L'École des sciences de la gestion de l'UQAM présente David Corbeil, administrateur de l'AVÉQ7/9/2017
À la fin de l’année 2014, David Corbeil voit arriver les premières voitures électriques au Québec. Il s’aperçoit qu’il y a une réelle problématique en ce qui concerne la recharge en condo et cofonde avec sa sœur RVE recharge véhicule électrique. Avec l’aide du Centre d’entrepreneuriat, ils appliquent à la bourse Pierre-Péladeau d’une valeur de 50 000$, qu’ils remportent en mai 2015, et qui leur permet de se lancer dans la recherche et développement du projet pendant 2 ans. Depuis fin 2016, la technologie brevetée est sur le marché et en vente au Canada et aux États-Unis.
Quel est ton parcours à l’ESG?
J’ai passé un baccalauréat en administration par cumul. Je me suis impliqué dans 5 compétitions interuniversitaires notamment les Jeux du commerce et Happening Marketing. Ce sont ces expériences qui ont alimenté mon désir d’entrepreneuriat, et ça m’a permis de créer des liens forts avec des gens de l’ESG qui m’aident encore aujourd’hui. Quel a été le plus grand défi rencontré lors de la création de l’entreprise? On a eu deux grands défis. D’abord, c’était de vendre l’idée à des partenaires parce qu’on était en avance sur notre temps, par rapport au marché québécois. Ça allait prendre 2 à 3 ans avant que les partenaires soient convaincus d’investir du temps et de l’argent. On a eu la chance de trouver sur notre route des alliés, comme notre partenaire le manufacturier Thermolec ou la Corporation des Maîtres Électriciens du Québec (CMEQ), qui nous ont aidés à relever de nombreux défis. L’autre grand défi est le manque de liquidité, c’est un défi constant. Heureusement, on a eu beaucoup de soutien provenant de la famille et de notre entourage. Quels sont vos projets pour l’avenir? D’un point de vue géographique, on cherche à percer le marché californien, car c’est une grosse part du marché des véhicules électriques. Il y a plus de 245 000 voitures électriques en Californie pour 30 000 au Canada. À plus long terme, l’objectif est de s’établir au niveau nord-américain. Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui démarre son entreprise? Just do it. Souvent c’est facile de trop réfléchir, de ne jamais agir, mais il n’y a rien de mieux que d’apprendre dans le bain de l’entrepreneuriat. Le plus dur c’est de prendre le risque. Qu’est-ce que t’a apporté le Centre d’entrepreneuriat? Le Centre d’entrepreneuriat de l’ESG UQAM nous a aidés à faire la synthèse de notre plan d’affaires ainsi que la réflexion sur l’aspect financier. Sans l’aide du Centre, nous n’aurions jamais pu remporter la Bourse Pierre-Péladeau. Même encore aujourd’hui je garde contact avec Michel Grenier, le directeur du Centre. Dans les périodes de remise en question, le Centre est toujours là pour nous garder dans le droit chemin. Quelle est ta plus grande réalisation/fierté dans cette aventure? D’avoir été en mesure de rester fidèle à la mission et à la vision initiale de l’entreprise, soit d’augmenter l’accessibilité de la recharge à domicile des véhicules électriques. On a parfois laissé passer des opportunités qui nous auraient fait dévier de cette mission, et après coup, nous ne regrettons rien. Source : ESG-UQAM Contribution : Martin Archambault
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