La voiture hybride branchable: une solution pour ceux qui désirent le meilleur des deux mondes.12/1/2016 Pour les personnes qui désirent un véhicule propulsé par l’électricité sans faire de concession sur l’autonomie, l’achat d’une voiture hybride rechargeable ou « plug in » s’avère un choix sur mesure. Que l’on appelle cette voiture hybride branchable ou électrique à prolongateur d’autonomie, le résultat est pratiquement le même: une batterie assure le fonctionnement du véhicule et un moteur à essence prend automatiquement le relai une fois la charge de la batterie épuisée. Bref, pas de soucis pour trouver une borne disponible et aucune crainte de manquer d’énergie afin de se rendre à destination. Les avantages sont que la majorité des déplacements peuvent se faire en mode électrique pour les utilisations courantes (emplettes, travail, garderie, etc.) et que l’utilisation du véhicule pour les distances prolongées ne requiert pas d’arrêt ni de planification particulière. Le tableau suivant donne une approximation de la consommation d’essence annuelle que pourraient nécessiter certains modèles de véhicules. Inutile de spécifier qu’elle pourrait varier grandement selon l’utilisation. L’hypothèse retenue pour la consommation globale est la suivante : 5 journées de travail à 18 km du domicile, 3 sorties par semaine à 15 km du domicile, 1 sortie aux 2 semaines à 70 km et un aller-retour Montréal-Québec à tous les 2 mois (250 km par trajet). Ceci totalise un peu plus de 20 000 km annuellement. On considère ici que la voiture est rechargée seulement au domicile.
L’hybride branchable peut être rechargée sur une prise 120V mais une borne 240V est préférable. Cette dernière offre une vitesse de charge supérieure et permet de mieux chauffer l’habitacle l’hiver avant le départ sans utiliser d’essence ni solliciter la batterie. La recharge à haute vitesse (niveau 3) n’est pas possible sauf pour la i3 où elle est offerte en option au prix de 750 $. Pour restreindre la consommation d’essence, il faut idéalement brancher le véhicule après chaque utilisation. Ainsi, on peut raisonnablement penser conduire en mode électrique dans une proportion de 70 %. L’étape cruciale pour faire un bon choix est de bien évaluer ses besoins. La distance maison-travail est un bon gabarit pour connaître l’autonomie en mode électrique dont on pourrait avoir besoin. Ce mal aimé des puristes gagnerait à être connu car, s’il n’est pas à 100 % électrique, ce véhicule permet de réduire considérablement sa dépendance au pétrole et pour plusieurs personnes c’est la meilleure alternative à la voiture fonctionnant exclusivement à l’essence. En goûtant au plaisir de rouler électrique, plusieurs utilisateurs se donnent comme défi de faire le maximum de déplacements sans essence. Après cette expérience il n’est pas rare de voir des propriétaires faire l’acquisition d’un véhicule 100 % électrique une fois les craintes dissipées. Contribution : Stéphane Bourque
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