Lors d’un sondage national commandé par la CBC entre le 16 et le 16 février 2016, 92% des 2 100 Canadiens ayant participé au sondage ont affirmé croire que l’industrie du pétrole et du gaz naturel est importante pour l’économie canadienne. Lorsque questionné sur l’importance future de cette industrie, ce nombre tombe cependant à 68%.
Avec une demande quotidienne mondiale de 95 millions de barils de pétrole et des prédictions à 100-105 barils quotidiens lors de la prochaine décennie, nous atteindrons éventuellement une demande maximale. C’est ce que croit Peter Tertzakian, économiste en chef du secteur de l’énergie à ARC Financial et auteur de plusieurs livres portant sur la transition du pétrole vers d’autres formes d’énergies. 50% des barils de pétrole servent à alimenter les véhicules passagers. Dans une perspective de changements climatiques, ce pourcentage démontre la façon dont les voitures électriques pourraient sauver la planète. Si la planète dit adieu au pétrole, il est évident qu’elle devra trouver une nouvelle façon de se déplacer. “Tous les constructeurs automobiles affirment que la motorisation électrique est la voie de l’avenir pour leur compagnie », ajoute Nic Lutsey, directeur de programme au “International Council on Clean Transportation ». « La seule vraie question est donc à quelle vitesse le changement deviendra-t-il réalité. » Selon monsieur Lutsey, cela pourrait prendre des décennies. Il y a actuellement 90 millions de véhicules vendus dans le monde annuellement. Même si les VÉ accaparent 10% de ce marché, une position ambitieuse, la demande mondiale pour le pétrole ne souffrirait pas outre mesure. Selon les calculs de monsieur Tertzakian, si 1 million de VÉ étaient vendus annuellement, la demande en pétrole chuterait de 50 000 barils par jour. Source: CBC.ca Contributeur: Benoit Raymond
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