L’angoise de l’autonomie des VÉ ne devrait pas exister pour des millions d'Américains

Note : Ceci est un résumé de l’article original. 

Je dois avouer une frustration croissante: Je suis fatigué d'entendre parler de l'angoisse de l’autonomie des véhicules électriques (VÉ). Je suis de plus en plus convaincu que nous sommes à la limite d’une fixation malsaine. Lisez trop à ce sujet et bientôt vous allez commencer à penser qu'il s’agit de la dernière épidémie nationale!

Les enquêtes de consommation, comme celle-ci souvent citée par la « Consumer Electronics Association », note son importance en tant que facteur dans les décisions d'achat des VÉ.

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Je suis ici pour dire: «Ça suffit ». Depuis le début de cette année, je suis un propriétaire très heureux d’une Nissan LEAF.  Je suis devenu très conscient de ceci: tout ce discours sur l'angoisse de l’autonomie comme étant un gros problème semble venir en grande partie du fait que les enquêtes, ou les études portent sur des gens qui ne conduisent pas un véhicule électrique. Cette nuance est importante.

Les enquêtes auprès des conducteurs de VÉ, affichent un impressionnant degré de satisfaction. Par exemple, un sondage de mai 2013 donnait des taux de satisfaction globale de 92%. L'histoire est la même avec les enquêtes de satisfaction de la clientèle à Consumer Reports et par les constructeurs automobiles eux-mêmes, qui signalent des niveaux record de satisfaction de la clientèle parmi les conducteurs de VÉ.

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J’ai une explication simple, mais logique pour comprendre pourquoi il existe ce fossé béant entre la très haute satisfaction des conducteurs de VÉ et l'angoisse de l’autonomie qui empoisonne soi-disant le marché du VÉ: comme tout consommateur qui doit prendre une décision d'achat importante, les conducteurs de VÉ font leurs recherches pour savoir si l’autonomie d’un VÉ va remplir leurs besoins.

L’américain moyen fait moins de 40 miles par jour, moins de la moitié de l’autonomie d’un VÉ comme la LEAF. La majorité des ménages américains ont deux véhicules ou plus.  Ainsi,  avoir un des deux véhicules électrique permet d’avoir une auto à essence pour les plus longs trajets.  Ce créneau représente un segment robuste de clients pour lequel l'angoisse de l’autonomie ne devrait même pas être un problème.  C’est notre cas, deux autos, une électrique.

Les seules fois où j’ai vécu l'angoisse de l’autonomie sont directement reliées à des situations où j’ai poussé un peu trop la machine.  En pratique, je me suis installé dans une routine très confortable où l'angoisse de l’autonomie n’est jamais un problème.

Ainsi, je n’ai pas eu tant à surmonter mon angoisse de l’autonomie mais plutôt réalisé qu’en fait, ce n’était pas un problème. Cette angoisse est une chose subjective; une réponse émotionnelle, souvent irrationnelle de peur qui peut être fondée ou pas.  Comme beaucoup d'autres craintes dans notre vie quotidienne, nous avons peur d'une chose qui se montre en fait d’un faible risque, alors que laissons passer des choses pour lesquelles nous devrions nous inquiéter.

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Source: CleanTechnica
Collaboration: Dany Labrecque, membre AVÉQ