Malgré des tarifs douaniers de 100 %, les véhicules électriques chinois finiront par entrer sur le marché nord-américain. Selon Simon-Pierre Rioux (AVEQ), les constructeurs chinois s’adapteront en installant des usines en Europe et au Mexique. Yan Cimon (Université Laval) souligne que leur compétitivité repose sur des coûts de production bas et des subventions. La Chine est déjà présente via l’exportation de pièces et de modèles comme la Tesla Model 3. En Europe, les marques chinoises pratiquent des prix élevés pour maximiser leurs profits tout en restant compétitives. Comme les Japonais autrefois, les Chinois pourraient implanter des usines en Amérique du Nord pour contourner les taxes.
Leapmotor assemble déjà en Pologne pour éviter les droits de douane et profiter des subventions. Simon-Pierre Rioux craint la disparition de l’industrie nord-américaine face à la montée des constructeurs chinois. Il prédit une crise similaire à celle de 2008, avec une centaine de marques chinoises prêtes à inonder le marché. Les préoccupations de sécurité entourent les véhicules chinois, mais des solutions existent, comme l’hébergement des données localement. CAA-Québec reste prudente quant à leur adaptation au climat québécois et recommande aux consommateurs d’attendre avant de se prononcer sur leur fiabilité. Source: Journal de Quebec
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