Lawrence Burns a été vice-président de la R et D et de la planification de GM de 1998 à 2009. Il a ensuite été directeur du programme en mobilité durable à l’Université Columbia et professeur en ingénierie à l’Université du Michigan. Aujourd’hui, il conseille des compagnies comme Google et Allstate sur les problématiques reliées à la mobilité.
Selon lui, après 2025, les véhicules à batterie et à hydrogène pourraient bien devenir la meilleure façon pour concevoir des véhicules utilitaires légers. Lawrence Burns ne tient pas en compte les avantages environnementaux de ces véhicules. Selon lui, il s’agit tout simplement de la meilleure façon de concevoir un véhicule. Toujours selon M. Burns, les véhicules électriques sont la voie de l’avenir en raison des contrôles numériques, de la connectivité automobile, de l’autopartage et des systèmes de conduite autonome. Toutes ces caractéristiques combinées dont que le VE est la seule option logique. Lawrence Burns se demande pourquoi avons-nous besoin des voitures qui peuvent rouler à 160 km/h alors que la vitesse en ville n’excède pas les 50 km/h? Pourquoi avons-nous besoin d’une autonomie de plusieurs centaines de km alors que 75% des trajets sont de 12 km ou moins? Son groupe de recherche à l’Université Columbia a estimé que les 120 000 voitures de la ville de Ann Arbor au Michigan pourraient être remplacées par 18 000 voitures électriques autonomes en autopartage, des voitures plus petites que les voitures conventionnelles. Selon lui, GM pourrait ne pas survivre aux transformations ayant cours en mobilité. Toyota et Mercedes seraient par contre des chefs de file dans le domaine. Source: Ecomento Contributeur: Benoit Raymond
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