« L'auto électrique en Amérique du Nord, c'est sûr que c'est très politiquement correct, c'est bien vu, mais on ne peut pas dire que les ventes sont au rendez-vous [...]. Ce qui est surtout décevant,c'est de voir qu'il n'y a pas plus de nouveaux modèles que ça. Et dans le cas de certains constructeurs, on dirait qu'ils cachent littéralement leur véhicule électrique. »— Philippe Lagüe, chroniqueur automobile
Simon-Pierre Rioux ajoute que les concessionnaires doivent aussi faire leur bout de chemin. « Si le concessionnaire n'a pas le véhicule en inventaire, il va tenter de rediriger le consommateur vers un véhicule qui est disponible. Ils ne veulent pas perdre le consommateur parce qu'ils savent que s'il quitte, souvent il ne reviendra pas. Donc, on essaie de le réorienter en disant des choses comme « le véhicule n'a pas assez d'autonomie, il y a un véhicule qui pourrait coûter moins cher en bout de ligne... » La disponibilité des véhicules est aussi un problème selon lui. Le consommateur qui souhaite acheter une voiture électrique doit souvent attendre d'un à six mois avant de la recevoir. « Le 8000 qu'on a en ce moment au Québec pourrait facilement être le double s'il y avait plus de véhicules de disponibles chez les concessionnaires », conclut Simon-Pierre Rioux. Source: Radio-Canada Contribution : Martin Archambault
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