Nissan entend bien profiter de sa longueur d’avance dans le domaine des véhicules électriques alors qu’elle vient d’annoncer une nouvelle technologie de batterie et une nouvelle infrastructure de recharge au Salon de l’automobile de Genève.
La nouvelle technologie de batterie est en développement présentement. En augmentant sa densité et sa performance énergétique, cette batterie de 60 kWh devrait offrir une autonomie de 341 miles (550 km) sur une seule charge. Il est probable qu’elle se retrouve dans une version plus récente de la Nissan LEAF, et dans le modèle e-NV200, bien que le directeur général européen de Nissan section véhicules électriques, Gareth Dunsmore, ait laissé entendre que ces modèles n’étaient qu’une première étape. La cible est l’autonomie de 550 km, le frein est le coût Il a affirmé que Nissan devait avoir confiance en la durabilité de la batterie et que celle-ci devait être abordable : « Il serait très facile de lancer la batterie annoncée aujourd'hui, mais elle doit être offerte à un coût raisonnable. Quand cela sera possible, nous la mettrons à votre disposition très rapidement. »
Dunsmore a ajouté que bien des acheteurs pensent qu'ils ont besoin d'une plus grande autonomie que ce qu'ils nécessitent réellement, mais peu importe, selon lui : « parcourir de longues distances dans un véhicule électrique devrait être possible. Il y a deux avenues pour arriver à un développement rapide. L’une est composée de chargeurs rapides ayant une capacité de recharge d'appoint, qui devraient être offerts partout. L’autre consiste à offrir une plus grande autonomie aux consommateurs. Nous avons maintenant une batterie qui permet de rouler 550 km. Voilà où nous devons aller. Voilà le but. Cela répond à tous les besoins. »
Nissan a aussi annoncé que son nouveau bureau en France abriterait le plus grand système de véhicules électriques connectés en réseau et la plus importante unité de stockage de batteries de « seconde vie » au monde. Le système permettra aux conducteurs de brancher leurs voitures pour recevoir l'électricité du réseau à des périodes hors pointe ou « revendre » l'énergie stockée. Les batteries de « seconde vie » sont celles qui ont été retirées des voitures une fois qu'elles ont atteint la fin de leur vie utile. Même si elles ne sont plus en mesure de fournir la puissance nécessaire pour un véhicule électrique, elles sont parfaitement adaptées à d’autres applications.
Selon Dunsmore, les conducteurs seront payés pour recevoir de l'énergie. Il a précisé : « L'énergie deviendra un produit partageable. Lorsque vous partagez quelque chose dans la vie, vous êtes payé, comme avec Airbnb où vous partagez votre maison et recevez de l’argent en retour. Vous serez donc en mesure de partager l'énergie que vous avez accumulée avec des panneaux solaires, l'énergie que vous avez recueillie au travail, gratuitement peut-être, et cela sera rentable. » Un essai au Danemark a généré entre 1 000 £ et 2 000 £ (1500$ et 3000$ CAD) par an, en fonction de l’utilisation du système.
Nissan évalue également les façons dont la recharge sans fil pourrait être utilisée. Dunsmore a suggéré que les zones où la circulation est stationnaire, comme les feux de circulation, étaient idéales parce que la recharge sans fil est plus efficace lorsque la voiture ne bouge pas. Il a également indiqué que les entreprises de services publics pourraient jouer un rôle plus important, mais en faisant d’abord une plus grande place à la technologie. Source : Auto Express Contribution : Peggy Bédard
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