Le constructeur automobile Iran Khodro a annoncé être en négociation avec l’équipementier sud-coréen LG International. Objectif : trouver un accord d’ici l’automne prochain, développer unvéhicule électrique et réduire progressivement les importations de pétrole raffiné …
Le pari de l’électrique
Au printemps 2014, l’Iran faisait parler de lui sur le marché des véhicules à motorisations « alternatives ». Avec l’accord-cadre trouvé à Lausanne un an plus tard – portant sur la production d’uranium enrichi –, le pays envisageait alors par la voix du député Ali Alilou de réduire progressivement les taxes à l’importation des modèles hybrides, hybrides rechargeables et 100 % électriques. Ambition de cette mesure : dynamiser le marché automobile iranien et renouer les liens industriels et capitalistiques avec les constructeurs occidentaux dont PSA Peugeot Citroën et Renault.
Réduire les importations de carburant
Un paradoxe pour un pays qui détient 11 % des réserves mondiales de pétrole mais qui, selon l’agence Bloomberg qui a révélé l’information, fait sens au regard de ses capacités de raffinage. Toujours selon cette source, l’Iran ne dispose pas de capacités suffisantes pour répondre à la demande intérieure et est donc contraint d’importer du carburant. Des importations qui pèsent sur sa balance commerciale et qui ne fait pas non plus les beaux jours de la qualité de l’air. Régulièrement, les taux de particules fines (PM 2,5) dépasse les taux conseillés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a classé ces dernières comme cancérogènes certains. Source : Breezer Car Contribution : Martin Archambault
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