Hydro-Québec souhaite corriger certaines affirmations publiées dans les articles de Pierre Couture et Pierre-Paul Biron, publiés respectivement le 29 février et le 1er mars derniers dans Le Journal de Québec, à propos de l’utilisation des bornes de recharge du Circuit électrique.
Soulignons d’abord qu’un réseau de recharge public et un réseau de stations-service ne peuvent être comparés, car il s’agit de deux réalités diamétralement opposées. En effet, plus de 90 % des besoins de recharge de base d’un véhicule électrique sont comblés d’abord au domicile des conducteurs. Contrairement à un véhicule traditionnel dont le seul point de ravitaillement est la station-service, le véhicule électrique quitte tous les matins ce domicile avec une batterie pleine. La recharge publique proposée par le Circuit électrique vise donc à répondre à des besoins ponctuels (les quelque 10 % restants), par exemple lors de courses ou de plus longs trajets à des fins de loisir. De plus, nous savons pertinemment que les consommateurs souhaitent qu’il existe un réseau de recharge public avant qu’ils fassent l’achat d’un véhicule électrique. Au Québec comme ailleurs dans le monde. La preuve en est que plus de 80 % des propriétaires de véhicules électriques québécois sont membres du Circuit électrique. C’est pourquoi le Circuit électrique a pour mission de soutenir l’arrivée des véhicules électriques sur nos routes en permettant aux électromobilistes de rouler l’esprit tranquille. Dans cette optique, un réseau de plus de 600 bornes est déployé dans l’ensemble des régions du Québec et de nouvelles bornes continuent de s’ajouter chaque semaine. L’utilisation des bornes, quant à elle, augmente de manière exponentielle depuis le lancement du réseau, comme le montre le graphique ci-dessous. Au cours de la dernière année, le nombre de recharges mensuelles est passé de 2 500 à 6 366 dans l’ensemble du réseau, soit une augmentation de près de 255 %. Ces informations ont d’ailleurs été transmises au Journal de Québec.
Par ailleurs, le taux de satisfaction de nos 6 854 membres atteint 93 %, chiffre qui prouve que le Circuit électrique répond à un réel besoin.
Quant aux commentaires de l’article sur les investissements publics, rappelons que le modèle d’affaires mis en place par Hydro-Québec est unique en son genre et un exemple pour l’Amérique du Nord, puisqu’il s’appuie sur un partage des coûts avec les partenaires privés, publics et institutionnels qui ont décidé de se joindre au Circuit électrique. Il s’agit de 135 entreprises, institutions et municipalités visionnaires qui ont cru en l’avenir de l’électrification des transports, ont adopté le modèle du Circuit électrique et ont assumé le prix des bornes ainsi que les coûts liés à leur installation. Hydro-Québec est fière de sa position de leadership en matière d’infrastructure de recharge publique et a l’intention de poursuivre le déploiement de cette infrastructure afin de soutenir l’arrivée d’un nombre toujours croissant de véhicules électriques sur les routes du Québec. NDLR : L'AVÉQ est fière de supporter les initiatives du Circuit Électrique qui contribuent grandement à l'adoption de l'électromobilité au Québec. L'oeuf ou la poule certains diront. Quoi qu'il en soit, l'accès à des bornes de niveaux 2 à des endroits ou les véhicules sont stationnés pour des durées plus grandes (1 heure et +) est essentiel. L'accès à des bornes rapide (BRCC) le long des grands axes routiers et à certains points stratégiques est tout aussi important. En ce sens, nous ne pouvons qu'encourager la poursuite du développement de ce réseau qui , avouons-le, fait l'envie des autres provinces . Source : Hydro-Québec Contribution : Martin Archambault
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