Le candidat à la succession de Pauline Marois, Bernard Drainville, souhaite un virage écologique au Parti Québécois (PQ) qu'il détaille dans un ambitieux programme pour faire du Québec la première économie verte des Amériques.
«Les gens disent, «"on ne rêve plus au Québec"», s'enflamme le candidat Drainville. «Il n'y a plus de projet de société. Écoute, ça, c'est un projet de société.» Le député péquiste de Jonquière, Sylvain Gaudreault, présenté par Bernard Drainville comme son colistier, aura le mandat de rallier les membres à son plan environnemental. «C'est de faire du Parti Québécois le plus grand parti écologiste du Québec avec Bernard, c'est ça mon mandat», souligne Sylvain Gaudreault. «Le PQ est identifié avec deux piliers: l'indépendance et la sociale démocratie. Avec Bernard, on ajoute un troisième pilier, celui de l'écologie, de faire du Québec la société la plus verte des Amériques; de se coller au leader du monde que sont le Danemark, la Suède, même le Royaume-Uni, l'Allemagne. Le Québec va faire partie de ces joueurs-là», ajoute le député en entrevue à TVA Nouvelles. Dans un document d'une quinzaine de pages, Bernard Drainville développe une vision ambitieuse. Il souhaite réduire de 80% les gaz à effet de serre et de 90% l'utilisation du pétrole au Québec d'ici 2050. En 2013, le Québec a importé pour 20 milliards de dollars de produits pétroliers. Réduire la consommation de 90% représenterait une économie de 18 milliards de dollars, dit le député Drainville. «Quand on pompe du gaz, de l'essence dans nos voitures, on pompe de l'argent dans l'économie des autres», explique-t-il. Le plan Drainville mise sur l'hydro-électricité, la biomasse, l'énergie éolienne, la géothermie et l'électrification des transports. D'ici 2050, Bernard Drainville et Sylvain Gaudreault rêvent que 90% du parc automobile québécois soit électrique. «Quand on investit dans le transport collectif, non seulement on réduit nos gaz à effet de serre, mais on crée des jobs chez nous», soutient le candidat à la direction du PQ. «On développe un secteur économique avant les autres, donc on crée les jobs, les emplois verts avant les autres c'est la meilleure façon d'assurer la prospérité du Québec que de faire ce virage-là. «Si on veut vraiment être les premiers, arriver en 2050 et être la première économie verte, je pense qu'il va falloir se donner tous les moyens d'un pays.» En 2011, 83 000 emplois étaient reliés à l'environnement au Québec. Source: TVA Nouvelles |
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