Le ministre des Transports de l'Ontario, Steven Del Duca, croit que la province doit être prête pour la nouvelle technologie automobile qui sera synonyme d'emplois et de changements routiers. L'Ontario doit commencer à planifier son réseau de transport et à réglementer les nouvelles technologies de l'automobile, y compris les voitures sans conducteur et les voitures électriques, a déclaré jeudi le ministre des Transports Steven Del Duca. Douze états américains ont légiféré ou envisagent une législation régissant les véhicules sans conducteur, a-t-il dit. « Les réductions potentielles de collisions entre véhicules, de même que les implications pour l'industrie de l'assurance automobile, du litige ou des soins de santé sont énormes », a déclaré Del Duca. L'Ontario doit voir le potentiel de création d'emplois de cette nouvelle technologie, a-t-il déclaré aux journalistes à la Chambre de commerce de la région de Toronto. « Les voitures sont de véritables ordinateurs sur roues, maintenant. L'état du Michigan comprend très bien ce concept », a-t-il ajouté. Le Michigan permet l'essai des voitures autonomes depuis 2013. Il reconnaît que ces véhicules créeront de l’emploi pour les 10 à 20 prochaines années dans son industrie automobile, lui permettant de concurrencer des états comme la Californie. «L'Ontario ne peut pas être laissée de côté » a déclaré Del Duca, qui a affirmé qu'il n’est pourtant «pas un gars techno. » «Nous sommes un chef de file de l’industrie automobile. Selon moi, il nous faut mettre en place une réglementation le plus tôt possible », at-il dit. De plus, la province doit encourager les consommateurs à profiter des prix de plus en plus abordables des voitures électriques. « Dans 10 ans, les stations de recharge de véhicules électriques devraient être aussi omniprésentes en Ontario que des Tim Hortons de quartier et aucun bâtiment public - aucun bâtiment tout court – ne devrait être construit sans cette infrastructure en place » a-t-il dit à la foule de gens d’affaires réunis à un hôtel du centre-ville. L’Allemagne et l'Angleterre souhaitent aussi réglementer la présence de voitures autonomes sur leurs routes. Parmi les questions examinées, on compte l’octroi de permis, les assurances et la responsabilité, dans le cas où la défectuosité d’un véhicule provoquerait une collision. Le Conference Board du Canada a récemment publié une étude montrant que les voitures sans conducteur pourraient permettre d’économiser de l'argent ainsi que de raccourcir les déplacements et de les rendre plus sécuritaires. L’étude laisse entendre que les accidents mortels de la route, qui sont présentement au nombre de 2000 par année, pourraient chuter à environ 400, selon un rapport publié dans le Toronto Star plus tôt ce mois-ci. Source: Toronto Star Collaboration: Lisanne Rheault-Leblanc
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