Dans les années 1970, les pénuries d'essence ont conduit à l'adoption d'un système pair-impair temporaire pour les achats de carburant dans certaines régions des États-Unis. Les jours impairs du mois, seuls les conducteurs avec une plaque d'immatriculation se terminant par un nombre impair pourrait acheter du carburant; de même pour les conducteurs avec des plaques paires sur jours pairs. Maintenant, Pékin met en place un système similaire, mais pour une raison très différente. Pour lutter contre les GES et la pollution de l'air notoirement lourde, la capitale chinoise va restreindre la possibilité d'utiliser les voitures à combustion en fonction du jour. Le plan des autorités municipales de Pékin appelle à l'adoption du régime impair, lorsque l'indice local de la qualité de l'air reste au-dessus de 200 pendant plus de 72 heures. Si cela se produit, les véhicules à combustion avec des plaques d'immatriculation se terminant par un nombre impair ne seront autorisés sur la route que pendant les jours impairs, tandis que les véhicules à combustion avec des plaques paires seront limités à une utilisation uniquement les jours pairs. Évidemment, toutes les voitures électriques seront exemptés de ces restrictions. Les véhicules du gouvernement ne seront pas directement soumis à cette législation. Cependant, environ 30 pour cent de la flotte municipale devrait être inutilisée si les sanctions prennent effet. Un plan similaire a été mis en pratique lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) à Beijing Novembre dernier. Le plan d'urgence a été proposé la première fois en 2013, avec un seuil plus élevé de 300 sur l'indice qualité de l'air défini comme limite. Cette norme aurait été abaissée au niveau actuel de 200 après que le public se soit plaint qu'il n'y avait pas d'actions de grande envergure prises pour améliorer la qualité de l'air en 2014. L'année dernière, Pékin a tenté de réduire la pollution en limitant les immatriculations et en offrant la priorité aux acheteurs de voitures électriques. Les voitures électriques n'ont pas eu beaucoup de traction en Chine jusqu'à la fin de l'année dernière, lorsque les ventes ont commencé à décoller. Les ventes sont demeurés solides depuis, fournissant sans doute une solution plus permanente aux problèmes de smog de Pékin et d'autres villes chinoises. »»» À lire : Pékin : 3000 bornes de recharge pour véhicules électriques d'ici la fin de 2015 Au Québec Au Québec, nous sommes moins soumis à des indices très élevés de qualité de l'air. Cependant depuis quelques années, nous connaissons des épisodes de SMOG. D'après le site Info-SMOG de la ville de Montréal, le SMOG estival est défini comme suit : Le smog se forme particulièrement durant les journées très chaudes et ensoleillées. Il est surtout constitué de particules fines et d’ozone. L’ozone se forme au niveau du sol lorsque ses polluants précurseurs – les oxydes d’azote et les composés organiques volatils (COV) – réagissent en présence des rayons du soleil. Ces précurseurs sont surtout émis par les moteurs des automobiles et les procédés industriels. Selon le bilan annuel 2013 sur la qualité de l'air de la ville de Montréal, les résidents ont connu 53 jours de mauvaise qualité de l'air, dont 15 de SMOG. Même au Québec, l'assainissement de l'air est un enjeu de société. Grâce à notre électricité produite à plus de 99% avec nos centrales hydroélectriques, les véhicules électriques contribuent définitivement à l'assainissement de l'air, en évitant des rejets de GES et de polluants dont des particules fines. Sources : GreenCarReports , China Radio International (CRI) , Wikipedia , Indice de qualité de l'air (IQA) en temps réel , Ville de Montréal , Ville de Montréal - suivi de la qualité de l'air
Contribution : Richard Lemelin
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