PRIMEUR AVÉQ - Fondée en 1951 à Montréal, Les Rôtisseries St-Hubert Ltée comprend aujourd’hui 112 rôtisseries au Québec, c'est-à-dire 78 restaurants et 34 concepts Express. Ouvrir une bannière Express coûte environ 2,5 millions, contre 5 millions pour un restaurant complet. Tout comme pour les haltes routières du groupe AZRA qui gravitent dans cette échelle de coûts, l'ajout d'une BRCC (borne rapide à courant continu) de 35,000$ dans un projet de 3-5M$ est simple à intégrer. Depuis le départ de Daniel Cousineau à la barre des Rôtisseries St-Hubert en début d'année, le nouveau patron de la chaine vise l'expansion locale et la rénovation des succursales pour renouveler la clientèle. Les familles possédant un véhicule électrique semblent être dans la stratégie de la chaîne. «Il faut viser l'expansion locale, car c'est cela qui va assurer la longévité du concept», explique Richard Scofield, vice-président restauration. Suivant cette stratégie, de 10 à 15 restaurants vont subir annuellement une cure de rajeunissement, dont les coûts de rénovation iront de quelques centaines de milliers à quelques millions de dollars. Une BRCC permet d'ajouter de 100-120 kilomètres d'autonomie en 20 minutes à une voiture électrique munie d'un port de recharge rapide, à un coût de 10$/h tarifé à la minute. Certains restaurants en rénovation ou en construction seraient dotés de bornes de recharge rapide Une franchise Express ouvrira à Ottawa à la fin du mois de janvier. Et deux autres projets, à Val-Bélair et à Buckingham (Outaouais), sont sur la table à dessin. De plus, une toute nouvelle rôtisserie à Drummondville remplacera le restaurant actuel au 125 boulevard Saint-Joseph. Cet établissement ouvrira ses portes en mars 2015. On insiste pour nous expliquer que les nouvelles rôtisseries sont des sites potentiels pour des bornes de recharge rapide, et qu'on évalue la possibilité d'en faire l'implantation. Parmi les partenaires-fondateurs du Circuit Électrique, c'est le groupe St-Hubert qui est présentement le mieux positionné pour offrir ce type d'infrastructure, avec un achalandage important, des emplacements judicieux, et de nouveaux restaurants qui permettront d'intégrer le coût de ces infrastructures à la construction. L'ajout d'une BRCC à une construction existante est évalué à plusieurs dizaines de milliers de dollars additionnels, ce qui n'est pas envisageable présentement pour la plupart des restaurants existants. De plus, les concessions qui seront rénovées dans les prochaines années seront portées à attendre à ce moment avant d'investir dans une borne de recharge publique 240V ou une BRCC, où patienter un peu sera une solution plus économique.
Nous nous réjouissons à l'idée qu'un partenaire-fondateur du Circuit Électrique soit intéressé à intégrer des BRCC au réseau afin de continuer à faire la promotion de ce moyen de transport écologique et économique. Jusqu'à présent, les 7 bornes rapides du réseau font la joie des électromobilistes, avec une moyenne d'utilisation comparable à ce qu'on voit ailleurs en Amérique du Nord. Nous espérons que les restaurants dotés de ce type de borne seront intéressés à intégrer une flotte de livraison 100% électrique qui pourront aussi profiter de la BRCC pour se recharger, comme la succursale de Boucherville l'a démontré. La livraison électrique se doit de devenir un pilier de communication important pour sensibiliser la population aux avantages économiques de l'utilisation d'un VÉ: moins cher à l'entretien et à l'utilisation, un plaisir de conduite accru, et des livreurs plus zen! Voir notre article: La voiture électrique utilisée pour la livraison par les restaurants: des économies et une image écolo qui n'a pas de prix Contribution: Simon-Pierre Rioux
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