Les voitures électriques sont de plus en plus présentes dans le paysage automobile mondial. Les qualités environnementales de celles-ci ne font pas de doute, mais sont-elles faciles d’entretien ?
Elles sont belles, écoresponsables et attirantes, mais sont-elles pratiques ? Alors que le coût d’acquisition des voitures électriques ne cesse de diminuer, la question de leur entretien mérite que l’on s’y attarde afinn d’éviter des mauvaises surprises. Planifier la recharge Suffit-il de brancher le véhicule lorsque son niveau d’énergie est bas afin d’en assurer l’entretien ? Évidemment non. Mais les enjeux qui touchent la recharge demeurent importants. Pour bien des consommateurs, le nombre de points de recharge et leur distribution géographique est cruciale. Et même si le réseau prend de l’ampleur chaque année, la planification rigoureuse de la recharge demeure essentielle. Simon-Pierre Rioux, président de l’Association des véhicules électriques du Québec, explique que « la recharge se fera toujours principalement à domicile. Le réseau se développera de façon graduelle, la clé de cet enjeu essentiel étant l’accessibilité accrue aux bornes de recharge à haute vitesse ». Connaissances particulières Pour le moment, l’atelier de mécanique classique ne peut probablement pas voir à l’entretien particulier d’un véhicule électrique, c’est-à-dire l’entretien de la batterie. Celle-ci nécessite des connaissances et un outillage particulier avant de s’y attaquer. « Il faut des employés formés et un équipement contrôlé particulier pour effectuer certains types d’entretiens, comme celui de la batterie. Pour le moment, ce ne sont pas tous les garages qui sont équipés pour toucher à ces véhicules. On reçoit progressivement des formations spécifiques à chaque véhicule, mais le domaine automobile n’est pas encore adapté à ces nouveaux modèles. En conséquence, ce sont surtout les concessionnaires qui s’occupent de l’entretien », explique Louis Carignan, propriétaire de l’atelier Carignan pneus et mécanique de Varennes. En contrepartie, les besoins d’entretien d’une voiture électrique sont nettement moins grands que ceux d’un véhicule à essence. Elle possède moins de pièces mobiles, ce qui limite les situations de bris mécanique. Le véhicule électrique n’a pas besoin de changement d’huile, de remplacement de bougie d’allumage ou de filtres, ce qui réduit le nombre d’éléments à entretenir. Seuls les composants tels que les plaquettes et disques de frein, ainsi que les pneus, sont à changer régulièrement. À ceci, il faut bien sûr ajouter les essuie-glace et le liquide lave-glace. Les coûts Un véhicule électrique demeure donc très économique si l’on exclut le coût d’achat initial. Bien sûr, le coût de remplacement éventuel de la batterie sera important, mais le prix de cet élément diminue depuis quelque temps. « La batterie est conçue pour durer environ 10 ans. Il est rare que l’on doive la remplacer au complet, puisqu’il est possible de changer seulement certains de ses modules. On limite ainsi passablement les frais d’entretien », affirme M. Rioux. Quand à la facture environnementale collective, elle aura de quoi réjouir tout le monde. Source: CAMauto Contributeur: Simon-Pierre Rioux
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