L’utilisation commerciale du soufre remonte à plusieurs siècles, mais il pourrait bien être la clé d’une nouvelle génération de batteries théoriquement à haute densité énergétique à un coût relativement faible. Les principes d’une batterie au lithium-soufre sont connus depuis des années, mais les solutions pratiques aux défis chimiques qu’ils posent restent toujours à trouver. Or, une nouvelle étude décrit une manière possible de régler ces problèmes. Dans une batterie au lithium-soufre, le soufre et le lithium insolent les éléments réactifs, rendant difficile le mouvement des ions, ce qui requiert l’ajout d’additifs conducteurs. Ces additifs réduisent la portion active du soufre qui réagit au lithium pour produire de l’électricité. Un autre problème est également présent: le soufre se dissout lentement dans l’électrolyte qui transporte les ions d’un élément à l’autre, les contaminant au passage et ralentissant leur débit. Il est depuis longtemps reconnu que le dioxyde de titane stabilise le soufre. Cependant, une équipe de chercheurs de l’Université de Waterloo en Ontario et la compagnie BASF ont découvert que les nanofeuilles de dioxyde de manganèse fonctionnent encore mieux. Source: GreenCar Reports
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