Hier au Salon de l'Auto de Los Angeles, le PDG du groupe Renault-Nissan, Carlos Ghosn, s'est prononcé contre l'utilisation de l'hydrogène comme source d'énergie pour les voitures. Avec l'expérience acquise avec le lancement de la Nissan Leaf, M. Ghosn a mentionné un fait très simple, mais plutôt évocateur: les infrastructures. Toyota peut vouloir lancer à grande échelle la production de voitures à piles combustibles, mais sans les infrastructures pour les fournir en hydrogène, on se retrouve dans une situation de la poule et de l'oeuf. Nissan a déjà expérimenté ceci, et le résultat est qu'aujourd'hui les ventes mondiales de VÉ ne sont pas ce qui fut estimé initialement parce que les infrastructures ont été lentes à être installées. Et on parle de bornes de recharge qui sont infiniment plus abordables que des pompes à hydrogène en plus de toute l'infrastructure de production! De même, le propriétaire de VÉ peut se permettre d'avoir sa propre borne à la maison, ce qui ne sera jamais le cas pour l'hydrogène. L’AVÉQ a déjà pris position sur l’hydrogène, avant même les sorties médiatisées de Elon Musk, et plus récemment de Carlos Ghosn, en début octobre de cette année. Nous vous invitons à lire notre article si vous l'aviez manqué: http://www.aveq.ca/1/post/2013/10/la-pile-combustible-ne-sera-pas-la-solution-miracle.html C'est la logique même! Et l'argument que l'hydrogène est meilleur car le sous-produit est de l'eau n'est pas valable. Avec une voiture électrique, il n'y a pas de sous-produit ou de perte, c'est de l'énergie pure.
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