Patrick Carpentier intéressé à piloter en Formule E, coup de foudre pour les monoplaces électriques

Le Québécois Patrick Carpentier est tombé amoureux de la monoplace de Formule E qu’il a eu l’occasion d’essayer avant la tenue du premier ePrix de Montréal le week-end dernier.Vendredi dernier, Patrick Carpentier, un ancien pilote de la NASCAR Cup et d’IndyCar, a effectué quelques tours du circuit urbain montréalais aux commandes de la monoplace d’essais du Championnat de Formule E.

L’ancien Champion de Formule Atlantique souriait de toutes ses dents à sa descente de la voiture. “Je suis très impressionné par ce bolide. Il est rapide et vraiment amusant à piloter”, a déclaré Carpentier.

“J’ai été étonné par le potentiel de la voiture. La puissance d’un moteur électrique est très différente de celle d’un moteur à essence. C’est immédiat, instantané. J’avais réellement l’impression d’avoir 800 chevaux sous mon pied droit.”

Alejandro Agag, l’homme d’affaires espagnol et à la tête de la Formule E, a déclaré à RDS que le programme double organisé dans les rues de Montréal le week-end dernier avait été un succès et que Carpentier aura droit à un essai en bonne et due forme cet automne afin de démontrer son talent et peut-être décrocher un volant pour la saison 4 du championnat en 2017/2018. Il ne sera pas seul à ces essais, bon nombre de pilotes voulant décrocher un volant en FE pour la prochaine saison. Il est à noter qu'à la 6e saison, l'addition de deux nouvelles écuries (Mercedes et Porsche) nécessitera l'addition de 4 pilotes à la brochette existante.

Carpentier, qui a décroché cinq victoires au cours de son passage en IndyCar, est un pilote semi-retraité. Il a disputé deux courses en NASCAR Cup l’an dernier et a disputé une épreuve du Championnat du monde de rallycross. En revanche, il a clairement fait savoir qu’un volant en Formule E le ferait facilement ressortir de son hibernation sportive !

Cet essai ne garantit toutefois pas qu’il sera au nombre des pilotes engagés à temps plein dans la série quand la quatrième saison de la FE s’amorcera à Hong Kong en décembre.

«Je n’ai eu aucun pourparler avec les écuries, a-t-il indiqué. Il faudra attendre la fin de mes essais pour voir s’il y a un intérêt.»

Son rôle de porte-parole du ePrix de Montréal n’a indéniablement pas nui à cette proposition.

Quant à savoir s’il était trop âgé pour renouer avec la compétition, Carpentier a cité en exemple les Nick Heidfeld et Stéphane Sarrazin, qui ont plus de 40 ans.

«Pourquoi eux? Pourquoi pas moi? s’est-il questionné. Ils sont encore capables de performer.»

“Je serai aux commandes de la voiture d’essais de la série, celle que j’ai pilotée ici à Montréal. J'ai discuté avec beaucoup de personnes au cours de la fin de semaine, dont M. Agag, le président de la FIA, Jean Todt, et M. le maire de Montréal, Denis Coderre. Ça a poussé fort de tous les côtés. Jean Todt était particulièrement intéressé à ce que j’effectue cet essai en octobre. Je vais faire le test et on verra après. Question budget, je crois que la grande majorité des écuries, sinon toutes, disposent de financements adéquats et qu’elles ne recherchent pas des pilotes payants. Si c’est exact, c’est un bon point. Mais comme j’ai dit, faisons l’essai puis on discutera. Mais je suis très, très heureux de ce dénouement inattendu.”

Sources: Motorsport, TVA Nouvelles, Ici RDI
Contributeur: Simon-Pierre Rioux

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