Vincent Bolloré est un passionné de véhicules électriques et désire faire quelque chose pour contrer les changements climatiques. Il a consacré une bonne partie de sa fortune au développement de batteries à l’état solide, un champ d’expertise beaucoup moins répandu que celui des batteries au lithium-ion.
Selon Bolloré, les batteries au lithium-ion ont un défaut majeur: elles contiennent un électrolyte liquide des plus toxique qui peut incendier la batterie. Un système de refroidissement doit donc être installé. Les batteries au métal lithium de polymère de Bolloré seraient plus stables. Elles sont plus légères (pas besoin de refroidisseur) et sont plus petites. Des avantages de taille pour un véhicule électrique. Les véhicules électriques en libre-service à Paris – Autolib – sont des véhicules Bolloré qui utilisent ces batteries. Vincent Bolloré prévoit installer un pareil service à Londres l’an prochain. 3 000 véhicules du genre y seraient disponibles d’ici 2018. Indianapolis a également démontré de l’intérêt pour les véhicules de Bolloré. Un programme d’implantation devrait débuter d’ici la fin de 2015. Vincent Bolloré n’est pas le seul à s’intéresser à la technologie des batteries au métal lithium de polymère. Samsung, General Motors et Volkswagen travaillent également sur cette technologie. Cependant, ce type de technologie devrait atteindre son plein potentiel ou du moins avoir un impact sur le marché après 2020. Bolloré a investi 3 milliards à ce jour dans cette technologie. Source : Ecomento Collaboration : Benoit Raymond
Commentaires
|