Selon Scott Sutherland, météorologue pour The Weather Network, le Canada se classe comme l'un des meilleurs endroits au monde pour posséder un véhicules électrique. Comme les véhicules électriques et hybride rechargeables deviennent plus communs sur les routes, cela démontre que plusieurs conducteurs sont à la recherche des moyens de réduire leur contribution quotidienne à la pollution de l'air, la dégradation de l'environnement et par conséquence, le changement climatique. Des études ont récemment montré que là où vous vivez, ou plus précisément du type de source utilisée pour produire l'électricité, a une grande influence sur l'impact d'un véhicule électrique peut vraiment avoir, et donc comment son utilisation peut être vraiment considérée «verte». Le véhicule lui-même ne peut pas faire une contribution directe, mais si sa batterie est chargée à partir d'un réseau électrique qui est relié à des centrales électriques au charbon, les émissions qui résultent peuvent être pire que celles qu'une voiture à essence génère. Cela n'invalide pas les voitures électriques comme une option «verte», cependant. Il prend simplement un peu de prescience sur la source de votre électricité et une mesure du niveau de «propreté» de votre énergie. Découvrir comment votre électricité est générée est assez simple. Par exemple, l'Ontario Power Generation est plus qu'heureux de fournir cette information sur leur site web, où ils rapportent fièrement que la majorité de l'électricité en Ontario est généré par 65 centrales hydroélectriques, deux centrales nucléaires et trois centrales thermiques (qui brûlent soit une combinaison d'huile et de gaz naturel, ou de brûler la biomasse renouvelable). En ce qui concerne une mesure de «propreté» de l'énergie, une étude récente du professeur de génie civil à l'université de Toronto, Christopher Kennedy, publiée dans la revue Nature Climate Change (sur abonnement) et résumée sur le site web de l'université de Toronto a cherché à attribuer une valeur définitive à celle-ci, comme un guide pour savoir si les technologies «éco-friendly» serait vraiment efficaces dans différents pays à travers le monde. Le seuil fixé dans son étude publiée la semaine dernière, est une production d'énergie «intensité carbone» de 600 tonnes par gigawatt-heure. Ainsi, si générer l'énergie nécessaire pour alimenter environ 100 foyers pendant un an (1 GWh) rejette plus de 600 tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, cela signifie que le passage à des technologies «vertes» n'aura pas l'effet désiré. "Ce seuil recadre le cadre du débat sur le changement climatique en encourageant les individus à travers le monde pour mieux comprendre d'où leur électricité provient avant qu'ils adoptent des technologies soi-disant respectueuses de l'environnement", a déclaré Kennedy à UoT News. "Et encore plus, il les incite à comprendre combien de carbone est émise pendant le cycle de vie complet de ces technologies - de leur opération en cours à leur fabrication et leur disposition." Heureusement, les intensités de carbone pour les pays à travers le monde est un indicateur bien connu, et Kennedy a classé 16 de ces pays dans son étude. Comme le graphique ci-dessus le démontre, les pays tels que l'Iran, la Corée du Sud, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, le Mexique, le Royaume-Uni, la Fédération de Russie et l'Union européenne égalent ou dépassent tous le seuil à partir de 2011, avec les États-Unis et Japon qui atteignent l'extrémité inférieure de ce que M. Kennedy identifie comme la «zone de transition autour du seuil de 600 tonnes.» Le Canada et le Brésil sont de loin les leaders dans ce domaine et comme l'a souligné Climate Central, l'Islande, avec son énergie géothermique et hydroélectrique, se classerait encore mieux que le Brésil. "Malgré ce que beaucoup pensent de notre électricité est produite au moyen de combustibles fossiles de l'Alberta, la plupart des sources d'électricité du Canada provient de l'hydroélectricité et des installations nucléaires", a déclaré M. Kennedy à UoT News. Avec une intensité de carbone pour la production d'électricité de moins de 200 tonnes d'équivalent CO2 par GWh, le Canada est, dans l'ensemble, un endroit idéal pour tous ceux qui envisagent de faire le passage d'une voiture essence ou diesel pour un véhicule hybride ou totalement électrique. Les gouvernements provinciaux offrent même des programmes d'incitation, donnant des remises en espèces pour l'achat ou la location d'un véhicule, l'installation d'une station de charge, ou de passer votre maison à des sources d'énergie verte. Bien sûr, les réseaux électriques à travers le Canada ne produisent pas toute l'électricité à partir des mêmes sources. Certains sont plus «verte» que d'autres. La liste ci-dessous donne les principales sources d'électricité pour les provinces et territoires du pays, selon leur indice de gauche à droite, de la plus abondante au moins abondante, pour chaque région.
Avec le seuil défini dans l'étude de M. Kennedy, ainsi que l'identification des nations conformes à ce seuil, nous avons donc une vision claire des régions du monde qui devrait prendre l'avant-garde dans la conversion par rapport aux technologies des combustibles fossiles à l'électricité. Analyse des émissions de GES d'Hydro-Québec par GWh Considérant la situation énergétique particulière du Québec, l'AVÉQ a analysé le dernier rapport sur le développement durable d'Hydro-Québec (2013) et a calculé l'indice d'émission de GES par Gigawatt-heure (GWh) afin de se comparer avec la moyenne canadienne. Le rapport sur le développement durable d'Hydro-Québec nous informe que les Émissions de GES de sources directes liée aux activités d'Hydro-Québec sont de 370 146 tonnes de GES pour l'année 2013: Le rapport nous informe également que notre Société d'État a produit un total de 178 150 Gigawatt-heure (GWh) pour cette même année (2013), dont uniquement 292 GWh provenant de sources thermiques : Le calcul est donc effectué avec les données suivantes : 370 146 tonnes de GES émises pour 178 150 GWh, ce qui revient à 2,07 tonnes de GES par GWh produit par Hydro-Québec. Le ratio d'émission de GES / GWh du Québec est donc pratiquement 100 fois inférieur à la moyenne canadienne et environ 300 fois inférieur au seuil établi par Christopher Kennedy. Nous pouvons ainsi affirmer que l'électrification des transports est extrêmement avantageuse en termes d'émission de GES au Québec. Source : The Weather Network, The Globe and Mail , Université de Toronto, Hydro-Québec
Contribution : Richard Lemelin |