Le gouvernement québécois pose le pied dans le 21e siècle en mettant sur pied sa stratégie d’électrification des transports, une politique tournée vers l’avenir. Le projet piloté par la première ministre Pauline Marois a pour but de développer le transport électrique collectif, privé et de marchandise. Une somme de 516 M$ sera consacrée à ce projet au cours de trois prochaines années. «C’est un grand projet capable d’enrichir et de rendre les Québécois fiers», a exprimé la première ministre Pauline Marois, en présentant la politique économique de son gouvernement, lundi à Montréal. Le gouvernement veut que le Québec profite du développement de technologies liées au transport en commun électrique. Il s’intéresse aux développements touchant les autobus urbains et scolaires, les autocars et les taxis. Lorsqu’ils auront réduit leur dépendance aux hydrocarbures, ces modes de transport pourront compléter l’offre de transport en commun vert. Pour le moment, cette offre se résume au métro de Montréal, qui est 100% électrique. Un Institut du transport électrique sera créé pour donner vie à ces ambitions. Le rêve électrique de Pauline Marois inclut des projets à plus long terme, comme un système léger sur rail pour le nouveau Pont Champlain et le prolongement du métro. À court terme, Québec va donner l’exemple en convertissant sa flotte de plus de 2000 véhicules à l’électricité. Les ministres et les employés de l’État rouleront à l’électricité. Un réseau de 1000 bornes de recharge sera installé sur les édifices du gouvernement, à cet effet. Québec veut aussi développer la filière électrique, en finançant des entreprises qui fabriquent des composantes destinées au transport électrique, et peut-être aussi des fabricants de véhicules électriques. Le gouvernement misera également sur l’expertise locale, développée par Hydro-Québec avec ses batteries et son moteur roue. Le projet d’électrification des transports comporte par ailleurs la création d’un véhicule électrique québécois. La voiture à usage partagé, une sorte de Bixi à quatre roues, sera développé par Centre national du transport avancé. «Nous voulons que le Québec devienne un leader mondial de cette filière comme nous le somme dans le secteur aéronautique», a poursuivi Mme Marois, au cours de sa présentation, précisant que le Québec doit se libérer de sa dépendance au pétrole étranger. Source: Argent
Commentaires
|