![]() On vous parle depuis quelques temps du championnat électrique Trophée Andros, sans vous avoir donné un seul brin d'information sur le véhicule électrique lui-même! Pas n’importe lequel d’ailleurs puisqu’il s’agit de la 3e génération de l’Andros Car développée et mise au point par l’équipe Exagon Engineering dont les bureaux sont situés au Circuit Magny-Cours en France, rien de moins! Lors de l'hiver 2011, huit de ces engins ont permis la tenue de la première compétition de voitures électriques de l’histoire. Aux mains de pilotes confirmés, l’Andros Car s’est révélée performante et fiable. Avec un look agressif, l’Andros Car a été réalisée dans l’esprit d’une voiture de course classique. La carrosserie ne fait référence à aucun modèle existant, la voiture adopte non seulement les couleurs mais également le nom de son partenaire titre. L’auto repose sur un châssis tubulaire mais une fois le capot enlevé on découvre un environnement déconcertant. Thibaut Agulhon, ingénieur chez Exagon Engineering explique: « On a un bac de batteries qui pèse 250 kilos, embarqué à la droite du pilote pour une meilleure répartition des masses. Derrière lui se trouve l’onduleur, il a pour mission de redresser la tension et de la transformer en courant alternatif. Le moteur est relié à un réducteur, une cascade de pignons dans lequel se trouve un pont autobloquant. Ensuite le couple est transmis aux roues via des transmissions classiques comme sur un véhicule thermique. » Ambiance plus convenue dans l’habitacle avec une chasse au moindre kilo superflu classique. Pas de boîte de vitesses, pas de levier donc et seulement 2 pédales avec obligation ou presque de freiner du pied gauche. Le plus déroutant concerne l’absence de bruit parasite au démarrage, il faut trouver de nouveaux repères pour doser l’accélérateur. Le bruit émis par le réducteur de couple est une aide précieuse car la principale différence par rapport à un moteur thermique concerne l’absence d’inertie. La puissance équivalente à 122 chevaux et le couple de 144 lbs-ft sont immédiatement disponibles à tout moment.
Sinon, on retrouve exactement les mêmes sensations qu’à bord d’une voiture classique avec pour mots d’ordre précision et efficacité.
Et pour véritablement mesurer de quoi cette voiture est capable le journaliste s'est joint à Olivier Pernaut le vice champion de la discipline, en tant que passager. Même sur le mouillé, l’Andros Car asphalte freine et tient la route de manière diabolique. Il fut secoué comme à bord de n’importe quelle autre voiture de course. Après une telle expérience,le journaliste avait ceci à dire: "Difficile de ne pas être convaincu que les voitures électriques de course ou non ont un bel avenir devant elles !" Très certainement, surtout lorsqu'on voit que déjà pour un même circuit, la voiture électrique obtient un meilleur chrono que la voiture thermique, une première dans les courses automobiles!! Voir la vidéo à ce sujet:
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