2016: http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201611/22/01-5043915-couche-tard-continue-de-miser-sur-le-carburant.php
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