Un article fort intéressant est paru dans le magazine L'ACTUALITÉ cette semaine, sur les choix de la Société de Transport de Montréal STM pour électrifier sa flotte d'autobus diésel. Selon Pierre Ducharme de la firme Marcon, la STM fait fausse route.
»» Lire l'article complet de L'Actualité Voici quelques extraits de l'entrevue: La Chine est très avancée en la matière. Est-ce encore la politique qui explique cela ? Oui, la Chine achète plus de 98 % des autobus électriques vendus dans le monde. Son but est de contrer la pollution, qui est excessive. Et il y a urgence : chaque année, les Chinois construisent deux villes de la taille de Montréal ! Montréal a-t-elle fait un bon choix technologique en achetant trois autobus LFSe, de Nova Bus, une entreprise québécoise? Bonne question. Au lieu de concevoir un autobus électrique pour maximiser son autonomie, Nova Bus s’est contentée d’adapter son modèle LFS, qui circule dans les rues de Montréal actuellement. L’entreprise a remplacé le moteur diésel par un moteur électrique et a ajouté des batteries ! Comme c’est un autobus lourd, dans lequel on ne peut pas mettre beaucoup de batteries, son autonomie se limite à environ 30 km. Or, à Montréal, un autobus parcourt au moins cinq fois cette distance chaque jour. Il faut donc recharger ses batteries à la fin de son circuit. Le coût des infrastructures de recharge devient alors prohibitif, car 1 771 autobus en moyenne circulent chaque jour. Une électrification complète avec le modèle LFSe exigerait 295 stations de recharge à un prix de 800 000 dollars chacune. C’est donc 240 millions de dollars d’infrastructures ! Il n’y a pas d’avenir pour ces autobus-là. Source: L'Actualité Contributeur: Simon-Pierre Rioux
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