Retour en 2007, Nissan et NEC, un géant japonais des technologies, ont fondé une entreprise de fabrication de batteries, Automotive Energy Supply Corporation (AESC), pour alimenter les programmes de véhicules électriques du constructeur. Les deux entreprises ont depuis investi chacune des centaines de millions dans l'entreprise, qui a commencé à produire les batteries pour la Nissan Leaf en 2010.
Dès 2014, elle est devenue l’un des plus grands fabricants de batteries de véhicules électriques, tout juste derrière Panasonic, fournisseur pour Tesla. La coentreprise a depuis perdu des parts de marché et Nissan s’est montrée très ouverte à s’associer à un nouveau partenaire pour ses futurs programmes pour VÉ, comme pour son nouveau bloc-batterie de 60 kWh. Nous apprenons maintenant que le constructeur automobile cherche à vendre ses parts dans AESC et Panasonic pourrait être intéressée. La nouvelle est venue de Nikkei (via Reuters) : « Nissan Motor Co envisage de vendre sa participation majoritaire dans ses activités de fabrication de batteries de voiture, et discute d'une vente possible avec Panasonic Corp et d'autres sociétés à l'étranger, y compris les chinois », a rapporté le quotidien Nikkei vendredi. « Le constructeur automobile japonais envisage de se départir de sa participation dans Automotive Energy Supply Corporation, une coentreprise fondée avec NEC Corp, après avoir déterminé que l'acquisition des batteries pour ses véhicules électriques, dont son modèle Leaf, serait plus rentable que la production », a rapporté le journal. Des rumeurs laissent croire que Nissan travaillerait avec LG Chem pour sa batterie de nouvelle génération. L'an dernier, le PDG Carlos Ghosn a déclaré qu'il croyait avoir la meilleure option de batterie pour les véhicules électriques. Navigant Research est d'accord avec Ghosn. L'année dernière, ils ont placé LG Chem à la toute première place de son classement des batteries li-ion destinées au transport. Source : Electrek Contribution : Peggy Bédard
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