Les transports représentent aujourd’hui près d’un quart (23 %) des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) liées à l’énergie, et ces émissions connaissent la croissance la plus rapide de tous les secteurs. C’est dans ce contexte que la Déclaration de Paris sur l’électro-mobilité et les changements climatiques a formulé un appel à l’action visant à propulser l’électro-mobilité, pour limiter la hausse des températures à moins de 2 °C.
Plus spécifiquement, les partenaires de la Déclaration ont fixé l’objectif suivant : déployer 100 millions de véhicules électriques (VE) et 400 millions de véhicules à deux ou trois roues sur les routes du monde, et ce, d’ici 2030. Si cet objectif est atteint, on prévoit que le secteur des transports réduira d’un cinquième sa contribution aux émissions globales de GES.
À la fin de 2016, on comptait plus de deux millions de VE dans le monde, une croissance de 42 % par rapport à l’année précédente. À l’échelle mondiale, la part de marché des VE est d’environ 0,85 %, mais elle a dépassé le cap du 1 % en Norvège, aux Pays-Bas, en Suède, au Danemark, en France, en Chine et au Royaume-Uni. Le Québec affiche l’ambition que plus de 100 000 VE sillonnent ses routes en 2020. Bien que le Québec dispose déjà du plus grand parc de VE au Canada avec quelque 14 000 véhicules, et que la région de Montréal accueille à elle seule 50 à 60 % de ce parc automobile, des efforts très importants restent à être déployés pour atteindre la cible. « La promotion et la sensibilisation aux transports électriques sont une priorité. En ce sens, la Formule E représente une plateforme de visibilité exceptionnelle pour focaliser l’attention des Montréalais et ainsi accélérer le changement », Simon Pillarella, directeur général de Montréal c’est électrique. Même si la ville possède un important métro et que l’agglomération urbaine développe un réseau de transport automatisé, tous deux propulsés à l’électricité, il reste que l’on compte plus de deux millions de véhicules individuels en circulation dans la région de Montréal. L’utilisation des autres moyens de transport urbains électriques comme le vélo, les véhicules en auto partage, les taxis et les véhicules de livraison restent marginaux et doivent également croître. Source : Montréal c'est électrique Contribution : Martin Archambault
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