Trente-deux véhicules électriques dont une dizaine de modèles étaient mis à la disposition de Monsieur et Madame-Tout-le-Monde pour des essais routiers gratuits, le 17 juin.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ces voitures n'étaient pas fournis par des fabricants pas plus que par des concessionnaires automobiles de la région, mais bien par les propriétaires eux-mêmes, tous impatients de partager la passion qu'ils vouent à ce type de véhicule.
Cette demi-journée promotionnelle de l'électromobilité s'inscrivait dans le cadre des 80 événements que tient chaque année l'Association des Véhicules Électriques du Québec (AVÉQ). Missionnaires Soucieux de propager la bonne nouvelle, les électromobilistes bénévoles accueillaient les visiteurs, répondaient aux questions tout en vantant bien sûr les mérites de ces véhicules que l'on chiffre à plus de 14 000 sur les routes du Québec. Confort, silence, douceur de roulement, vivacité du moteur, forte accélération, absence de vibration, équipements technologiques connectés, économique, écologique, etc,, la liste est longue. «Les infrastructures sont là, affirme Annick Gionet, heureuse propriétaire d'une Kia Soul EV acquise en 2015. Il n'y a plus de raison pour reporter l'achat.» On recense plus de 1600 bornes publiques réparties à travers la province, alors que l'autonomie de ces véhicules oscille entre 115 et 380 kilomètres. «Le soir en rentrant à la maison, je branche ma voiture au même titre que je branche mon téléphone» de renchérir Marie-Ève Gagnon, rappelant qu'elle repart tous les matins avec un maximum d'énergie. Et l'hiver à moins 40 degrés, le moteur ronronne en mettant la clef dans le contact, ajoute-t-elle. Subventions Les propriétaires bénévoles n'ont pas oublié de rappeler les subventions provinciales de 8000 $ à l'achat d'un véhicule entièrement électrique de moins de 75 000 $ et de 600 $ à l'achat et l'installation d'une borne de recharge à usage domestique. Fondatrice du chapitre lavallois de l'AVÉQ, Mme Gionet estime avoir sauvé près de 7000 $ en essence en deux ans et demi. Mais au-delà de ces économies, la passion insoupçonnée qu'elle s'est découverte pour la conduite automobile a été une véritable révélation. «Je trouve n'importe quelle raison pour aller rouler», dit celle qui n'a jamais apprécié se retrouver derrière le volant d'une voiture à combustion. Enfin, les membres de l'AVÉQ qui acceptent volontiers de prêter le volant de leur véhicule lors de ces journées d'essais routiers sont conscients de la portée de cette activité pour l'environnement. À preuve, les statistiques révèlent que 66 % des gens qui ont essayé un véhicule électrique lors des Rendez-Vous Branchés d'Équiterre ont manifesté l'intention de faire l'acquisition lors d'un prochain achat d'un de ces véhicules sans émission de gaz à effet de serre. Source : Stéphane St-Amour / Courrier Laval Contribution : Martin Archambault
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