Ces plaques vertes ne servent pas seulement à démontrer le côté « écolo » des voitures électriques. La Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) a lancé ce programme à l’époque dans le but de faciliter l’identification des véhicules ayant le droit de se garer dans les espaces réservés aux recharges publiques ainsi que de certifier l’admissibilité des véhicules au programme de subvention à l’achat d’une borne de recharge. Au fil des ans, des avantages se sont ajoutés :
Accès à certains tronçons de voies réservées À Québec, les autoroutes Robert-Bourassa, 440 et Laurentienne ainsi que les routes 116 et 132 offrent des voies réservées aux autobus, taxis et véhicules électriques. Dans la région de Montréal, il en est de même pour les autoroutes 15, 25 et 20-Est, ainsi que pour la voie d’accès au pont Victoria. Accès gratuit aux péages des autoroutes 25 et 30 Il suffit de se présenter au bureau du service à la clientèle de chacune de ces autoroutes pour obtenir un transpondeur qui permettra des passages gratuits illimités. Accès gratuit aux traversiers du Québec Il n’y a aucuns frais pour les véhicules à plaque verte sur les traversiers gérés par le gouvernement du Québec. Les frais par passager sont tout de même applicables. Stationnement gratuit dans certaines villes Le stationnement sur rue est gratuit à Victoriaville, St-Jérôme et Joliette. Les modalités sont différentes d’une ville à l’autre, par contre. Le Québec n’est pas le seul endroit où des immatriculations vertes ont été mises en place. Dans plusieurs états américains, ces plaques vertes existent notamment afin de permettre aux intervenants sur les lieux d’un accident routier d’identifier rapidement les véhicules électriques afin de prendre les précautions qui s’imposent avant d’intervenir lorsque la structure du véhicule est lourdement endommagée. Voici quelques exemples d’utilisation de la plaque verte ailleurs dans le monde :
Par contre, au fur et à mesure que le nombre de véhicules électriques augmente sur nos routes, les gouvernements réalisent que ces incitatifs coûtent cher. En Norvège, où un véhicule sur deux vendu en janvier 2017 était électrique, le gouvernement commence à retirer certains de ces privilèges. En Oregon, un projet pilote a été mis sur pied afin de taxer les automobilistes, incluant ceux utilisant un véhicule électrique, sur leur kilométrage annuel plutôt que sur l’essence. Et en Californie, une taxe annuelle d’une centaine de dollars par véhicule électrique vient d’être proposée pour compenser le manque à gagner des taxes sur l’essence.
Quoi qu’il en soit, les avantages de rouler en véhicule électrique — qu’ils soient économiques, écologiques ou pratiques — sont indéniables. Les incitatifs de la plaque verte doivent donc être perçus comme des privilèges supplémentaires et non comme des droits particuliers. Auteur :Éric St-Pierre Sources : http://www.aveq.ca/avantages-plaque-verte.html https://saaq.gouv.qc.ca/immatriculation/immatriculer-vehicule/vehicule-electrique-hybride/vehicules-admissibles/mobile/page/ http://www.ncsl.org/research/energy/state-electric-vehicle-incentives-state-chart.aspx http://www.mto.gov.on.ca/french/vehicles/electric/green-licence-plate.shtml http://avere.org https://tfl.gov.uk/modes/driving/ultra-low-emission-zone Contribution : Martin Archambault
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