Une entreprise de la capitale nationale a conçu la toute première voiture électrique 100% made in Québec. Il aura fallu 10 ans de recherche et développement (et 20 ans de rêve par le pdg Mario Dubuc!) pour se lancer dans la production du véhicule qui pourrait devenir une fierté du Québec. Il s'agit d'une voiture sport de 2 places avec moteur central, le châssis est en aluminium et la coque est en polymère. Son prix? La version sport avec portes qui s'ouvrent à la verticale comme une Lamborghini se détaille à 90 000$! Elle joue dans la cour de la célèbre Tesla américaine! Dévoilée en première mondiale en mars au Salon de l'auto de Québec, la fameuse voiture a fait tourner bien des têtes. Même les gens du ministère de l'Économie, de l'Innovation et des Exportations a réagi à leur présence, n'ayant jamais entendu parler de leur travail auparavant. Ils voulaient discuter du financement de cette voiture. Voiture Tomahawk 100% électrique -dévoilée au Salon de l'auto de Québec, mars 2014 -2 moteurs électriques développés par TM4 (filiale d'Hydro-Québec) -toutes les composantes ont été conçues au Québec (sauf pneu, vitre, transmission) -autonomie de 350 km -prix de détail : 90 000$ -livraison à l'été 2016 Investissement étranger nécessaire? Faute d'investisseur en sol québécois, la PME risque toutefois de s'associer à des intérêts étrangers pour construire l'usine d'assemblage de cette voiture. «L'intérêt d'investir dans notre PME vient de partout, sauf du Québec. Malgré mes efforts pour garder ce joyau local entièrement chez nous, il semble fort probable qu'un autre pays s'enrichira sur le dos du savoir-faire québécois», se désole Mike Kakogiannakis, l'un des copropriétaires de Dubuc SLC (Super Light Car). Le gouvernement est prêt à subventionner en partie la compagnie, à hauteur de 7,5 millions de dollars, mais il manque un ingrédient essentiel pour compléter le montage financier: un investisseur privé qui injectera la même somme. Si bien qu'aujourd'hui, des investisseurs de Dubaï et de la Californie lui font de l'œil. «On en a, des investisseurs. C'est presque réglé, sauf qu'ils sont étrangers. Ça me fait mal au cœur un petit peu parce qu'on a un produit 100 % électrique et 100 % québécois. J'ai le sentiment que c'est comme si une partie de mon entreprise s'en allait ailleurs.» Quoi qu'il advienne, il assure qu'il n'exilera «jamais» la production à l'étranger. «Tous mes sous-traitants sont situés dans un rayon de 45 minutes de la ville de Québec. J'encourage l'économie d'ici. Même si ça me coûte un peu plus cher de faire ça ici, je veux la qualité et le savoir-faire du Québec. Ici, on a le génie électrique, puis le génie mécanique», répond celui qui a ajouté la fleur de lys au logo de la voiture. Source: TVA Nouvelles
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